Sister moon
La nuit est toujours propice aux scènes insolites. D'une part, il y a moins de monde dans les rues, dont on les repère plus facilement. Et d'autre part, comme il y a moins de monde, certains sont davantage prompt à se lâcher. Une fois, j'avais vu une Ferrari 512 BB "garée" en plein milieu d'un carrefour parisien.
Cette fois, c'est une Lamborghini Huracan, immatriculée en Allemagne, qui se gare sur une place de livraison. Puis le propriétaire sort et s'engouffre dans ce bar-brasserie encore ouvert (pour acheter des cigarettes ?)
En tout cas, ce rade n'est pas très glamour... On est loin des décors de rêve dans lesquels on s'imagine que les GT évoluent en permanence...
Une Huracan grise, cela me fait penser à celle que j'avais testé, avec Pirelli, le week-end du 13 novembre 2015. Oui, le week-end des attentats de Paris. Qui se sont produits pas très loin de l'endroit où j'ai photographié cette Lamborghini, d'ailleurs. Ce week-end là, j'avais eu l'impression d'avoir trahi ma ville. Paris pleurait ses morts et moi, je faisais vroum-vroum sur le circuit Paul Ricard. En plus, il faisait beau. Quand je suis rentré, j'étais légèrement bronzé. J'avais passé une belle journée, au lieu de pleurer avec les autres. Je n'étais pas le seul à être mal à l'aise. Je crois qu'on étais tous pressés de rentrer sur Paris.
Cette fois, c'est une Lamborghini Huracan, immatriculée en Allemagne, qui se gare sur une place de livraison. Puis le propriétaire sort et s'engouffre dans ce bar-brasserie encore ouvert (pour acheter des cigarettes ?)
En tout cas, ce rade n'est pas très glamour... On est loin des décors de rêve dans lesquels on s'imagine que les GT évoluent en permanence...
Une Huracan grise, cela me fait penser à celle que j'avais testé, avec Pirelli, le week-end du 13 novembre 2015. Oui, le week-end des attentats de Paris. Qui se sont produits pas très loin de l'endroit où j'ai photographié cette Lamborghini, d'ailleurs. Ce week-end là, j'avais eu l'impression d'avoir trahi ma ville. Paris pleurait ses morts et moi, je faisais vroum-vroum sur le circuit Paul Ricard. En plus, il faisait beau. Quand je suis rentré, j'étais légèrement bronzé. J'avais passé une belle journée, au lieu de pleurer avec les autres. Je n'étais pas le seul à être mal à l'aise. Je crois qu'on étais tous pressés de rentrer sur Paris.
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