Effe jie
C'est la première fois que j'ai un Toyota FJ Cruiser sous (presque) toutes les coutures ! Ce 4x4, produit au Japon, n'a jamais été importé directement en France. Il faut dire qu'avec son V6 4,0l de 239ch (puis 259ch), ses émissions de CO2 devaient se contenter en kilogrammes... Pour la petite histoire, il fut aussi produit chez GAC-Toyota, en Chine.
La production a duré de 2006 à fin 2017, mais en fait, dès 2010, les ventes étaient au tapis. Il avait terminé son quart d'heure de célébrité.
Le FJ Cruiser date d'un temps lointain où les constructeurs se creusaient le citron. Depuis les années 80-90, le dogme disait que chaque voiture devait avoir un univers. S'inscrire dans les codes d'une certaine catégorie socio-professionnelle.
A l'heure des premiers SUV, les constructeurs se sont posés des questions. Comment "vendre" son tout-chemin ? Il fallait de la légitimité, un positionnement bien précis et surtout, offrir une vraie différenciation. D'où les Pontiac Aztec, Suzuki X90, Isuzu Vehicross ou le Toyota FJ Cruiser. Le nom et l'aspect du FJ Cruiser renvoyaient au FJ 40. En pratique, il était trop gros et trop coquet pour les bains de boue. Avec son châssis séparé, la tenue de route sur asphalte n'était pas terrible. Quant à ses loooongues portes avant (avec deux demi-portes arrières), elles rendaient impossible l'extraction sur un parking de supermarché. Sans surprise, une fois passé l'effet de mode, les ventes se sont écroulées.
A ma connaissance, le Porsche Cayenne a brisé les dogmes. Dans un premier temps, le constructeur aussi a fouillé dans son passé pour légitimer son SUV. Puis ils se sont rendu compte que la clientèle s'en fichait. L'acheteur de SUV veut juste un gros truc générique. Il se contrefiche d'avoir 4 roues motrices. On voit bien que désormais le marketing des SUV est en roue libre.
Et cela vaut désormais sur d'autres segments. En 2010, BMW a effectué un sondage auprès des propriétaires de Série 1. 80% d'entre-eux pensaient que leur voiture était une traction ! Ca ne m'étonne pas trop. Je n'ai pas une bonne opinion des propriétaires de BMW Série 1, Audi Q2 et Mercedes-Benz Classe A... En tout cas, 9 ans plus tard, BMW fait dans l'aquionisme. Ils s’apprêtent à lancer une Focus avec un badge à l'hélice dessus. De toute façon, mis à part quelques ronchons (qui de toute façon, n'achètent pas de Série 1), personne ne verra la différence. Vox populi, vox dei.
La production a duré de 2006 à fin 2017, mais en fait, dès 2010, les ventes étaient au tapis. Il avait terminé son quart d'heure de célébrité.
Le FJ Cruiser date d'un temps lointain où les constructeurs se creusaient le citron. Depuis les années 80-90, le dogme disait que chaque voiture devait avoir un univers. S'inscrire dans les codes d'une certaine catégorie socio-professionnelle.
A l'heure des premiers SUV, les constructeurs se sont posés des questions. Comment "vendre" son tout-chemin ? Il fallait de la légitimité, un positionnement bien précis et surtout, offrir une vraie différenciation. D'où les Pontiac Aztec, Suzuki X90, Isuzu Vehicross ou le Toyota FJ Cruiser. Le nom et l'aspect du FJ Cruiser renvoyaient au FJ 40. En pratique, il était trop gros et trop coquet pour les bains de boue. Avec son châssis séparé, la tenue de route sur asphalte n'était pas terrible. Quant à ses loooongues portes avant (avec deux demi-portes arrières), elles rendaient impossible l'extraction sur un parking de supermarché. Sans surprise, une fois passé l'effet de mode, les ventes se sont écroulées.
A ma connaissance, le Porsche Cayenne a brisé les dogmes. Dans un premier temps, le constructeur aussi a fouillé dans son passé pour légitimer son SUV. Puis ils se sont rendu compte que la clientèle s'en fichait. L'acheteur de SUV veut juste un gros truc générique. Il se contrefiche d'avoir 4 roues motrices. On voit bien que désormais le marketing des SUV est en roue libre.
Et cela vaut désormais sur d'autres segments. En 2010, BMW a effectué un sondage auprès des propriétaires de Série 1. 80% d'entre-eux pensaient que leur voiture était une traction ! Ca ne m'étonne pas trop. Je n'ai pas une bonne opinion des propriétaires de BMW Série 1, Audi Q2 et Mercedes-Benz Classe A... En tout cas, 9 ans plus tard, BMW fait dans l'aquionisme. Ils s’apprêtent à lancer une Focus avec un badge à l'hélice dessus. De toute façon, mis à part quelques ronchons (qui de toute façon, n'achètent pas de Série 1), personne ne verra la différence. Vox populi, vox dei.
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