Kia Pride

Une Kia Pride. Il y a une quinzaine d'années, voilà ce que proposait le constructeur coréen. C'est l'ancêtre non pas de la Picanto, mais de la Rio (qui s'appelle Pride sur certains marchés) ! C'est dire s'il a fait du chemin...

Les Sud-Coréens ont connu un timing idéal. Avec la chute du Mur, c'est la débandade chez les constructeurs des pays de l'est. Un espace s'ouvre dans le bas de gamme. Et c'est à ce moment-là que les Sud-Coréens débarquent. Leurs recettes sont identiques : des vieilleries, mais à prix cassés. Il y a la Daewoo Nexia (Opel Kadett rebadgée), le Hyundai Galloper (Mitsubishi Pajero 1), le Ssangyong Korando (un Isuzu Trooper 1) et cette Pride (une Mazda 121.) Il faut se souvenir qu'à l'époque, la Mazda 121 de cette génération avait été remplacée 2 fois ! C'est dire si elle était déjà vieille, la Pride...
Mais après bien des revers, ils ont commencé à faire leur trou. Au point où du temps de MG-Rover, l'état-major rêvait d'être le "Hyundai anglais".

Là, en général, on enchaine par "et donc, vous verrez, les Chinois..." Sauf que non, ça n'a rien à voir. Aujourd'hui, les Chinois ne cherchent plus à envahir le monde avec des citadines et des SUV low-cost. Les Landwind et autres Shanghuan sont repartis aussi vite qu'ils sont venus. Il ne reste que Lifan et encore, il n'a pas de projet à moyen terme sur l'Europe occidentale. En règle général, ils sont plutôt sur du milieu de gamme suréquipé. Byd, lui, se voit en Tesla ou en Fisker. Son axe, c'est l'électrique. D'abord pour les flottes (bus et taxis), puis pour les particuliers. J'espère qu'il exposera une maquette de sa supercar Han à Pékin...

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