Rétromobile 2019 : 37. Les stars !

Cet ultime post sur Rétromobile est consacré aux célébrités. Jean-Pierre Gagick est en train d'évoquer la Lamborghini Miura de Jean Todt avec une sobriété digne de Bollywood...

Le propriétaire de la GT se tient au niveau de l'aile, de profil.
Jean Todt, c'est un parcours qui mérite le respect. Dans les années 70, le rallye se professionnalisait et il fut l'un des premiers copilote d'envergure internationale, avec quatre victoire dans l'actuel WRC.
Quelques éléments du rallye fondèrent leur propre équipe. Néanmoins, Todt fut le seule (avec Ove Andersson) a être d'emblée appelé à la tête d'une "usine". Et quelle usine : un Peugeot-Talbot Sport condamné à gagner, pour que PSA s'éloigne du précipice... La suite, ce fut deux titres de champion du monde de rallye, quatre Dakar, une victoire à Pikes Peak, deux victoires au Mans...
Justement, le programme de la 905 était clair : gagner Le Mans en 1991, puis débuter en F1 en 1993. Tout fut décalé d'un an... Pour la F1, Peugeot se contentait de fournir un moteur. Des contacts étaient avancés avec Larrousse. Todt fulminait. C'est Bernie Ecclestone qui aurait pris son CV pour le déposer à la Scuderia Ferrari. Nombre de patrons d'écuries de Groupe C furent recasés en F1. Peter Sauber ne décrocha aucun titre, tandis que Tom Walkinshaw réussit l'exploit de se mettre deux fois tout le paddock à dos ! Todt, lui, releva la Scuderia Ferrari (qui n'avait plus décroché de titre pilote depuis 1979 et semblait vouée au milieu de grille.) Il obtint 8 titres de champion du monde, pour le meilleur et pour le pire (la fameuse "Radio Todt" qui disait à Rubens Barrichello de lever le pied...)
Enfin, en 2009, il succéda à Max Mosley comme président de la FIA. Todt fit une campagne électorale avec un lobbying tout azimut. Mais il faut reconnaitre que son rival, Ari Vatanen, ne s'était guère montré dans les paddocks...
Linda Jackson, PDG de Citroën, venu pour le centenaire de la marque aux chevrons. Ce qui me gène chez elle, c'est que de Rover Group, à Rover France, puis à Citroën, elle a exclusivement travaillé dans la finance et uniquement au siège. Ca manque de passion. Elle aurait pu au moins mettre une broche avec un double-chevron !

Plus sérieusement, je me demande quel est aujourd'hui, la valeur ajoutée d'un Citroën qui n'a plus de suspension hydro-pneumatique, ni de DS ? Remarquez, cela vaut pour la plupart des généralistes Européens. Quel est la différenciation, lorsque tout le monde fait des citadines, des compactes et des SUV, sur les segments A, B et C, sans autre offre ?
Pour finir, Philippe Streiff. Un pilote de F1 arpentant les allées de Rétromobile, comme un simple visiteur.

J'ai vu plusieurs pilotes -circuit et rallye-, mais ils étaient souvent débraillés. Ce sont des pilotes de la vieille école, qui restent bien après leur intervention, pour discuter avec de simples fans. Alors que d'autres sont déjà sur le parking...

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