Rétromobile 2019 : 28. 60 ans de Mini
La grande rétrospective de Rétromobile, elle était cette année pour la Mini. La petite puce Britannique fête ses 60 ans !
Ca tombe bien, car je suis un fan de cette voiture et j'ai eu la chance d'en conduire.
C'est difficile de dire quelque chose d'original et d'inédit sur la Mini. Blablabla Alec Issigonis, blablabli Cooper, blablabla trois victoires Monté-Carlo, blablabli les Beatles, etc.
On pourrait dire que la Mini a survécu aux vicissitudes de British Leyland. Mais quelque part, elle a participé à la chute du groupe. British Leyland, puis Austin-Rover l'ont considéré comme une rente. Ils n'ont pas voulu tuer la poule aux œufs d'or, même lorsqu'elle a produit moins d’œufs.
La Mini, c'était aussi un trou noir, qui a aspiré Austin et toutes les tentatives de citadines.
D'ailleurs, MG a galéré pour créer un arbre généalogique de la MG3 sans évoquer ni la Mini (copyright BMW), ni Rover (copyright Tata-JLR.)
Cette rétrospective montre des modèles moins connus, comme la Clubman ou cette Innocenti Cooper. L'occasion de rappeler que toutes les Mini n'ont pas été produites en Grande-Bretagne... MINI s'était d'ailleurs amusé à faire un tour des sites Européens d'assemblage de la micro-citadine.
Je trouve dommage que la rétrospective se limite aux Mini, comme si l'histoire s'arrêtait à la sortie d'usine du dernier modèle, à Longbridge, en 2000. Pourtant, l'histoire a continué ensuite. Et après tout, la MINI.01 va bientôt fêter ses 20 ans. Elle a aussi sa propre histoire à raconter...
Quand il n'y en a plus, il y en a encore ! Voici une seconde rangée de Mini. Avec au premier plan, une demi-voiture...
Un quatuor de Mini de compétition, emmené par une Clubman. Car non, l'histoire des Mini, en course, ne s'est pas arrêtée aux Cooper S du Monte-Carlo. Une Clubman remporta même deux fois le BTCC (à l'époque, il y avait des classes et une victoire de classe valait autant de points qu'une victoire scratch.)
Derrière, la Mini Marcos, dont Jean-Claude Hrubon (l'un des futurs pères de la Dallas) prépara la voiture qui couru au Mans.
Et puis cette VHC de préparation récente. Il y a bien longtemps, dans Auto-Rétro, il y avait l'essai d'une Mini VHC aux couleurs des bijoux Agatha. La pilote était la fille du joailler. J'ai découvert plus tard qu'elle sortait avec "Roger Federer" (mon espion qui me rapportait tous les potins des circuits Chinois.) Le monde est petit !
Les Mini spéciales : 2 portes, Moke, break, van... Pour beaucoup de gens, la Mini resta quasiment inchangée, de 1959 à 2000 et l'intervention du grand méchant, BMW. En fait, l'univers de la Mini a évolué en permanence.
A l'origine, c'était une voiture minimaliste, destinée aux ouvriers de l'après-guerre. Avec les succès au Monte-Carlo, elle toucha une clientèle plus jeune. Puis ce fut la Mini 1000, qui visa davantage une clientèle citadine, à commencer par les femmes. Dans les années 80, la Mini s'embourgeoisa. Une montée en gamme qui lui évita la ringardisation des R4 et 2cv, trop spartiates. Puis ce furent les années 90, avec une Mini 1300 très access premium. Cette réinvention permanente lui permit de renouveler sa clientèle.
Et il y eu les interrogations, les impasses. Déjà, au temps de BMC, on se demandait où est-ce que l'on pouvait emmener la Mini. Avec la Clubman, British Leyland poursuivit ce questionnement. Quelque part, l'actuel MINI témoigne d'une volonté de remise en question. Même si, avec la MINI.02, ça parti dans tous les sens.
Ca tombe bien, car je suis un fan de cette voiture et j'ai eu la chance d'en conduire.
C'est difficile de dire quelque chose d'original et d'inédit sur la Mini. Blablabla Alec Issigonis, blablabli Cooper, blablabla trois victoires Monté-Carlo, blablabli les Beatles, etc.
On pourrait dire que la Mini a survécu aux vicissitudes de British Leyland. Mais quelque part, elle a participé à la chute du groupe. British Leyland, puis Austin-Rover l'ont considéré comme une rente. Ils n'ont pas voulu tuer la poule aux œufs d'or, même lorsqu'elle a produit moins d’œufs.
La Mini, c'était aussi un trou noir, qui a aspiré Austin et toutes les tentatives de citadines.
D'ailleurs, MG a galéré pour créer un arbre généalogique de la MG3 sans évoquer ni la Mini (copyright BMW), ni Rover (copyright Tata-JLR.)
Cette rétrospective montre des modèles moins connus, comme la Clubman ou cette Innocenti Cooper. L'occasion de rappeler que toutes les Mini n'ont pas été produites en Grande-Bretagne... MINI s'était d'ailleurs amusé à faire un tour des sites Européens d'assemblage de la micro-citadine.
Je trouve dommage que la rétrospective se limite aux Mini, comme si l'histoire s'arrêtait à la sortie d'usine du dernier modèle, à Longbridge, en 2000. Pourtant, l'histoire a continué ensuite. Et après tout, la MINI.01 va bientôt fêter ses 20 ans. Elle a aussi sa propre histoire à raconter...
Quand il n'y en a plus, il y en a encore ! Voici une seconde rangée de Mini. Avec au premier plan, une demi-voiture...
Un quatuor de Mini de compétition, emmené par une Clubman. Car non, l'histoire des Mini, en course, ne s'est pas arrêtée aux Cooper S du Monte-Carlo. Une Clubman remporta même deux fois le BTCC (à l'époque, il y avait des classes et une victoire de classe valait autant de points qu'une victoire scratch.)
Derrière, la Mini Marcos, dont Jean-Claude Hrubon (l'un des futurs pères de la Dallas) prépara la voiture qui couru au Mans.
Et puis cette VHC de préparation récente. Il y a bien longtemps, dans Auto-Rétro, il y avait l'essai d'une Mini VHC aux couleurs des bijoux Agatha. La pilote était la fille du joailler. J'ai découvert plus tard qu'elle sortait avec "Roger Federer" (mon espion qui me rapportait tous les potins des circuits Chinois.) Le monde est petit !
Les Mini spéciales : 2 portes, Moke, break, van... Pour beaucoup de gens, la Mini resta quasiment inchangée, de 1959 à 2000 et l'intervention du grand méchant, BMW. En fait, l'univers de la Mini a évolué en permanence.
A l'origine, c'était une voiture minimaliste, destinée aux ouvriers de l'après-guerre. Avec les succès au Monte-Carlo, elle toucha une clientèle plus jeune. Puis ce fut la Mini 1000, qui visa davantage une clientèle citadine, à commencer par les femmes. Dans les années 80, la Mini s'embourgeoisa. Une montée en gamme qui lui évita la ringardisation des R4 et 2cv, trop spartiates. Puis ce furent les années 90, avec une Mini 1300 très access premium. Cette réinvention permanente lui permit de renouveler sa clientèle.
Et il y eu les interrogations, les impasses. Déjà, au temps de BMC, on se demandait où est-ce que l'on pouvait emmener la Mini. Avec la Clubman, British Leyland poursuivit ce questionnement. Quelque part, l'actuel MINI témoigne d'une volonté de remise en question. Même si, avec la MINI.02, ça parti dans tous les sens.
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