Tour Auto 2023 : Grand Palais Éphémère

C'est parti pour le Tour Auto 2023 ! Comme en 2021, la journée d'exposition/vérifications/briefing a lieu au Grand Palais Éphémère.

Pour une fois, je viens le matin. Le gag, c'est que quelque soit l'heure à laquelle j'arrive, c'est la conférence de presse. A croire qu'ils m'attendent pour commencer.

On reconnait ici Patrick Peter (à droite) et l'immense Henri Pescarolo (à gauche.)

Il n'y avait pas de Lancia Stratos sur ce blog. Il y en a pourtant régulièrement au Tour Auto ! Voici donc une Stratos "Alitalia".

Peter Auto a-t-il anticipé la présentation de la Lancia Pu+Ra HPE ? En tout cas, il offre un bel échantillon des modèles de la marque. Comme cette Flavia Coupé.

Un sacré quatuor de Mercedes-Benz SL ! Je ne me souviens pas d'avoir vu autant de voitures étoilées au Tour Auto...

Une Opel Commodore GS/E. Opel, c'est comme Fiat, je n'ose pas trop en parler. Il y a toujours cette impression de tirer sur une ambulance. L'an dernier, ils ont écoulé 33 657 voitures dans l’hexagone. C'est moins que Citroën sur un trimestre !

J'ai compté 242 voitures. En 2020, pour cause de Covid, il avait fallu improviser. Le Grand Palais semblait bien vide... En 2021, Britanniques et extra-Européens avaient du mal à venir en France. D'où un plateau essentiellement composé de coupés 2l. C'était pitoyable, on aurait dit un plateau VHC Tourisme des années 90 ! En 2022, ils avaient comblé avec du "régularité" tout azimut.
Cette année, enfin, les restrictions sont complètement levées et les extra-Européens sont là. Il y a la quantité et la qualité ! Cf. ces nombreuses Ferrari. Et la plupart sont inscrites en "compétition", s'il vous plait !

La star, c'est cette 512 M de 1971. La 512 témoigne des errements de la Scuderia, en F1, comme en endurance. Ferrari avait sans doute sous-estimé Porsche et sa 917. La 512 S fut un flop. En 1971, certains châssis évoluèrent en 512 M, sans plus de succès et Ferrari lança la 312 PB, son ultime prototype.

Pour la beauté, par contre, pardon...

Le Purosangue. Il est là juste pour apparaitre sur mon blog et faire du clic.

Pour en revenir à la grande époques des sport-prototypes, voici un trio de Ford GT40.

La "régularité", c'est l'occasion de voir des voitures insolites, comme cette Nash-Healey de 1951. Sur le papier, c'était une bonne idée : Donald Healey cherchait un gros moteur et Nash voulait dynamiser son image. Mais Donald Healey n'était qu'un artisan.
En 1953, Pinin Farina entra dans l'affaire, il relooka le roadster (pas vraiment pour le meilleur) et prit en main l'assemblage. Ainsi, Nash expédiait son paresseux 6 cylindres, Healey l'installait sur ses châssis maison, puis Farina montait dessus la carrosserie, avant de les envoyer aux Etats-Unis. Un processus long et couteux, qui lamina le peu de chances qu'avaient la Nash-Healey...

On reste dans l'exotisme avec cette Toyota Celica de 1972.

Une Frazer-Nash Le Mans 1954. Ben quoi, ce n'est pas celle de tout à l'heure ? Non, c'est une homonymie avec "le" Nash. Ici, on a un coupé Britannique à moteur Bristol, sans lien avec les USA.

Au Tour Auto 2019, il y avait une autre Frazer-Nash Le Mans bleue marine, mais de 1955.

Cette Simca 1000 Rallye 2 a déjà été plusieurs fois au départ du Tour Auto, mais je ne l'avais pas immortalisée. Voilà qui est réparé !

En théorie, le Tour Auto est réservé aux voitures produites entre 1951 et 1982. Néanmoins, ils ont fait une exception pour cette Bugatti 57 S de 1936. Elle porte le dossard N°57, bien sûr !

Comme d'habitude, les abords du hall valent le détour. Avec notamment cette Alfa Romeo Giulia SS.

Plus surprenant : faute de place à l'intérieur, des concurrents se retrouvent sur un bout de parking ! Telle cette Jaguar Mark VIII de 1954.

Puis, à l'instar de "Pesca", il est temps de faire ma valise...

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