Présentation et essai Hyundai i30

Il y a une quinzaine de jours, j'étais à la présentation des Hyundai i30 3 portes et SW (break.) Avant de monter en voiture, on a eu le droit à l'habituel speech sur la marque. Hyundai n'a pas supporté les attaques d'Arnaud Montebourg. Alors, à chaque présentation, ils rappellent que les modèles vendus en Europe sont majoritairement conçus en Allemagne et produit en Tchéquie.

L'autre message, c'est que Hyundai a faim. Très faim. Pour conquérir l'Europe, ils tapent sur les angle-morts des généralistes: l'équipement et les services. D'où leur nouvelle assurance-chômage. Et ils veulent aussi bétonner les flottes. D'ici à ce que bientôt les policiers roulent en Hyundai...
Et la i30? On sent bien qu'ils ont fait des efforts en matière d'assemblage de matériaux, de qualité perçue, de trains roulants et bien sur, d'esthétique. Par rapport à l'ancienne i30, c'est évident.
C'était une semaine après l'essai Seat Leon SC et les souvenirs étaient encore vivaces. Et la Coréenne est en retrait par rapport à l'Espagnol. Ensuite, lorsqu'on tourne le contact, c'est la consternation. D'une part, le plus gros moteur est un 128ch (la Leon va jusqu'à 180ch... En attendant la Cupra.) En prime, elle fait 400kg de plus! Autant dire que ça n'avance pas. En break, c'est encore pire. C'est vraiment LE point noir de la i30.

Conclusion: messieurs de chez Hyundai, vous avez encore du boulot à faire...

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