Dealerships : au point du jour

C'est le bonus de l'interview des Routes de l'impossible ! Juste en face des productions Tony Comiti, il y avait ce garage Renault en plein travaux.

Vous avez été nombreux à regarder le garage Renault récemment fermé. Alors pourquoi pas vous en montrez un autre ? Surtout que l'architecture extérieure de celui-ci a davantage de caractère.
Rassurez-vous, a priori, ce n'est qu'un toilettage. La typographie "Vasarely" n'étant plus très corporate...
Actuellement, les ventes d'automobiles sont quasi-nulles.

Jusqu'à présent, le marché était parasité par le contexte géopolitique, les catastrophes naturelles, etc. Autant d'évènements imprévisibles qui pouvaient détruire votre beau plan de croissance. En voici un nouveau : les virus et son corollaire, le confinement !
Les constructeurs n'ont que le mot "disruptif" à la bouche et là, ils ont été servi ! Le COVID-19 a créé un précédent. A l'avenir, y aura-t-il d'autre confinement de tout ou partie de la population d'un pays ? Y aura-t-il des "alertes virus" ? Elles seraient calquées sur les alertes météo créées après la tempête de 1999 et les alertes canicules après celle de 2003.

Si oui, cela impactera les attitudes du consommateur. Mais quid des conséquences à terme d'un confinement unique ?
Autour de moi, j'ai entendu des personnes dire qu'elles allaient passer le permis de conduire. Plus question de mettre les pieds dans des transports en commun ou des véhicules partagées (autopartage, VTC, Autolib...) perçus comme des bouillons de culture ! Après tout, depuis deux mois, on nous rabâche que même dans un espace ouvert, comme un parc, on peut attraper le COVID-19. Alors pourquoi un lieu confiné comme un wagon de métro serait sûr ? La politique anxiogène des gouvernements s'est retournée contre eux lors de la reprise du travail. Si effectivement, il y a remotorisation de la population, cela signifiera une exigence en infrastructures supplémentaires, à rebours des politiques menées depuis une vingtaine d'années.
Dans le même temps, d'autres disent que le COVID-19 est une conséquence d'un développement humain délirant. Que les maladies naguère perdues dans les jungles profondes se retrouvent en périphérie des villes, suite à l'urbanisation galopante. Il serait donc temps de réfléchir à diminuer radicalement notre emprunte carbone. D'où le recours au vélo, encouragé (euphémisme) dans Paris et sa petite couronne. Effectivement, j'ai vu des personnes s'acheter un vélo.
Après, il faut se garder des décisions prises sur le coup de l'émotion. Il y a loin de la coupe aux lèvres. Le permis de conduire, il faut le passer ! Puis il y a l'achat d'une voiture, l'assurance, le parking, l'essence (ou l'accès à un chargeur, si c'est une électrique), etc. De même, le vélo, c'est bien joli avec les beaux jours et dans un usage quotidien. En plein hiver, sous le froid et la pluie, c'est moins rigolo...

Du coup, quelle sera l'évolution réelle des comportements, en matière de transport, suite au COVID-19 ? Personnellement, l'an prochain, j'assisterai volontiers aux conférences, colloques, etc. sur ce thème.

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