Ferrarissime

Plus que des mots, il existe un émoji adéquat pour décrire les ouvrages du Brian Laban :💩. Pour Ferrarissime, il embarque au passage Serge Bellu.

Brian Laban et Glénat sont adeptes du recyclage. Pour s'en convaincre, il suffit de comparer Ferrarissime et Les 50 plus belles Ferrari.

Ils ont quand même pris la peine de changer le fond et la police de caractère du titre. Quel effort !

En 1991, Brian Laban écrivit Ferrarissime. Sur le fond, comme sur la forme, il était déjà désuet. Un texte très académique et des photos plates, prises pour l'occasion, en Grand-Bretagne (d'où de nombreux modèles en conduite à droite.)

Les éditions Atlas le firent traduire avec les pieds. D'où des anglicismes, des phrases de quatre lignes avec des tournures passives... En résumé, c'est illisible.

Le livre fut maintes fois réédité et augmenté au passage. Pour les photos, ils ont opté pour des photos presse, en prenant les premières qui ressortaient sur le site presse.

Un travail complètement bâclé, qui gâche un sujet a priori passionnant. Puissance Porsche/Les 50 plus belles Porsche est du même acabit.

Pour 2022, bien sûr, pas question de toucher à l'iconographie, à la maquette, voire à la syntaxe... Par contre, l'argument de vente, c'est une préface du très réputé Serge Bellu. Une préface de quelques lignes. C'est vraiment le service minimum. Au moins, c'est dans le ton du livre...

Je suis d'autant plus véhément, que cela transpire la mauvaise volonté et le mercantilisme cynique. 

C'est tout de même un livre à 45€. Le genre de livre que l'on offre à quelqu'un qui vous est cher. Pour un départ en retraite ou une mention au bac. Mais la personne qui recevra ce cadeau sera déçu. Donc déçu par vous, qui lui avez offert cet e-tron.

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