Graff Racing : présent et futur...
Suite et fin de cette présentation des nouveaux locaux du Graff Racing.
Grâce à Eric Trouillet, l'équipe connait un second souffle. En 2013, elle poursuit en GT-FFSA et en Carrera Cup France. Néanmoins, en 2014, une Porsche 911 GT3 Cup est alignée en V de V Tourisme. Une 997 GT3 R débute en Blancpain et surtout, l'équipe aligne une Ligier JS53 Evo en V de V Endurance Proto. En 2015, le Graff profite de l'arrivée des Ligier JS P3 pour débarquer en ELMS, tout en continuant en V de V Endurance Proto. En 2016, l'équipe s'offre une Norma M20 pour le V de V Endurance Proto, remplacée depuis par une M30. Surtout, en 2017, elle passe au LMP2 avec une Oreca. Elle trône dans l'entrée de la partie atelier du bâtiment...
Le soir de l'inauguration des nouveaux locaux, il y a deux voitures près du podium. Celle de gauche est la Norma M30 de V de V Endurance et celle de droite est une Ligier JS P3 d'ELMS.
Mais la star, c'est la voiture dans l'entrée. L'Oreca-Gibson 2e du LM P2 (et 6e au scratch) lors des 24 heures du Mans 2018. Un sacré succès lorsque l'on repense à où en était le Graff Racing avant la reprise par Trouillet...
Le trophée était placé juste derrière la voiture (et non dans la salle des trophées), histoire que les invités le voit bien...
Actuellement, l'équipe possède sept voitures. Trois sont encore dans l'ancien atelier, à 500 mètres de là (notamment les voitures qui courent sous l'enseigne G-Drive.) Trois et trois, cela fait six ! La septième, une autre Oreca LMP2, elle est à l'écart. Il s'agit de la victoire accidentée aux essais de Spa et entièrement reconstruite. En fait, l'équipe a couru l'épreuve avec une autre voiture, construite dans la nuit !
L'endurance se porte bien. J'ai pu le constater de visu, les constructeurs de protos comme Oreca, Onroak/Ligier et Norma ont une activité soutenue. Il y a pas mal de structure privées. Rien qu'ELMS, il y a quatorze équipes en LMP2. Le souci du Graff Racing, c'est de n'est qu'un de ces "quatorze".
D'où le prochain objectif : passer un cran au-dessus et viser la victoire générale au Mans. Un constructeur voudrait faire du Graff Racing, son équipe "usine". D'où ce déménagement dans 10 000m². Et comme me l'a fait remarquer un invité, la partie que l'on a visité (bureaux, atelier et magasin) couvre à peine la moitié de cette surface. L'autre moitié des bâtiments sont donc vides, près à être équipé (banc moteur ? autoclave ?)
Qui dit soirée, dit invités de marque. 300 personnes ont fait le déplacement, notamment des clients de Trouillet. J'étais tout seul à la table "presse". Alors ils y ont assis les retardataires. Et qui vois-je arriver ? Eric Van de Vyver et sa troupe (un peu réduite, j'y reviendrai...) !
Il y avait surtout Norbert Santos, cofondateur de Norma Auto Concept. Le prof du sud-ouest devenu constructeur de protos. Le "Ma" de Norma, c'est Marc Doucet. Un pilote, proche de Santos, mort en course en 1982. Notez qu'en 2017, Gilles Duqueine a racheté sa société, devenu "Norma Automotive" en 2018.
Hughes de Chaunac, déjà croisé lors de la remise des prix de la Carrera Cup France.
M. Oreca a tenu à poser avec Eric Trouillet et Pascal Rauturier, le tandem à la tête du Graff Racing :
Et parmi les pilotes, voici Vincent Capillaire. Ce Sarthois a couru en Asia Formula Renault, en Formula Le Mans, en Euro Nascar, en Renault Sport Trophy... Il a gagné le V de V Endurance Series et été un des premiers pilotes du retour d'Alpine.
Mais ce qui l'a rendu célèbre, c'est son bras ! Aux 24 heures du Mans, Capillaire est dans les stands lorsqu'il voit passer la Toyota de Kamui Kobayashi. Il lève le bras pour l'encourager. L'ex-pilote de F1 l'aurait pris pour un commissaire des stands lui faisant signe que la piste était libre. Or, il y avait un feu rouge à la sortie des stands. Le Japonais pila, cala et cela endommagea le système hybride de la Toyota. D'où son abandon.
Pour moi, cela semble une histoire très fumeuse. L'année précédente, en 2016, Kazuki Nakajima avait été trahi par son turbo, alors qu'il menait, à 6 minutes du but ! Voiture pas fiable et/ou pilotes Japonais ne sachant pas ménager la mécanique, ça la fiche mal. D'où ce story-telling qui permettait de blâmer un élément extérieur, non-Japonais de surcroit. L'ACO qui faisait face au retrait d'Audi et à celui annoncé de Porsche, valida l'histoire. Et voilà le malheureux Capillaire cloué au pilori. Le salaud ! A cause de lui, Toyota a perdu les 24 heures du Mans 2017 !
Grâce à Eric Trouillet, l'équipe connait un second souffle. En 2013, elle poursuit en GT-FFSA et en Carrera Cup France. Néanmoins, en 2014, une Porsche 911 GT3 Cup est alignée en V de V Tourisme. Une 997 GT3 R débute en Blancpain et surtout, l'équipe aligne une Ligier JS53 Evo en V de V Endurance Proto. En 2015, le Graff profite de l'arrivée des Ligier JS P3 pour débarquer en ELMS, tout en continuant en V de V Endurance Proto. En 2016, l'équipe s'offre une Norma M20 pour le V de V Endurance Proto, remplacée depuis par une M30. Surtout, en 2017, elle passe au LMP2 avec une Oreca. Elle trône dans l'entrée de la partie atelier du bâtiment...
Le soir de l'inauguration des nouveaux locaux, il y a deux voitures près du podium. Celle de gauche est la Norma M30 de V de V Endurance et celle de droite est une Ligier JS P3 d'ELMS.
Mais la star, c'est la voiture dans l'entrée. L'Oreca-Gibson 2e du LM P2 (et 6e au scratch) lors des 24 heures du Mans 2018. Un sacré succès lorsque l'on repense à où en était le Graff Racing avant la reprise par Trouillet...
Le trophée était placé juste derrière la voiture (et non dans la salle des trophées), histoire que les invités le voit bien...
Actuellement, l'équipe possède sept voitures. Trois sont encore dans l'ancien atelier, à 500 mètres de là (notamment les voitures qui courent sous l'enseigne G-Drive.) Trois et trois, cela fait six ! La septième, une autre Oreca LMP2, elle est à l'écart. Il s'agit de la victoire accidentée aux essais de Spa et entièrement reconstruite. En fait, l'équipe a couru l'épreuve avec une autre voiture, construite dans la nuit !
L'endurance se porte bien. J'ai pu le constater de visu, les constructeurs de protos comme Oreca, Onroak/Ligier et Norma ont une activité soutenue. Il y a pas mal de structure privées. Rien qu'ELMS, il y a quatorze équipes en LMP2. Le souci du Graff Racing, c'est de n'est qu'un de ces "quatorze".
D'où le prochain objectif : passer un cran au-dessus et viser la victoire générale au Mans. Un constructeur voudrait faire du Graff Racing, son équipe "usine". D'où ce déménagement dans 10 000m². Et comme me l'a fait remarquer un invité, la partie que l'on a visité (bureaux, atelier et magasin) couvre à peine la moitié de cette surface. L'autre moitié des bâtiments sont donc vides, près à être équipé (banc moteur ? autoclave ?)
Qui dit soirée, dit invités de marque. 300 personnes ont fait le déplacement, notamment des clients de Trouillet. J'étais tout seul à la table "presse". Alors ils y ont assis les retardataires. Et qui vois-je arriver ? Eric Van de Vyver et sa troupe (un peu réduite, j'y reviendrai...) !
Il y avait surtout Norbert Santos, cofondateur de Norma Auto Concept. Le prof du sud-ouest devenu constructeur de protos. Le "Ma" de Norma, c'est Marc Doucet. Un pilote, proche de Santos, mort en course en 1982. Notez qu'en 2017, Gilles Duqueine a racheté sa société, devenu "Norma Automotive" en 2018.
Hughes de Chaunac, déjà croisé lors de la remise des prix de la Carrera Cup France.
M. Oreca a tenu à poser avec Eric Trouillet et Pascal Rauturier, le tandem à la tête du Graff Racing :
Et parmi les pilotes, voici Vincent Capillaire. Ce Sarthois a couru en Asia Formula Renault, en Formula Le Mans, en Euro Nascar, en Renault Sport Trophy... Il a gagné le V de V Endurance Series et été un des premiers pilotes du retour d'Alpine.
Mais ce qui l'a rendu célèbre, c'est son bras ! Aux 24 heures du Mans, Capillaire est dans les stands lorsqu'il voit passer la Toyota de Kamui Kobayashi. Il lève le bras pour l'encourager. L'ex-pilote de F1 l'aurait pris pour un commissaire des stands lui faisant signe que la piste était libre. Or, il y avait un feu rouge à la sortie des stands. Le Japonais pila, cala et cela endommagea le système hybride de la Toyota. D'où son abandon.
Pour moi, cela semble une histoire très fumeuse. L'année précédente, en 2016, Kazuki Nakajima avait été trahi par son turbo, alors qu'il menait, à 6 minutes du but ! Voiture pas fiable et/ou pilotes Japonais ne sachant pas ménager la mécanique, ça la fiche mal. D'où ce story-telling qui permettait de blâmer un élément extérieur, non-Japonais de surcroit. L'ACO qui faisait face au retrait d'Audi et à celui annoncé de Porsche, valida l'histoire. Et voilà le malheureux Capillaire cloué au pilori. Le salaud ! A cause de lui, Toyota a perdu les 24 heures du Mans 2017 !
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