Mondial 2018 : 13. Shelby

Fut un temps pas si lointain où il y avait un autre Mondial, loin des strass et des paillettes, au hall 7.1. Un Mondial-cours des miracles avec des occasions récentes serrées comme des sardines, des montagnes de modèles réduits, des animateurs criant dans un micro tous les mérites de leur hélicoptère téléguidé (NDLA : il n'y avait pas encore de drones), de gens distribuant des prospectus par pelletés...

Désormais, les négociants sont au hall 1. Lassé des happening des syndicats, Ford a déserté la Porte de Versailles depuis quelques années. A défaut d'ovale bleu, voici Shelby. Ou plutôt, American Car City.
On commence par cette Mustang GT350, à la livrée évoquant les fameuses GT350-H des années 60...
A la fin des années 60, déçu par la mévente de ses produits et la multiplication des Mustang sportives, Carroll Shelby avait sabordé la marque. Il s'était reconverti dans le bœuf séché. Mais dès les années 80, le virus l'avait repris... Il y eu néanmoins plusieurs tentatives pour faire redémarrer Shelby et plusieurs paradigmes.
Le Shelby actuel ne remonte qu'à 2003 et ce n'est que depuis 2009 qu'il propose des Mustang tunées. Désormais, il y a aussi des Raptor au catalogue. Des Raptor, j'en ai croisé quelques uns en Chine : pour le patron d'écurie de rallye-raid qui veut frimer, c'est obligatoire. Et à défaut, il avait un Kawei Autos...
Le Raptor est une invitation au voyage. Je me verrais bien au volant, en train de souder, sur une piste du Nevada... Mais dans Paris, on serait à l'étroit dans un véhicule comme ça. Il ne rentre pas vraiment dans une place de parking Indigo !

Shelby, c'est avant tout des Mustang. Carroll Shelby était d'abord un pilote. Il a même fait de la F1. Le F150 semble donc un peu apocryphe. Ol' Shel' aurait-il accepté cela de son vivant ? Déjà, il avait moyennement apprécié les "Eleanor"... Mais après tout, il avait créé une Dodge Omni (cousine de la Talbot Horizon), donc il avait des scrupules à géométrie variables...

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