GCK Motorsport, an innovation lab
Pour rappel, le Dakar compte bannir totalement les moteurs thermiques d'ici 2030. Cela passera par la création de catégorie "propre" qui finiront par prendre le pas. Ainsi, en 2023, le Dakar sera ouvert aux véhicules à hydrogène.
A l'origine, GCK signifiait "Guerlain Chicherit Kompetition". L'ex-champion de ski freestyle, devenu pilote de rallye, de rallye-raid, puis de rallycross, décidait de créer sa propre structure, en 2017. GCK aligna ainsi des Megane WRX, avec le soutien de Prodrive.
Virage à 90° en 2020. Désormais, GCK signifie "Green Corp Konnection".
Lors du Dakar 2021, à Neom, GCK a dévoilé l'e-Blast 1. Si vous avez une impression de déjà-vu, côté look, c'est normal : Il s'agissait d'un 2008 DKR de 2018 électrifié. Il recevait ainsi un moteur de 250kW (l'équivalent de 340ch) et un pack batterie d'une capacité de 150kWh.
Il a pu rouler en conditions réelles, à Neom.
Prochaine étape : l'e-Blast H2. La puissance passera de 250kW à 300kW. Le pack batterie sera réduit, ne délivrant plus que 600kWh. L'espace gagné sera pour 25kg d'hydrogène à 700 bars de pression. L'hydrogène permettra ainsi d'alimenter la batterie, une fois vide.
GCK est censé s'associer à "un acteur de premier plan" dans l'hydrogène (Air Liquide ?) dont le nom sera révélé prochainement.
GCK compte peaufiner son véhicule, ne l'engageant qu'au Dakar 2024.
Sébastien Lesonneur, le directeur de la compétition de GCK vise la gagne.
En une dizaine d'années à suivre le Dakar, j'avais l'impression de voir un peu toujours les mêmes pilotes, les mêmes voitures. Du moins, en T1. Car en T2, le plateau s'étiolait comme peau de chagrin.
Ce Dakar "non-thermique" est l'occasion de voir revenir les privés, avec des initiatives originales. Reste qu'Ebro et GCK visent des débuts lointains. D'ici là, les Audi RS Q E-Tron auront un boulevard...
(Captures d'écrans ASO.)
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