Ça fait rêver !
Un feu rouge dans une banlieue quelconque. Mon regard est attiré par une affiche, devant un taxi-phone. Ace Money Transfer organise visiblement un concours avec "une voiture 800cm3" à gagner. Compte tenu des caractères arabes, la voiture est donc une Pak-Suzuki Mehran ! Ça, c'est du gros lot ! Contrairement à sa cousine Maruti 800, cette Suzuki Alto est toujours produite, après 30 années de carrière au Pakistan. Seule concession à la modernité : un moteur aux normes Euro 2 ! Prix : 769 000 roupies pakistanaises (soit 5 100€, pas vraiment une affaire.) Et si vous gagnez ? Ace Money Transfer vous en expédie une jusqu'en France ?
Il y a quelques années, au salon de la sous-traitance industrielle, il y avait un stand "invest in Pakistan". J'en ai gardé le badge (ci-dessous.) Mon chef avait rigolé quand je lui avait montré la plaquette... Le Pakistan, c'est un pays instable politiquement, économiquement et socialement, de manière récurrente. En prime, il manque de savoir-faire industriel. Une PME, comme celle où je bossais, ne pouvait pas se permettre de jouer les formateurs de ses futurs employés...
Remarquez, il y a des gens qui adorent ce genre de pays. On pense bien sûr aux businessmen un peu louche. Ils savent que dans un pays autoritaire, lorsque l'on est copain avec les bonnes personnes, toutes les portes s'ouvrent. Et aucun risque de croiser le Trésor Public, la DGCCRF ou l'inspection du travail... Il y a aussi les seconds couteaux. Ils sont largués en Europe, alors ils préfèrent aller dans des pays où la barre est moins haute et passer pour un nabab... Et enfin, vous avez les aventuriers. Eux, en fait, ils s'intéressent moyennement à l'argent. Ce qu'ils veulent avant tout, c'est du danger, y compris physique. Pourtant, Abraham Maslow nous avait enseigné que la sécurité, c'est un besoin fondamental. Mais d'autres n'aiment vivre que dans le risque.
Il y a quelques années, au salon de la sous-traitance industrielle, il y avait un stand "invest in Pakistan". J'en ai gardé le badge (ci-dessous.) Mon chef avait rigolé quand je lui avait montré la plaquette... Le Pakistan, c'est un pays instable politiquement, économiquement et socialement, de manière récurrente. En prime, il manque de savoir-faire industriel. Une PME, comme celle où je bossais, ne pouvait pas se permettre de jouer les formateurs de ses futurs employés...
Remarquez, il y a des gens qui adorent ce genre de pays. On pense bien sûr aux businessmen un peu louche. Ils savent que dans un pays autoritaire, lorsque l'on est copain avec les bonnes personnes, toutes les portes s'ouvrent. Et aucun risque de croiser le Trésor Public, la DGCCRF ou l'inspection du travail... Il y a aussi les seconds couteaux. Ils sont largués en Europe, alors ils préfèrent aller dans des pays où la barre est moins haute et passer pour un nabab... Et enfin, vous avez les aventuriers. Eux, en fait, ils s'intéressent moyennement à l'argent. Ce qu'ils veulent avant tout, c'est du danger, y compris physique. Pourtant, Abraham Maslow nous avait enseigné que la sécurité, c'est un besoin fondamental. Mais d'autres n'aiment vivre que dans le risque.
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