Rétromobile 2019 : 11. Transports Prévost
Comme l'an dernier, Prévost est le transporteur officiel de Rétromobile. Ils jouent le jeu avec un stand et deux utilitaires anciens.
Cette très jolie Citroën C4, avec crochet de dépannage. La qualité de la restauration est bluffante. C'est un bel anachronisme : elle date de la fin des années 20, alors que les Transports Prévost sont nés en 1977.
Au temps où je travaillais au karting de Dreux, je passais devant une filiale locale de Calberson. Il y avait un camion du début des années 20 aux couleurs du transporteur, bien en évidence. Quelques années plus tard, quand j'y suis retourné pour essayer la Hacker, les locaux du transporteur étaient livrés aux ronces. Et le vieux camion avait disparu. Ca m'avait fait un pincement au cœur.
En tout cas, ces dernières années, les utilitaires se sont fait bien rares à Rétromobile. Ils ont pourtant une histoire à raconter et ils font un peu partie de notre patrimoine. Et ça, Auto-Rétro l'a bien compris.
Sur la C4 en elle-même, il n'y a pas grand chose à dire. Lancée en 1928, elle remplaçait les Type A et B. Il y eu également une C6, à moteur 6 cylindres. C'était les dernières Citroën avec une ligne quelconque, calquée sur les productions US. Une fin de cycle, en somme. En attendant la Rosalie et son moteur flottant.
Et comme l'an dernier, Prévost expose son Renault Voltigeur.
Avec son losange et son côté franchouillard, il me fait penser à Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon dieu ? J'ai vu ce film dimanche. C'était consternant : des gags téléphonés et déjà vus 1000 fois, des personnages caricaturaux... Plus globalement j'avais l'impression d'avoir payé 10€ pour un téléfilm de la TNT...
Le rapport avec l'automobile ? Renault est partenaire du film. Tous les personnages roulent en Renault et il y a des gros plans sur les losanges. Le pire, c'est une séquence complètement hors-sujet où Christian Clavier fait la promotion de son Espace Initiale Paris.
Ce manque de subtilité du placement-produit est courant. Et pas que chez Renault. Et pas qu'en France. Je ne vois pas l'intérêt. A mon avis, au bout de trois gros-plan de losanges, le spectateur moyen a une réaction de rejet. La BX rouge du même Christian Clavier dans Opération Corned Beef fut nettement plus marquante. Néanmoins, en 2019, aucun constructeur n'oserait prêter une voiture qui serait malmenée durant le tournage (si dans un film, vous voyez le héros dans une vieille guimbarde, c'est qu'il va avoir un accident avec.) Une frilosité hélas typique des services marketing actuels...
Cette très jolie Citroën C4, avec crochet de dépannage. La qualité de la restauration est bluffante. C'est un bel anachronisme : elle date de la fin des années 20, alors que les Transports Prévost sont nés en 1977.
Au temps où je travaillais au karting de Dreux, je passais devant une filiale locale de Calberson. Il y avait un camion du début des années 20 aux couleurs du transporteur, bien en évidence. Quelques années plus tard, quand j'y suis retourné pour essayer la Hacker, les locaux du transporteur étaient livrés aux ronces. Et le vieux camion avait disparu. Ca m'avait fait un pincement au cœur.
En tout cas, ces dernières années, les utilitaires se sont fait bien rares à Rétromobile. Ils ont pourtant une histoire à raconter et ils font un peu partie de notre patrimoine. Et ça, Auto-Rétro l'a bien compris.
Sur la C4 en elle-même, il n'y a pas grand chose à dire. Lancée en 1928, elle remplaçait les Type A et B. Il y eu également une C6, à moteur 6 cylindres. C'était les dernières Citroën avec une ligne quelconque, calquée sur les productions US. Une fin de cycle, en somme. En attendant la Rosalie et son moteur flottant.
Et comme l'an dernier, Prévost expose son Renault Voltigeur.
Avec son losange et son côté franchouillard, il me fait penser à Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon dieu ? J'ai vu ce film dimanche. C'était consternant : des gags téléphonés et déjà vus 1000 fois, des personnages caricaturaux... Plus globalement j'avais l'impression d'avoir payé 10€ pour un téléfilm de la TNT...
Le rapport avec l'automobile ? Renault est partenaire du film. Tous les personnages roulent en Renault et il y a des gros plans sur les losanges. Le pire, c'est une séquence complètement hors-sujet où Christian Clavier fait la promotion de son Espace Initiale Paris.
Ce manque de subtilité du placement-produit est courant. Et pas que chez Renault. Et pas qu'en France. Je ne vois pas l'intérêt. A mon avis, au bout de trois gros-plan de losanges, le spectateur moyen a une réaction de rejet. La BX rouge du même Christian Clavier dans Opération Corned Beef fut nettement plus marquante. Néanmoins, en 2019, aucun constructeur n'oserait prêter une voiture qui serait malmenée durant le tournage (si dans un film, vous voyez le héros dans une vieille guimbarde, c'est qu'il va avoir un accident avec.) Une frilosité hélas typique des services marketing actuels...
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