Milwaukee, Californie
Le Bon Marché s'est repeint aux couleurs de la Californie : nourriture, bibelots, livres, vêtements... Et en guise de décoration, il y a cette Harley-Davidson. Le berceau historique de Harley, c'est Milwaukee, bien loin des plages Californiennes, mais passons...
Harley-Davidson, cela évoque surtout les très grosses motos faites pour les longues randonnées. Les mauvaises langues diront que c'est la bécane du cadre sup' qui fait sa crise de la cinquantaine... Mais la marque possède un passé sportif. En témoigne cet exemplaire de 1915, typique des motos de course US. C'était le temps des boardtrack et autres circuits en terre battue : tu enclenches la 1 (il n'y a pas d'autres vitesses), tu ouvres en grand et c'est parti pour un tour de manège...
L'Europe et les Etats-Unis ont eu deux histoires diamétralement opposées, en terme de rapport à la moto.
En Europe, la motorisation (auto) de masse n'arriva que dans les années 60. Les ouvriers et même la classe moyenne a longtemps roulé en 2-roues, voire en 3-roues (un side-car, pour y mettre les enfants.) Les grosses cylindrées, elles, étaient plutôt l'apanage d'une haute-bourgeoisie en mal de sensations fortes (cf. Lawrence d'Arabie et sa Brought Superior SS100.) De plus, faute de formules de promotions, nombres d'aspirants pilotes débutaient sur deux roues. On pense à John Surtees, mais il y eu aussi Jean-Pierre Beltoise, Patrick Depailler, Jean Behra...
Aux Etats-Unis, avec la Ford T, la classe moyenne et même les ouvriers qualifiés avaient une voiture dès l'entre-deux guerre. La moto était synonyme de marginaux. Pour ne pas dire de repris de justice. C'était l'image du mauvais garçon avec sa salopette de mécano, tachée de graisse, toujours sur la route. Faute de circuits "routiers", les motards tournaient sur des anneaux en terre battue. L'équipée sauvage était une version très romancée et très exagérée d'une rivalité entre deux bandes de motards. Après cela, beaucoup voulurent imiter Marlon Brando... On les voyait dans l'excellent documentaire On any sunday.
Harley-Davidson, cela évoque surtout les très grosses motos faites pour les longues randonnées. Les mauvaises langues diront que c'est la bécane du cadre sup' qui fait sa crise de la cinquantaine... Mais la marque possède un passé sportif. En témoigne cet exemplaire de 1915, typique des motos de course US. C'était le temps des boardtrack et autres circuits en terre battue : tu enclenches la 1 (il n'y a pas d'autres vitesses), tu ouvres en grand et c'est parti pour un tour de manège...
L'Europe et les Etats-Unis ont eu deux histoires diamétralement opposées, en terme de rapport à la moto.
En Europe, la motorisation (auto) de masse n'arriva que dans les années 60. Les ouvriers et même la classe moyenne a longtemps roulé en 2-roues, voire en 3-roues (un side-car, pour y mettre les enfants.) Les grosses cylindrées, elles, étaient plutôt l'apanage d'une haute-bourgeoisie en mal de sensations fortes (cf. Lawrence d'Arabie et sa Brought Superior SS100.) De plus, faute de formules de promotions, nombres d'aspirants pilotes débutaient sur deux roues. On pense à John Surtees, mais il y eu aussi Jean-Pierre Beltoise, Patrick Depailler, Jean Behra...
Aux Etats-Unis, avec la Ford T, la classe moyenne et même les ouvriers qualifiés avaient une voiture dès l'entre-deux guerre. La moto était synonyme de marginaux. Pour ne pas dire de repris de justice. C'était l'image du mauvais garçon avec sa salopette de mécano, tachée de graisse, toujours sur la route. Faute de circuits "routiers", les motards tournaient sur des anneaux en terre battue. L'équipée sauvage était une version très romancée et très exagérée d'une rivalité entre deux bandes de motards. Après cela, beaucoup voulurent imiter Marlon Brando... On les voyait dans l'excellent documentaire On any sunday.
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