Chantilly Arts & Elegance, jour 1
Fin 2017, j'ai visité le jardin de Bagatelle, où était organisé le Louis Vuitton Classic, dans les années 90. Ça m'avait donné envie de voir son pendant moderne, le Chantilly Arts & Elegance. D'autant plus que j'en avais beaucoup entendu parler, par des confrères. Ainsi, j'ai demandé mon accréditation pour l'édition 2019.
Gag : en sortant de la vente aux enchères Aguttes, je suis tombé sur une affiche pour Chantilly Arts & Elegance, mon prochain reportage ! Ca aurait fait une belle ellipse... Encore que si c'était un film, le spectateur aurait trouvé cela un peu gros. Comme ces moments où le héros quitte un personnage secondaire, fait trois pas et un autre personnage l'aborde pour lui annoncer la suite du programme...
La ville de Chantilly, je n'y étais allé qu'une seule fois. Je ne connaissais donc pas le chemin, mais pas de problème : tout était panneauté, à 30km à la ronde ! Et bien sûr, dès que vous approchez, vous croisez des anciennes et des GT...
En tout cas, sur l'organisation, rien à dire. On sentait que c'est une machine bien rodée. Remise des accréditations, parking média... Tout était bien indiqué, le personnel était serviable (quitte à devancer vos demandes.) Ah, si tous les évènements étaient aussi bien organisé que Chantilly Arts & Elegance...
En deux jours, j'ai pris près d'un milliers de photos. Voici donc un premier best of, consacré au samedi.
Le samedi, c'était la mise en place (qui était néanmoins ouverte également au public.) J'adore ces ambiances, lorsque certaines voitures sont drapées, que les monteurs sont là. Sur le stand Ferrari, par exemple, vous aviez alors juste ces deux voitures devant un stand désert.
C'est plus intime, moins lisse... Ce qui est paradoxal, pour quelqu'un comme moi, qui aime bien lorsque les parcours sont fléchés !
Matra !
Les premières anciennes que j'ai vu, ce sont ces Matra, placées autour de la statue équestre de la terrasse du connétable.
Dans les années 90, Matra avait restauré nombre de ses voitures de compétition. Elles écumaient les grands rendez-vous de l'époque... La MS650 victorieuse au Tour de France 1971 avec Gérard Larrousse (qui faisait d'ailleurs parti des jurés de Chantilly Arts & Elegance) fut exposée à Bagatelle 1994.
Et puis, j'avais été marqué par la MS120D de 1972, présente à Bagatelle 1996. C'était l'ultime F1 Matra. A Charade, Chris Amon était en tête... Ca aurait été la première victoire "Matra/Matra", qui plus est en France... Hélas, il eu une crevaison lente et il laissa Jackie Stewart s'imposer. Gérard Ducarouge accusa le Néo-zélandais d'avoir trop pris les trottoirs, d'où sa crevaison. Good Year reconnu ensuite que l'Ecossais avait des pneus durs comme la pierre... De mémoire, il y avait écrit "Amon" sur le flanc gauche et "Beltoise" sur le flanc droit. Pourtant, Jean-Pierre Beltoise n'a jamais piloté la MS 120D, y compris hors-championnat. Si quelqu'un a la réponse...
Notez que ni la MS650, ni la MS120D ne sont là, mais je préférais rêver des absentes...
D'une monoplace Française à une autre, voici La DS E-Tense FE19 que j'ai vu rouler en mai dernier, lors de l'ePrix de Paris... A moins qu'il ne s'agisse de la maquette, qui était exposée au Village Allianz...
La livré noir et or me rappelle les Jordan/Peugeot, lors de l'arrivée de "Be on Hedge", en 1996. Hasard ou coïncidence ?
En tout cas, la semaine prochaine, Jean-Eric Vergne pourrait devenir le premier double-champion de Formule e. C'est aussi un symbole de la consolidation de la discipline, avec l'émergence de vrais experts ; exit les touristes et les mercenaires. Cette saison, il y a eu 13 courses ; un record. L'an prochain, il y en aura 14. On note aussi que les nouveau circuit font 2,8km de long (à l'origine, c'était des tourniquets de 1,5km.) Le changement de voiture à mi-course a disparu cette année. Bref, le niveau de compétitivité monte en flèche.
Concours d'élégance
On reste chez DS avec ce concept-car X E-Tense. J'imagine qu'il s'agissait d'une interprétation routière de la Formule e. C'était étonnant, ce cockpit de monoplace pour le pilote, tandis que le passager disposait d'une vraie bulle.
Autre concept-car étonnant : cette ID.Buggy de Volkswagen. Une interprétation moderne et électrique de la Manx Meyers (qui n'était pas citée dans le communiqué.)
Troisième concept-car, troisième voiture électrique et troisième concept distinct. Cette Honda e fut d'abord exposé à Genève, en début d'année. Il s'agissait d'une évolution de l'EV Concept de 2015, plus proche de la série. Le style s'inspire de la première Civic.
La mise en production est imminente. Nicolas Meunier a conduit une e de pré-série, pour Challenges. Il y a déclaré qu'elle est aussi agréable à conduire qu'elle est mignonne. Cette petite e a attisé ma curiosité, elle attire désormais mon attention...
L'Aston Martin DB4 GT Zagato Continuation. Le modèle original fut produit à vingt exemplaires, en 1960, alors qu'Aston Martin en avait prévu 25. En 1988, quatre unités supplémentaires furent produites et carrossées chez Zagato, les Sanction II. Zagato avait deux carrosseries inutilisées. En 2000, Aston Martin leur donna un châssis ; ce furent les Sanction III. Cette fois-ci, Aston Martin prévoit de construire dix-neuf Continuation. A terme, il existera donc plus de DB4 GT Zagato de construction moderne, que d'originales !
Notez tout de même que ces Continuation sont assemblées à Newport Pagnell, à la main. Et dans le respect de l'original (du coup, elle ne sont pas immatriculables.)
Le prochain projet, ce sera une série de vingt-cinq DB5 transformées comme celles de Goldfinger !
Concours d'état
L'épreuve-reine, c'était le Concours d'état. Les voitures étaient jugées sur leur état, mais aussi sur l'intérêt du modèle, son historique, etc.
Certains constructeurs disposaient d'un stand, face à la pelouse. Grosso modo, la pelouse était dédiée aux anciennes et le stand, aux modernes.
Chez Bugatti, une Grand Prix, une 57 S et une EB110 faisaient face à des Chiron, encore drapées.
Evidemment, Voisin n'avait pas de stand moderne. En 1906, Gabriel Voisin se brouilla avec Louis Blériot et il racheta son entreprise. Il s'associa avec son frère, Charles et créa Voisin Frères. Charles Voisin mourut lors d'un accident de voitures, en 1912. Gabriel Voisin, lui, produisit des avions militaires, lors de la Première Guerre Mondiale. A l'instar d'Orville Wright, il fut horrifié de voir ses créations semer la mort... Mais il attendit l'armistice pour avoir des scrupules. Après une tentative de reconversion dans le préfabriqué (36 ans avant Algeco), il se lança dans l'automobile.
Voisin Frères devint Avions Voisin, en 1919. C'est ce centenaire qui était fêté à Chantilly.
Le Biscooter et l'étonnant utilitaire 6-roues (deux des dernières créations de Gabriel Voisin) furent respectivement exposées à Rétromobile en 2010 et 2014.
J'avais déjà croisé certaines de ces Voisin. Rien d'étonnant : Avions Voisin a toujours eu une production confidentielle. Gabriel Voisin était avant tout un ingénieur, voire un chercheur. Il se souciait avant tout de technique et ça lui joua des tours.
Au début des années 30, il connu une première mauvaise passe. L'essentiel de sa structure compétition, notamment André Lefèbvre) parti alors chez Citroën.
En 1938, second trou d'air. Cette fois-ci, un groupe d'investisseur prit les commandes et le fondateur fut muté au bureau d'études. Ces investisseurs tentèrent d'employer des moteurs Graham-Paige et de rationaliser la production. La guerre mit fin à l'aventure.
Bien que septuagénaire, Voisin tenta de rebondir après la guerre. Son Biscooter fut produit sous licence en Espagne. Des tentatives de Biscooter 4 places ou de Biscooter à carrosserie plastique firent long feu et il prit sa retraite à la fin des années 50.
Notez que cette C15, reconnaissable à sa livré art-déco était présente à Bagatelle, en 1994. Le catalogue la présentait comme une ex-Le Corbusier (un proche de Gabriel Voisin.) Pourtant, à Chantilly, elle est décrite comme une ex-Gabriel Voisin. Qui dit vrai ?
En guise de golfette, les manutentionnaires d'Aston Martin utilisait cette Mini Moke. Manutentionnaires qui étaient très, très Britanniques...
Et donc, voici le stand Aston Martin :
Walter Owen Bentley connu une entrée mouvementée dans la vie active. Après un apprentissage dans le ferroviaire, il fut pilote moto, puis il devint chauffeur de taxi, tenta d'importer des voitures avec son frère, puis il conçu des moteurs d'avions durant la guerre.
Enfin, en 1919, il fonda Bentley Motors. W.O. Bentley était un bon ingénieur, mais un piètre businessman. Dès 1927, il du céder les commandes à Woolf Bornato (l'homme des victoires au Mans.) Malgré cela, en 1930, Bentley Motors fit faillite. L'année suivante, Rolls-Royce racheta la marque et W.O. Bentley eu un statut de porte-parole. En 1935, il rompu son contrat avec Rolls-Royce et reprit Lagonda. En 1947, il dessina le fameux 6 cylindres qui allait équiper les Aston Martin DB... Car faute de capitaux, il du vendre à David Brown. Il réapparut chez Armstrong-Siddeley, où il créa la Sapphire. Hélas, ce fut le champ du cygne de la marque, qui implosa en 1958.
Bentley était présent et pour ce centenaire, il rendait hommage à toutes les Bentley, du Bentayga à la Continental...
Y compris l'époque Vickers, où Bentley se contentait d'apposer son "B" ailé sur des Rolls-Royce et agiter des photos sépias de sa gloire passée...
Il y avait également une poignée de McLaren de course. Dont cette 650S GT3 aux couleurs du portail chinois Ali Baba.
Une M8C Cosworth, sponsorisée par Suzuki (!) Elle remporta une épreuve d'Interseries, en Suède.
A cet instant, le propriétaire faisait l'article au jury.
La McLaren M3A de Patsy Burt. A son volant, la Britannique gagna des courses de côte, puis elle remporta le championnat sprint, en 1970.
Notez qu'elle était à vendre, à Rétromobile 2016.
Une brochette de supercars des années 2000. Eh oui, la Lexus LFA est désormais une voiture de collection. Dire que j'avais été invité à son lancement... Je viens de gagner une poignée de cheveux blancs, là !
On restait dans les supercars avec cette seconde EB110. Elle introduisait un hommage à Marcello Gandini. Au début des années 90, il était l'auteur de trois des plus extravangantes supercars : l'EB110, la Diablo et la Cizeta V16...
L'un des chefs d'oeuvre de Gandini, c'était la Countach. Le prototype original a été perdu et cette LP400 de 1975 est donc l'une des premières survivantes...
Sur YouTube, il existe un documentaire US (60 Minutes) de 1987 sur Lamborghini. On y voit Ferruccio Lamborghini parader avec son tracteur Lamborghini et sa Countach (alors qu'il n'était déjà plus propriétaire ni des tracteurs, ni des voitures), Valentino Balboni roulant à tombeau ouvert près de Bologne ou Daniele Audetto jouant les frimeurs de supermarché (même Aldo Maccione serait plus sobre.) Le tout avec une usine Lamborghini façon caverne d'Ali Baba... Une époque révolue, à regarder absolument.
Quelques délires de Gandini, lorsqu'il était chez Bertone : la Ferrari 308 Rainbow, la Citroën GS Camargue (oui, sur base GS !) et cette A112 Runabout, une proposition très radicale de remplaçante pour la Fiat 850 Spider.
Et puis, il y avait ce buggy... Une Manx ? Non, la Shake (1970) était basée sur la Simca 1000 !
De toute façon, à l'époque, Bruce Meyers se débattait avec l'IRS (le fisc US.) Il n'avait donc guère le temps de s'occuper de ceux qui avait copié sa création...
Au milieu de tout cela, cette Miuria (en l'occurrence une P400 S de 1969) semblait presque normale...
Quelques GT des années 50, en carrosserie d'origine. Là encore, à côté du reste du plateau, elle semblerait presque fadasse...
Cette voiture bleue capta mon attention.
Jusqu'à la fin des années 50, les Ferrari de route étaient presque toutes des modèles uniques. Carrosseries et moteurs évoluaient quasiment en permanence. De plus, il était possible de greffer le V12 de son choix dans la carrosserie désirée. Enzo Ferrari tenta de rationaliser cela. Mais il fallu attendre la 250 GT cabriolet California série 2 (1958) pour qu'un même modèle soit vraiment dupliquer.
L'autre particularité, c'était qu'au début des années 50, presque tous les carrossiers Italiens s'occupaient des Ferrari. Ce n'est que vers 1955 qu'Enzo Ferrari adouba Pininfarina. Aussi, cette 342 America (1952) possédait une carrosserie signée Vignale.
Chez Tesla, le plus "rétro", c'est la Roadster. Tant qu'à faire, ils auraient du en apporter une rouge et habiller un mannequin en "starman"...
J'ai été un des premiers Français à m'assoir dans une Tesla... Il faut dire que le N°2 de Tesla France, c'était Simon Rochefort, l'ancien responsable de la chronique "VE" du Blog Auto. D'après la légende, il savait que Martin Eberhard allait venir à Top Marques 2008, avec la Roadster. Il lui avait foncé dessus, avec un CV, alors que la présence de la marque en Europe n'était encore qu'un projet !
En tout cas, dès que Tesla France faisait quelque chose, Rochefort prévenait Christophe Labedan, qui prévenait toute la rédaction du Blog ! Et c'est comme ça que j'ai pu voir la Roadster quelques fois et même la conduire...
Ces Porsche 917, c'étaient des vraies, pas de Racing Legend Car ! Une 917, c'est déjà rare. Alors trois (la troisième était bâchée)... Et à une semaine de Goodwood, chapeau !
Sans transition, nous revoilà dans les années 90-2000, avec ces quelques GT.
La Corvette ZR1 rouge fut pilotée par John Paul Jr. A la fin des années 70, son père, pilote d'IMSA, remarqua que son fils avait un bon coup de volant. John Paul Jr fut pilote, mécano... Et passeur de drogue pour son père. En 1979, Junior se fit chopper par les douanes. Ca ne l'empêcha pas de remporter le championnat IMSA 1982, ni de s'imposer en CART en 1983 ! Son père abattit un indic' durant cette même année 1983, mais le procès traina en longueur et Jr continua sa carrière. En 1986, le fils fut condamné pour trafic de drogue. Il retourna en IMSA et en CART, à sa sortie de prison. On voit bien qu'à l'instar d'Al Unser Jr aujourd'hui, le paddock a du mal à écarter les brebis galeuses. Cette 'Vette ZR1 de 1995 témoigne du passage de Paul Jr au Mans, en 1995. Lors de la scission CART-Indycar, il opta pour la seconde et fit les beaux jours de l'Indy Racing League. Jusqu'à ce jour de 2001, où il fut diagnostiqué avec la maladie de Huntington.
Après la Shadow DN5 de Rétromobile et l'AX Superproduction de Born Paris XV, voici une troisième voiture de course ex-Jean-Pierre Jarier !
En l'occurrence, une Porsche 911 GT1 de 1997. Labre avait préparé cette voiture en vue des 24 heures du Mans 1998. Mais les nouvelles 911 '98 et les Mercedes-Benz CLK GTR '98 avaient monté la barre si haut que la GT1 fut non-qualifiée. "Godasse de plomb" participa néanmoins à la classique mancelle, au volant d'une 911 GT2.
Notez le sponsoring de PlayStation. Sauf erreur, c'était l'une de ses toutes premières opérations. On était loin des budgets de la Gran Turismo Academy...
Un alignement très original de vieilles Japonaises. Ils auraient du demander à Nissan France et à Subaru France de contribuer...
Et en tant que fan de Spirou, je me devais d'immortaliser cette Honda S800 cabriolet blanche. Apparue dans Panade à Champignac, de Franquin, elle tint un rôle non-négligable dans les premiers albums de Fournier. A la fin de L'abbaye truquée, elle finit dans un fossé et ensuite, le groom conduisit une R5... Mais elle réapparu une ultime fois, quinze ans après, dans un mini-récit (publié dans La jeunesse de Spirou.)
Et pendant ce temps, à chaque coin de pelouse, il y avait des anciennes en double-file. Parfois, le propriétaire ne savait pas où il était censé aller ou bien, il disait bonjour à la compagnie. En théorie, c'était limité à 30, mais les propriétaires de cette Maserati roulaient visiblement plus vite que cela...
Vente Bonhams
A ce moment-là, j'avais pris tellement de photos que la batterie de mon Lumix était déchargée !
C'était avec mon portable que j'immortalisais la vente Bonhams. Par rapport à celle d'Aguttes, il y avait davantage de cohérence : 90% des voitures étaient des cabriolets européens des années 50, 60, 70. Ca n'empêcha pas un succès modeste : 20 ventes sur 41, dont 5 en-dessous du prix attendu.
A mon avis, le marché paye ses délires. Par exemple, lorsque j'avais essayé une Porsche 356, en 2013, elles valaient entre 40 000€ et 50 000€. Aujourd'hui, il n'est pas rare de voir des 356 B ou C n'ayant rien de particulier à 80 000€, voire 100 000€ ! Les prix sont complètement déconnectés de la diffusion du modèle et de son état. En face, il y a des speculateurs, persuadés qu'ils pourront la revendre le double. Forcément, la bulle finit par crever...
On a évoqué un peu plus haut Marcello Gandini. Chez Bertone, il avait succédé à Franco Scaglione. Voici l'une des créations de Scaglione : l'Arnolt-Bristol. En 1954, l'Américain "Wacky" Arnolt (déjà commendataire de l'Arnolt-MG) demanda à Bertone de lui carrosser des Bristol 404. Le négociant espérait en vendre 200. En 1959, le compteur restait bloqué à 85 et il jeta l'éponge.
Les Peugeot Eclipse sont rares. En plus, cette 402 à restaurer possédait une calandre unique (très Alfa Romeo...)
L'Alfa Romeo 6C 2500 fut lancée en 1938. La production reprit après la guerre, mais avec so châssis séparé, elle avait du mal à masquer ses rides. Qui plus est, le constructeur Milanais voulait abandonner les grosses cylindrées pour se concentrer sur l'access premium (sur pression de son actionnaire étatique.) Sauf erreur, la 6C 2500 se vendit à dose homéopathique jusqu'en 1952. Il y eu pourtant une 6C 3000 (1948-1954.) Il fallu attendre 1962 et la 2600 pour revoir un 6-cylindres chez Alfa Romeo...
Plus rare que la Jolly : la Fiat 500 Elegance ! Ce concept-car fut exposé au salon de Turin 1965.
L'espace club
Pas grand monde, le samedi, à l'espace dédié aux clubs !
Juste ces quelques rods Ford '32 et '34. Qui étaient par ailleurs splendides.
Mon tour était terminé et cela tombait bien, car la carte-mémoire de mon téléphone était saturée !
Gag : en sortant de la vente aux enchères Aguttes, je suis tombé sur une affiche pour Chantilly Arts & Elegance, mon prochain reportage ! Ca aurait fait une belle ellipse... Encore que si c'était un film, le spectateur aurait trouvé cela un peu gros. Comme ces moments où le héros quitte un personnage secondaire, fait trois pas et un autre personnage l'aborde pour lui annoncer la suite du programme...
La ville de Chantilly, je n'y étais allé qu'une seule fois. Je ne connaissais donc pas le chemin, mais pas de problème : tout était panneauté, à 30km à la ronde ! Et bien sûr, dès que vous approchez, vous croisez des anciennes et des GT...
En tout cas, sur l'organisation, rien à dire. On sentait que c'est une machine bien rodée. Remise des accréditations, parking média... Tout était bien indiqué, le personnel était serviable (quitte à devancer vos demandes.) Ah, si tous les évènements étaient aussi bien organisé que Chantilly Arts & Elegance...
En deux jours, j'ai pris près d'un milliers de photos. Voici donc un premier best of, consacré au samedi.
Le samedi, c'était la mise en place (qui était néanmoins ouverte également au public.) J'adore ces ambiances, lorsque certaines voitures sont drapées, que les monteurs sont là. Sur le stand Ferrari, par exemple, vous aviez alors juste ces deux voitures devant un stand désert.
C'est plus intime, moins lisse... Ce qui est paradoxal, pour quelqu'un comme moi, qui aime bien lorsque les parcours sont fléchés !
Matra !
Les premières anciennes que j'ai vu, ce sont ces Matra, placées autour de la statue équestre de la terrasse du connétable.
Dans les années 90, Matra avait restauré nombre de ses voitures de compétition. Elles écumaient les grands rendez-vous de l'époque... La MS650 victorieuse au Tour de France 1971 avec Gérard Larrousse (qui faisait d'ailleurs parti des jurés de Chantilly Arts & Elegance) fut exposée à Bagatelle 1994.
Et puis, j'avais été marqué par la MS120D de 1972, présente à Bagatelle 1996. C'était l'ultime F1 Matra. A Charade, Chris Amon était en tête... Ca aurait été la première victoire "Matra/Matra", qui plus est en France... Hélas, il eu une crevaison lente et il laissa Jackie Stewart s'imposer. Gérard Ducarouge accusa le Néo-zélandais d'avoir trop pris les trottoirs, d'où sa crevaison. Good Year reconnu ensuite que l'Ecossais avait des pneus durs comme la pierre... De mémoire, il y avait écrit "Amon" sur le flanc gauche et "Beltoise" sur le flanc droit. Pourtant, Jean-Pierre Beltoise n'a jamais piloté la MS 120D, y compris hors-championnat. Si quelqu'un a la réponse...
Notez que ni la MS650, ni la MS120D ne sont là, mais je préférais rêver des absentes...
D'une monoplace Française à une autre, voici La DS E-Tense FE19 que j'ai vu rouler en mai dernier, lors de l'ePrix de Paris... A moins qu'il ne s'agisse de la maquette, qui était exposée au Village Allianz...
La livré noir et or me rappelle les Jordan/Peugeot, lors de l'arrivée de "Be on Hedge", en 1996. Hasard ou coïncidence ?
En tout cas, la semaine prochaine, Jean-Eric Vergne pourrait devenir le premier double-champion de Formule e. C'est aussi un symbole de la consolidation de la discipline, avec l'émergence de vrais experts ; exit les touristes et les mercenaires. Cette saison, il y a eu 13 courses ; un record. L'an prochain, il y en aura 14. On note aussi que les nouveau circuit font 2,8km de long (à l'origine, c'était des tourniquets de 1,5km.) Le changement de voiture à mi-course a disparu cette année. Bref, le niveau de compétitivité monte en flèche.
Concours d'élégance
On reste chez DS avec ce concept-car X E-Tense. J'imagine qu'il s'agissait d'une interprétation routière de la Formule e. C'était étonnant, ce cockpit de monoplace pour le pilote, tandis que le passager disposait d'une vraie bulle.
Autre concept-car étonnant : cette ID.Buggy de Volkswagen. Une interprétation moderne et électrique de la Manx Meyers (qui n'était pas citée dans le communiqué.)
Troisième concept-car, troisième voiture électrique et troisième concept distinct. Cette Honda e fut d'abord exposé à Genève, en début d'année. Il s'agissait d'une évolution de l'EV Concept de 2015, plus proche de la série. Le style s'inspire de la première Civic.
La mise en production est imminente. Nicolas Meunier a conduit une e de pré-série, pour Challenges. Il y a déclaré qu'elle est aussi agréable à conduire qu'elle est mignonne. Cette petite e a attisé ma curiosité, elle attire désormais mon attention...
L'Aston Martin DB4 GT Zagato Continuation. Le modèle original fut produit à vingt exemplaires, en 1960, alors qu'Aston Martin en avait prévu 25. En 1988, quatre unités supplémentaires furent produites et carrossées chez Zagato, les Sanction II. Zagato avait deux carrosseries inutilisées. En 2000, Aston Martin leur donna un châssis ; ce furent les Sanction III. Cette fois-ci, Aston Martin prévoit de construire dix-neuf Continuation. A terme, il existera donc plus de DB4 GT Zagato de construction moderne, que d'originales !
Notez tout de même que ces Continuation sont assemblées à Newport Pagnell, à la main. Et dans le respect de l'original (du coup, elle ne sont pas immatriculables.)
Le prochain projet, ce sera une série de vingt-cinq DB5 transformées comme celles de Goldfinger !
Concours d'état
L'épreuve-reine, c'était le Concours d'état. Les voitures étaient jugées sur leur état, mais aussi sur l'intérêt du modèle, son historique, etc.
Certains constructeurs disposaient d'un stand, face à la pelouse. Grosso modo, la pelouse était dédiée aux anciennes et le stand, aux modernes.
Chez Bugatti, une Grand Prix, une 57 S et une EB110 faisaient face à des Chiron, encore drapées.
Evidemment, Voisin n'avait pas de stand moderne. En 1906, Gabriel Voisin se brouilla avec Louis Blériot et il racheta son entreprise. Il s'associa avec son frère, Charles et créa Voisin Frères. Charles Voisin mourut lors d'un accident de voitures, en 1912. Gabriel Voisin, lui, produisit des avions militaires, lors de la Première Guerre Mondiale. A l'instar d'Orville Wright, il fut horrifié de voir ses créations semer la mort... Mais il attendit l'armistice pour avoir des scrupules. Après une tentative de reconversion dans le préfabriqué (36 ans avant Algeco), il se lança dans l'automobile.
Voisin Frères devint Avions Voisin, en 1919. C'est ce centenaire qui était fêté à Chantilly.
Le Biscooter et l'étonnant utilitaire 6-roues (deux des dernières créations de Gabriel Voisin) furent respectivement exposées à Rétromobile en 2010 et 2014.
J'avais déjà croisé certaines de ces Voisin. Rien d'étonnant : Avions Voisin a toujours eu une production confidentielle. Gabriel Voisin était avant tout un ingénieur, voire un chercheur. Il se souciait avant tout de technique et ça lui joua des tours.
Au début des années 30, il connu une première mauvaise passe. L'essentiel de sa structure compétition, notamment André Lefèbvre) parti alors chez Citroën.
En 1938, second trou d'air. Cette fois-ci, un groupe d'investisseur prit les commandes et le fondateur fut muté au bureau d'études. Ces investisseurs tentèrent d'employer des moteurs Graham-Paige et de rationaliser la production. La guerre mit fin à l'aventure.
Bien que septuagénaire, Voisin tenta de rebondir après la guerre. Son Biscooter fut produit sous licence en Espagne. Des tentatives de Biscooter 4 places ou de Biscooter à carrosserie plastique firent long feu et il prit sa retraite à la fin des années 50.
Notez que cette C15, reconnaissable à sa livré art-déco était présente à Bagatelle, en 1994. Le catalogue la présentait comme une ex-Le Corbusier (un proche de Gabriel Voisin.) Pourtant, à Chantilly, elle est décrite comme une ex-Gabriel Voisin. Qui dit vrai ?
En guise de golfette, les manutentionnaires d'Aston Martin utilisait cette Mini Moke. Manutentionnaires qui étaient très, très Britanniques...
Et donc, voici le stand Aston Martin :
Walter Owen Bentley connu une entrée mouvementée dans la vie active. Après un apprentissage dans le ferroviaire, il fut pilote moto, puis il devint chauffeur de taxi, tenta d'importer des voitures avec son frère, puis il conçu des moteurs d'avions durant la guerre.
Enfin, en 1919, il fonda Bentley Motors. W.O. Bentley était un bon ingénieur, mais un piètre businessman. Dès 1927, il du céder les commandes à Woolf Bornato (l'homme des victoires au Mans.) Malgré cela, en 1930, Bentley Motors fit faillite. L'année suivante, Rolls-Royce racheta la marque et W.O. Bentley eu un statut de porte-parole. En 1935, il rompu son contrat avec Rolls-Royce et reprit Lagonda. En 1947, il dessina le fameux 6 cylindres qui allait équiper les Aston Martin DB... Car faute de capitaux, il du vendre à David Brown. Il réapparut chez Armstrong-Siddeley, où il créa la Sapphire. Hélas, ce fut le champ du cygne de la marque, qui implosa en 1958.
Bentley était présent et pour ce centenaire, il rendait hommage à toutes les Bentley, du Bentayga à la Continental...
Y compris l'époque Vickers, où Bentley se contentait d'apposer son "B" ailé sur des Rolls-Royce et agiter des photos sépias de sa gloire passée...
Il y avait également une poignée de McLaren de course. Dont cette 650S GT3 aux couleurs du portail chinois Ali Baba.
Une M8C Cosworth, sponsorisée par Suzuki (!) Elle remporta une épreuve d'Interseries, en Suède.
A cet instant, le propriétaire faisait l'article au jury.
La McLaren M3A de Patsy Burt. A son volant, la Britannique gagna des courses de côte, puis elle remporta le championnat sprint, en 1970.
Notez qu'elle était à vendre, à Rétromobile 2016.
Une brochette de supercars des années 2000. Eh oui, la Lexus LFA est désormais une voiture de collection. Dire que j'avais été invité à son lancement... Je viens de gagner une poignée de cheveux blancs, là !
On restait dans les supercars avec cette seconde EB110. Elle introduisait un hommage à Marcello Gandini. Au début des années 90, il était l'auteur de trois des plus extravangantes supercars : l'EB110, la Diablo et la Cizeta V16...
L'un des chefs d'oeuvre de Gandini, c'était la Countach. Le prototype original a été perdu et cette LP400 de 1975 est donc l'une des premières survivantes...
Sur YouTube, il existe un documentaire US (60 Minutes) de 1987 sur Lamborghini. On y voit Ferruccio Lamborghini parader avec son tracteur Lamborghini et sa Countach (alors qu'il n'était déjà plus propriétaire ni des tracteurs, ni des voitures), Valentino Balboni roulant à tombeau ouvert près de Bologne ou Daniele Audetto jouant les frimeurs de supermarché (même Aldo Maccione serait plus sobre.) Le tout avec une usine Lamborghini façon caverne d'Ali Baba... Une époque révolue, à regarder absolument.
Quelques délires de Gandini, lorsqu'il était chez Bertone : la Ferrari 308 Rainbow, la Citroën GS Camargue (oui, sur base GS !) et cette A112 Runabout, une proposition très radicale de remplaçante pour la Fiat 850 Spider.
Et puis, il y avait ce buggy... Une Manx ? Non, la Shake (1970) était basée sur la Simca 1000 !
De toute façon, à l'époque, Bruce Meyers se débattait avec l'IRS (le fisc US.) Il n'avait donc guère le temps de s'occuper de ceux qui avait copié sa création...
Au milieu de tout cela, cette Miuria (en l'occurrence une P400 S de 1969) semblait presque normale...
Quelques GT des années 50, en carrosserie d'origine. Là encore, à côté du reste du plateau, elle semblerait presque fadasse...
Cette voiture bleue capta mon attention.
Jusqu'à la fin des années 50, les Ferrari de route étaient presque toutes des modèles uniques. Carrosseries et moteurs évoluaient quasiment en permanence. De plus, il était possible de greffer le V12 de son choix dans la carrosserie désirée. Enzo Ferrari tenta de rationaliser cela. Mais il fallu attendre la 250 GT cabriolet California série 2 (1958) pour qu'un même modèle soit vraiment dupliquer.
L'autre particularité, c'était qu'au début des années 50, presque tous les carrossiers Italiens s'occupaient des Ferrari. Ce n'est que vers 1955 qu'Enzo Ferrari adouba Pininfarina. Aussi, cette 342 America (1952) possédait une carrosserie signée Vignale.
Chez Tesla, le plus "rétro", c'est la Roadster. Tant qu'à faire, ils auraient du en apporter une rouge et habiller un mannequin en "starman"...
J'ai été un des premiers Français à m'assoir dans une Tesla... Il faut dire que le N°2 de Tesla France, c'était Simon Rochefort, l'ancien responsable de la chronique "VE" du Blog Auto. D'après la légende, il savait que Martin Eberhard allait venir à Top Marques 2008, avec la Roadster. Il lui avait foncé dessus, avec un CV, alors que la présence de la marque en Europe n'était encore qu'un projet !
En tout cas, dès que Tesla France faisait quelque chose, Rochefort prévenait Christophe Labedan, qui prévenait toute la rédaction du Blog ! Et c'est comme ça que j'ai pu voir la Roadster quelques fois et même la conduire...
Ces Porsche 917, c'étaient des vraies, pas de Racing Legend Car ! Une 917, c'est déjà rare. Alors trois (la troisième était bâchée)... Et à une semaine de Goodwood, chapeau !
Sans transition, nous revoilà dans les années 90-2000, avec ces quelques GT.
La Corvette ZR1 rouge fut pilotée par John Paul Jr. A la fin des années 70, son père, pilote d'IMSA, remarqua que son fils avait un bon coup de volant. John Paul Jr fut pilote, mécano... Et passeur de drogue pour son père. En 1979, Junior se fit chopper par les douanes. Ca ne l'empêcha pas de remporter le championnat IMSA 1982, ni de s'imposer en CART en 1983 ! Son père abattit un indic' durant cette même année 1983, mais le procès traina en longueur et Jr continua sa carrière. En 1986, le fils fut condamné pour trafic de drogue. Il retourna en IMSA et en CART, à sa sortie de prison. On voit bien qu'à l'instar d'Al Unser Jr aujourd'hui, le paddock a du mal à écarter les brebis galeuses. Cette 'Vette ZR1 de 1995 témoigne du passage de Paul Jr au Mans, en 1995. Lors de la scission CART-Indycar, il opta pour la seconde et fit les beaux jours de l'Indy Racing League. Jusqu'à ce jour de 2001, où il fut diagnostiqué avec la maladie de Huntington.
Après la Shadow DN5 de Rétromobile et l'AX Superproduction de Born Paris XV, voici une troisième voiture de course ex-Jean-Pierre Jarier !
En l'occurrence, une Porsche 911 GT1 de 1997. Labre avait préparé cette voiture en vue des 24 heures du Mans 1998. Mais les nouvelles 911 '98 et les Mercedes-Benz CLK GTR '98 avaient monté la barre si haut que la GT1 fut non-qualifiée. "Godasse de plomb" participa néanmoins à la classique mancelle, au volant d'une 911 GT2.
Notez le sponsoring de PlayStation. Sauf erreur, c'était l'une de ses toutes premières opérations. On était loin des budgets de la Gran Turismo Academy...
Un alignement très original de vieilles Japonaises. Ils auraient du demander à Nissan France et à Subaru France de contribuer...
Et en tant que fan de Spirou, je me devais d'immortaliser cette Honda S800 cabriolet blanche. Apparue dans Panade à Champignac, de Franquin, elle tint un rôle non-négligable dans les premiers albums de Fournier. A la fin de L'abbaye truquée, elle finit dans un fossé et ensuite, le groom conduisit une R5... Mais elle réapparu une ultime fois, quinze ans après, dans un mini-récit (publié dans La jeunesse de Spirou.)
Et pendant ce temps, à chaque coin de pelouse, il y avait des anciennes en double-file. Parfois, le propriétaire ne savait pas où il était censé aller ou bien, il disait bonjour à la compagnie. En théorie, c'était limité à 30, mais les propriétaires de cette Maserati roulaient visiblement plus vite que cela...
Vente Bonhams
A ce moment-là, j'avais pris tellement de photos que la batterie de mon Lumix était déchargée !
C'était avec mon portable que j'immortalisais la vente Bonhams. Par rapport à celle d'Aguttes, il y avait davantage de cohérence : 90% des voitures étaient des cabriolets européens des années 50, 60, 70. Ca n'empêcha pas un succès modeste : 20 ventes sur 41, dont 5 en-dessous du prix attendu.
A mon avis, le marché paye ses délires. Par exemple, lorsque j'avais essayé une Porsche 356, en 2013, elles valaient entre 40 000€ et 50 000€. Aujourd'hui, il n'est pas rare de voir des 356 B ou C n'ayant rien de particulier à 80 000€, voire 100 000€ ! Les prix sont complètement déconnectés de la diffusion du modèle et de son état. En face, il y a des speculateurs, persuadés qu'ils pourront la revendre le double. Forcément, la bulle finit par crever...
On a évoqué un peu plus haut Marcello Gandini. Chez Bertone, il avait succédé à Franco Scaglione. Voici l'une des créations de Scaglione : l'Arnolt-Bristol. En 1954, l'Américain "Wacky" Arnolt (déjà commendataire de l'Arnolt-MG) demanda à Bertone de lui carrosser des Bristol 404. Le négociant espérait en vendre 200. En 1959, le compteur restait bloqué à 85 et il jeta l'éponge.
Les Peugeot Eclipse sont rares. En plus, cette 402 à restaurer possédait une calandre unique (très Alfa Romeo...)
L'Alfa Romeo 6C 2500 fut lancée en 1938. La production reprit après la guerre, mais avec so châssis séparé, elle avait du mal à masquer ses rides. Qui plus est, le constructeur Milanais voulait abandonner les grosses cylindrées pour se concentrer sur l'access premium (sur pression de son actionnaire étatique.) Sauf erreur, la 6C 2500 se vendit à dose homéopathique jusqu'en 1952. Il y eu pourtant une 6C 3000 (1948-1954.) Il fallu attendre 1962 et la 2600 pour revoir un 6-cylindres chez Alfa Romeo...
Plus rare que la Jolly : la Fiat 500 Elegance ! Ce concept-car fut exposé au salon de Turin 1965.
L'espace club
Pas grand monde, le samedi, à l'espace dédié aux clubs !
Juste ces quelques rods Ford '32 et '34. Qui étaient par ailleurs splendides.
Mon tour était terminé et cela tombait bien, car la carte-mémoire de mon téléphone était saturée !
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