Pas partir.

L'autre jour, j'étais à Provins, alors que la ville médiévale était en plein préparatif d'une fête agricole. C'était une fête à l'ancienne, avec un podium, quelque manèges et pour le côté "ancien", cette Peugeot 403 accessoirisée d'époque. On la croirait sortie d'un album de Frank Margerin !

Il y avait aussi une Juvaquatre et une Floride, mais elles se tenaient derrière une grille. Je me demande si dans 20 ans, on exposera ainsi des 505 ou des Fuego... Et que restera-t-il de l'époque actuelle ? Est-ce que vous pouvez imaginer que dans le futur que quelqu'un s'écriera "Oh, Anacaonda ! Toute ma jeunesse !" Pourtant, il y aura forcément un moment où tout cela sera "vieux"...

Ces photos n'ont qu'une semaine, mais depuis les vacances se sont finies. Place à la rentrée ! Moi qui ne suis pas parti, je l'attendais avec impatience !

En fait, j'adore voyager. J'adore voir de nouveaux paysages, de nouvelles cultures, éventuellement rencontrer des personnes sur place... Et prendre des photos de voitures qu'on ne trouve pas en France ! Le bateau dans le cœur, l'avion qui s'envole pour ailleurs, tout ça... Oui, mais pas en août.
Je n'ai pas d'enfants, alors pourquoi voyager en période scolaire ? Tout est plus cher ! Vous passez votre temps à faire la queue, dans l'aéroport ou devant les monuments. Pour l’immersion, c'est zéro. Dans le restaurant typiquement typique de Trip Advisor, vous entendez que ça parle anglais, italien et espagnol, autour de vous. Ca n'a rien d'intime, ça n'a rien de personnel. D'ailleurs, dans l'avion du retour, les autres passagers ont glané peu ou prou les mêmes souvenirs que vous...
Mais rester à Paris, en août, ça a aussi des inconvénients. Dans ma banlieue, ça a un côté 28 jours plus tard... Et puis les programmes TV... Vivement la rentrée !

Sinon, à Provins, j'ai vu ce poteau Michelin. On connait les cartes et les guides Michelin. Mais en fait, jusqu'à la fin du XIXe siècle, les routes n'avaient pas de numéro. C'était "la route de Paris", par exemple. De toute façon, la star, c'était le rail. Non seulement Michelin a cartographié le réseau routier, mais ils ont organisé un lobbying pour que les routes soient numérotées. Et ensuite, ils ont fourni bornes et panneaux. Citroën a également fourni des panneaux de signalisation. Les communes rurales étaient bien contente de les trouver, ces panneaux sponsorisés (donc gratuits.) Alors qu'aujourd'hui, on n'oserait imaginer le tollé provoqué par une telle campagne publicitaire...