Mondial 2024 : 9. Peugeot


Le stand Peugeot. Des voitures avec une livrée sympa, mais pas grand chose de neuf. Le gros teasing de "the lions are coming" accouche d'une souris.


Peugeot expose le concept-car Hypersquare, déjà dévoilé au salon VIVATECH, en mai. L'accent a été mis sur l'ergonomie et des commandes plus intuitives.

Hypersquare est la seule berline trois volumes du stand. La 508 ayant quitté la gamme. J'ai l'impression qu'en fait, personne n'aime les SUV. Ni les constructeurs, ni la clientèle. C'est l'archétype du déplaçoire sans charme. Les designers n'aiment pas ces patatoïdes. La clientèle appréciait les SUV du temps où ils étaient l'exception. Cela permettait de dominer la circulation et cela possédait un côté statutaire. Maintenant que tous le monde roule en SUV, on perd ces avantages. Les SUV ne possèdent pas la modularité d'un monospace (cf. le succès du GAC Master) et c'est un calvaire pour les petits gabarits.
Oui, mais les constructeurs sont devenus frileux. Il n'est même plus question de faire du SUV provocant, comme Isuzu ou Suzuki à la fin des années 90. Et la clientèle pense avant tout à la revente. D'autant plus que les constructeurs ne mettent pas en avant leurs berlines. Donc, tout le monde se contraint au tout SUV.


La Peugeot 9X8. Je l'ai déjà prise en photo et elle n'a jamais rien gagné, mais je l'adore.

Peugeot Sport va prochainement faire rouler Clément Novalak et Théo Pourchaire, tandis que Victor Martins va tester l'A524. C'est un minimum ! La question, c'est pourquoi ils ne les ont pas testé plus tôt ? Jusqu'à récemment, tout programme "usine" en endurance devait associer des vétérans et de jeunes transfuges de la monoplace. Et lorsque vos vétérans partaient, vos juniors montaient en grade et vous sélectionniez alors d'autres jeunes. C'est comme cela que des équipes comme Audi ou Toyota ont organisé un roulement pendant des années. En circuit ou en rallye, signer avec un constructeur, c'était parfois s'engager sur cinq, voire dix ans. Cf. Mathias Ekström et Edoardo Mortara avec Audi, Maro Engel avec Mercedes-Benz, André Lotterer avec Porsche... Parfois, le pilote se faisait balader d'une discipline à l'autre, comme Alexander Sims avec BMW.
Hélas, on n'en est plus là. La fidélité n'est plus récompensée et les programmes s'arrêtent du jour au lendemain, sans possibilité de reclassement. Donc on favorise les mercenaires. Et André Lotterer et Frédéric Makowieski de claquer la porte de Porsche, dernier rebondissement d'un mercato WEC très mouvementé.

Du reste, par rapport au stand Renault, Peugeot fait petits bras. Visiblement, Stellantis a imposé des stands de surface identique. En 2022, c'était pareil, mais seules trois marques étaient présentes. C'est donc davantage visible aujourd'hui. Autrefois, Peugeot était le pilier central de PSA. Désormais, il y a une volonté d'égalitarisme.

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