Tour Auto 2023 : Valence
Le maire de Valence semble avoir interdit de tourner à gauche ! Les derniers hectomètres jusqu'au Parc Jouvet sont particulièrement pénible. Le peloton du Tour Auto, lui, a droit à un escorte policière pour contourner l'obstacle !
Tandis que les premières voitures passent le podium, le commentateur est plutôt maussade : Thierry Boutsen a abandonné, la Ferrari 512 M a abandonné, les plateaux "régularité" sont décimés, bref, il n'y a plus grand chose à voir.
Il faut dire que le temps, très gris et plutôt frais pour la saison, n'incite guère à la gaité.
Effectivement, le nombre conséquents d'abandons est palpable.
Le parc fermé est en "U". Les arrivants doivent passer devant de nombreux emplacements vides. L'heure tourne, mais les lignes se replissent à peine. Quant à "régularité", on leur demande de se déplacer pour se serrer d'avantage...
Le malheur des uns, fait le bonheur des autres. Au moins, les Ford GT40 ont enfin de la place pour déposer capots avant et arrière !
La Ferrari 512 M est bâchée. Un vrai-faux suspens, vu qu'elle est à l'emplacement de son numéro de course. Pour autant, cette voiture défigurée qui se cache, ça a un côté Fantôme de l'opéra...
Pendant ce temps, Ari Vatanen se livre au jeu des autographes et des selfies.
L'autre star du plateau, Henri Pescarolo, arrive. L'octogénaire semble accuser le coup, après trois jours de course. Même si le pied droit, lui, est toujours là...
Après deux bonnes heures dans le parc fermé, je suis frigorifié ! De plus, j'ai envie d'aller au petit coin... Sur les parc fermés, les sanitaires sont réservés aux VIP et aux invités. Plus exactement, ils sont toujours placés à l'entrée du carré VIP, comme pour narguer les gueux. Avec un robocop qui garde les lieux.
L'absence de toilettes, de restauration et de poubelles pour le public sont les trois points perfectibles des parcs fermés.
En tout cas, pour cause de vessie pleine, je tourne les talons. Une bonne clairvoyance, car à peine sorti du parking, des trombes d'eaux s'abattent sur Valence ! Cela rappelle Dijon. Donc, si le ciel est gris et que vous me voyez partir, c'est qu'il va pleuvoir !
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