Mini-essai Byd Han
Présentation
Wang Chuanfu, le fondateur de Byd aime les coups d'éclat. Vers 2015, il se procura une Lamborghini Gallardo. Non pas pour frimer, mais pour que Byd la démonte. Objectif : faire la même chose, mais en électrique. C'était le projet Han (du nom d'une des dynasties fondatrices de l'empire Chinois.)
Finalement, Byd opta pour une grande berline électrique. Cela symbolisait la santé retrouvée de Byd, moribond vers 2010.
Avec 4,96m de long, 1,91m de large et 1,49m de haut, elle possède à peu près les mêmes cotes qu'une Tesla Model S. Extérieurement, comme d'habitude, en Chine, c'est du passe-partout. On note tout de même le généreux chromage (calandre, bas de caisse, pourtours de vitre...)
Intérieur
Là, plus de doute : on est dans le gotha ! Du cuir à profusion et surtout, cet écran 15 pouces (qui bascule.) La finition est belle.
Comme la Han a vocation à être une voiture avec chauffeurs, les passagers ont leur propre écran de contrôle : sono, clim'... Tout se pilote depuis l'accoudoir central. Du coup, ce n'est qu'un quatre place.
Au volant
La Han possède un moteur électrique de 200kW sur le train avant et un autre de 180kW sur le train arrière (grevant du coup le coffre.) Soit l'équivalent de 531ch (ou 517ch, suivant les communiqués.) En tout cas, sa batterie de 85,5kWh lui offre une autonomie de 521km.
Il pleut des cordes, mais la Han reste comme sur des rails. Il est vrai qu'avec 2,4 tonnes, elle est bien posée.
Après, bien sûr, sur un circuit d'un quart d'heure, à 30km/h, difficile de jauger complètement une voiture.
Que reste-t-il à Tesla ? En terme de contenu technologique et de performance, cette Han n'a pas à rougir. Elle y ajoute en plus une meilleure finition et des technologie plus éprouvées. A 72 000€, elle devrait avoir des difficultés à convaincre. Pour Byd, il s'agit avant tout d'étaler son savoir-faire, dans le cadre de son déploiement Européen.
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