Tour Auto 2023 : Beaune

Tour Auto 2023, suite ! Après l'épreuve circuit de Dijon, le peloton part vers Beaune, pour le premier parc fermé.

En théorie, les voitures arrivent directement de Dijon, passent le podium et s'arrêtent à leur emplacement. Le Palais des Congrès servant de parking sécurisé pour la nuit.

En pratique, de nombreux concurrents arrivent avec quelque chose qui cloche. A minima, il faut changer les freins. D'où un concert de maillets (afin de faire sauter l'écrou central et enlever les roues.)

La Cobra d'Henri Pescarolo a droit à des chandelles, afin de faire de la maintenance préventive.

 


Pour cette Alfa Romeo, on change carrément le moteur !

Des pépins mécaniques, mais parfois aussi, de la carrosserie. Là, mis à part du chatterton ou des tendeurs, il n'y a rien à faire !

Certaines voitures n'arrivent même pas jusqu'au podium ! Elles repartiront toutes les deux ensuite.

L'une des attractions, c'est la Ferrari 512 M, avec son bruit caverneux. Julien Febreau s'assoit quelques instants à son volant.

Guillaume Vachey, de France Racing, m'aborde. Il me dit qu'il adore ce que je fais. Je lui réponds que moi aussi, j'adore ce que je fais. (1) Je prolongerai volontiers la discussion autour d'un verre. Mais cette année, point de food-truck ou de buvette à l'intérieur du parc fermé.

Les concurrents, eux, ont un accès gratuit à une boisson à base de céréales fermentées... Grosse consommation pour l'équipage de cette BMW 2002 Alpina. Et on ne parle pas d'essence...

Les "régularités" ferment la marche. Certains arrivent bien tard à Beaune.

Bonus

Pas mal d'anciennes à Beaune. En voici quelques unes :

Épilogue

D'habitude, là, je retourne sur Paris. Mais cette année, j'ai décidé d'accompagner le Tour Auto ! Je prends donc une chambre à Beaune. Et ensuite, où manger ? Les réponses de Google sont laconiques : "Fermé, va bientôt fermer, va bientôt fermer, fermé..." La joie des villes de province... Va donc pour l'un des seuls restaurants ouverts du centre-ville : Garum, table vivante. Un nom très Célinien ! J'ai reconnu des visages croisés au Palais des Congrès. Les autres accrédités sans accès au carré VIP...

(1) C'est un trait de Pierre Desproges.

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