Tour Auto 2022 : Le Mans

Le Tour Auto, en statique, c'est déjà bien. Mais en dynamique, c'est encore mieux ! Justement, cet année, le parcours débute plein ouest avec une étape sur le circuit Bugatti du Mans. L'occasion de voir évoluer des bolides sur un site mythique.

Ça commence avant d'avoir commencé !

A peine sorti de l'Ile-de-France, que je croise une Lancia Flaminia Sport ! Au moins, je suis sûr d'être dans la bonne direction !

Quelques kilomètres plus loin, alors que j'aperçois les premiers spotters, une Porsche 904 me double dans un terrible grondement. Ensemble, nous revenons sur la Volkswagen 1303S.

La 904 s'arrête faire le plein. Mais pas grave : un peu plus loin, une Alfa Romeo "coupé Bertone" m'attend, alors qu'un véhicule VIP, roulant à vive allure, nous oublie. C'est un véritable relais. Ainsi, durant l'essentiel du trajet sur l'A11, jusqu'à l'entrée au circuit, j'ai presque toujours une voiture du Tour Auto devant moi !

Et à chaque pont, chaque carrefour, il y a toujours plus de badauds. Alors qu'on est un jour de semaine !

Arrivée/départ

Le pointage se fait l'entrée du paddock, à un bon kilomètre de l'entrée du circuit. Le Bugatti est un labyrinthe. Heureusement, ils ont posté un volontaire à chaque intersection (ce qui en fait, des volontaires...)

Le paddock se remplit peu à peu. La toute première voiture que je croise, c'est la Lotus Elan "Raphaël et Toma"

Pour certaines mécaniques, 200km de roulage, c'est déjà beaucoup et des capots se lèvent à l'arrivée...


Néanmoins, pas question, de trainer : c'est déjà l'heure de la pré-grille du plateau 3 - Compétition. Puis d'emblée, les voitures accèdent à la piste.

Arrivée tardive, réparation de dernière minute... Plusieurs retardataires prennent la piste, alors que les autres tournent déjà.

Le circuit Bugatti, c'est la courbe Dunlop, en montée, puis la chicane avant le passage sous le pont. Pour y avoir roulé, je peux le dire franchement : une fois passé le Dunlop, c'est un tracé d'école de pilotage. Néanmoins, pour les petites sportives des années 50-60, c'est une gageur, avec pas mal de prise de roulis.

Bonne prestation de Jean-Pierre Gagick et sa Mini Cooper. En revanche, la très jolie DB HBR5 est complètement à l'arrêt.

Au moins, ils ont vu l'arrivée. Ce qui n'est pas le cas de ces deux Morgan...

Quant à cette Triumph TR2, je pense que la cause de l'abandon est évidente...

Club à pros

Dans le plateau 4, il y a la Cobra 289 de Thierry Boutsen et les autres. Le triple-vainqueur de Grand Prix colle une seconde pleine, par tour, au second !

La catégorie est dominée par les Cobra et les Type E, puis vient "notre" Lotus Elan.

Raphaël Favaro devance l'Elan de Jean-Pierre Richelmi. Il est vrai que le Monégasque est davantage à l'aise sur les pistes, a fortiori en terre battue...

Dans cette catégorie, on trouve également l'unique Ford GT40 de cette édition.

Enfin, un peu perdu au milieu de cette meute, une Mini Cooper. Il aurait du rouler avec le plateau 3, mais il était en retard. Ne se sent-on pas tous, parfois, comme cette Mini cernée de GT ?

La légendaire fiabilité des Britanniques...

Pesca, Pesca !

Le plateau 5, dit "VHC", est la catégorie-reine. La BMW M1 prend un meilleur départ, mais la Ligier JS2 va lui donner une leçon de pilotage...

Henri Pescarolo et sa BMW CSL Schnitzer s'impose, lui, à l'applaudimètre. Car il y a des spectateurs en tribune.

Pour l'animation, il y a aussi un spectacle de clowns. "Comprends pas, à la sortie des stands, je mets la sauce dans la chicane et là, tête-à-queue. L'ESP n'a pas fonctionné ou quoi ?

Aux premières années du Blog Auto, vous aviez Christophe Schwartz qui ne jurait qu par les Américaines des Trente Glorieuses et Chrisophe Labedan qui se moquait de ses "saucisses". Là, le Grand Schtroumpf serait sans doute mort de rire en voyant les deux Camaro fermer la marche... Et se faire doubler par une Escort RS du tiers de leurs cylindrées...

Retour aux stands

Pendant ce temps, les plateaux Régularité se préparent.

C'est là que roulent Grégory Galifi (qui n'a pas du tout vu mon appareil) et François Allain.

L'ambiance est plus détendue. Les équipages sont avant tout là pour prendre du plaisir. Certains prennent même d'autres voitures en photo ! 

Notez la présence d'une Maserati 200Si venue d'Argentine, d'une Mercedes-Benz 300 SL "papillon" et il y a la fameuse Miura...

Et comme d'habitude, au Mans, l'exposition se poursuit sur les parkings visiteur...

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