Cheval de nuit
Une Ford Mustang, à l'endroit exact (à 100m près) de là où j'avais vu un camion remplis de Mustang !
Sur ce blog, il y a pas mal de Mustang. Plus rarement, je croise des Camaro. Pour le reste, c'est keud ou presque ! La Mustang, c'était une voiture Américaine recherchée dans les années 80-90. Les collectionneurs d'alors voulaient se prendre pour Frank Bullitt ou Jean-Louis Duroc... Les gens de ma génération, ils rêvent davantage de Pontiac Firebird noires (façon K2000), de GMC Suburban et autres youngtimers yankee des années 80-90. Alors pourquoi ne voit-on que des Mustang ? A mon avis, l'explication, c'est que les prix aux USA ont augmenté. Comptez 10 000$ voire 15 000$ pour une Firebird de la pire époque. Et paradoxalement, parce qu'acheter une ancienne aux USA, c'est devenu facile !
Des voitures Américaines, dans les années 80, on pouvait en trouver. Il y avait celles des GIs stationnés en Allemagne. Celles importées en Belgique ou en Suisse. Sans oublier les Dodge Barreiros Espagnoles (dont le Batman de 1989, tourné en Grande-Bretagne, fit une grande consommation...) Mais le puriste, il veut SA voiture !
Dans les années 80, vous trouviez des Mustang 1 pour 2000$, voire 3000$. Les voitures sur la cote Est étaient rongées par le sel et la neige, l'hiver. Et puis, dans les nombreux meetings d'anciennes, les prix étaient plus chers (car le vendeur était conscient de ce qu'il vendait...) Les plus courageux allaient dans le Mid-West. Faute de cartes de crédit international, vous deviez payer en cash. Il fallait ensuite la ramener par la route. Puis le bateau la déposait au Havre. Et là, les ennuis débutaient... Déjà, jusqu'en 1989, il était interdit de sortir plus de 10 000 frs (soit à peu près 1000$ de l'époque.) En plus, comment prouver la valeur de votre voiture (afin de calculer la TVA) si vous payiez par cash ? Il y avait même des banquiers naïfs qui signaient des remises d'espèces de complaisance et autres chèques de banque antidatés... Et les comiques qui débarquaient à Anvers et tentaient de berner les douanes volantes... Les douaniers, lorsqu'ils voyaient une Américaine, ils dégainaient d'emblée le carnet de PV et le stylo. Ils étaient sûr qu'ils allaient servir... Il n'y avait pas encore de CG collection. Donc, il fallait obtenir une homologation à titre individuel. Sur une Mustang, lorsque vous tournez, c'est tout le bloc arrière qui clignote. Alors que la législation imposait qu'à l'arrêt, les deux blocs s'illuminent. Il fallait donc refaire le faisceau... Et puis, il y avait les ceintures de sécurité. Elles avaient des étiquettes en tissus. L'astuce, c'était d'aller à la casse, de découdre les étiquettes d'une épave et de les recoudre sur votre Mustang. Bien sûr, les Mines connaissait le truc... A l'arrivée, il fallait au moins trois mois pour enfin rouler avec un véhicule immatriculé. Et le coût total d'acquisition était le double, voire le triple, du prix d'achat... Ca, vous l'aimiez encore plus, votre Mustang 1 !
En bonus, le même soir, une autre Ford, à peine plus jeune...
Sur ce blog, il y a pas mal de Mustang. Plus rarement, je croise des Camaro. Pour le reste, c'est keud ou presque ! La Mustang, c'était une voiture Américaine recherchée dans les années 80-90. Les collectionneurs d'alors voulaient se prendre pour Frank Bullitt ou Jean-Louis Duroc... Les gens de ma génération, ils rêvent davantage de Pontiac Firebird noires (façon K2000), de GMC Suburban et autres youngtimers yankee des années 80-90. Alors pourquoi ne voit-on que des Mustang ? A mon avis, l'explication, c'est que les prix aux USA ont augmenté. Comptez 10 000$ voire 15 000$ pour une Firebird de la pire époque. Et paradoxalement, parce qu'acheter une ancienne aux USA, c'est devenu facile !
Des voitures Américaines, dans les années 80, on pouvait en trouver. Il y avait celles des GIs stationnés en Allemagne. Celles importées en Belgique ou en Suisse. Sans oublier les Dodge Barreiros Espagnoles (dont le Batman de 1989, tourné en Grande-Bretagne, fit une grande consommation...) Mais le puriste, il veut SA voiture !
Dans les années 80, vous trouviez des Mustang 1 pour 2000$, voire 3000$. Les voitures sur la cote Est étaient rongées par le sel et la neige, l'hiver. Et puis, dans les nombreux meetings d'anciennes, les prix étaient plus chers (car le vendeur était conscient de ce qu'il vendait...) Les plus courageux allaient dans le Mid-West. Faute de cartes de crédit international, vous deviez payer en cash. Il fallait ensuite la ramener par la route. Puis le bateau la déposait au Havre. Et là, les ennuis débutaient... Déjà, jusqu'en 1989, il était interdit de sortir plus de 10 000 frs (soit à peu près 1000$ de l'époque.) En plus, comment prouver la valeur de votre voiture (afin de calculer la TVA) si vous payiez par cash ? Il y avait même des banquiers naïfs qui signaient des remises d'espèces de complaisance et autres chèques de banque antidatés... Et les comiques qui débarquaient à Anvers et tentaient de berner les douanes volantes... Les douaniers, lorsqu'ils voyaient une Américaine, ils dégainaient d'emblée le carnet de PV et le stylo. Ils étaient sûr qu'ils allaient servir... Il n'y avait pas encore de CG collection. Donc, il fallait obtenir une homologation à titre individuel. Sur une Mustang, lorsque vous tournez, c'est tout le bloc arrière qui clignote. Alors que la législation imposait qu'à l'arrêt, les deux blocs s'illuminent. Il fallait donc refaire le faisceau... Et puis, il y avait les ceintures de sécurité. Elles avaient des étiquettes en tissus. L'astuce, c'était d'aller à la casse, de découdre les étiquettes d'une épave et de les recoudre sur votre Mustang. Bien sûr, les Mines connaissait le truc... A l'arrivée, il fallait au moins trois mois pour enfin rouler avec un véhicule immatriculé. Et le coût total d'acquisition était le double, voire le triple, du prix d'achat... Ca, vous l'aimiez encore plus, votre Mustang 1 !
En bonus, le même soir, une autre Ford, à peine plus jeune...
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