Rétromobile 2011: 6. Stanguellini

J'aurais bien aimé monter à bord de cette Stanguellini... Un châssis ultra-léger, un Fiat gonflé qui chante sans retenu, deux coussins en guise de baquet, le réservoir dans le dos, pas de ceinture, pas d'arceau, aucune protection latérale... Sur qu'on doit en avoir, des sensations!

J'adore ces petits constructeurs Italiens. C'était l'époque des "sorciers" qui n'étaient pas resté longtemps à l'école et qui construisaient des voitures entières juste à l'instinct, sans plans, ni calculs. L'atelier était l'arrière-boutique d'un concessionnaire Fiat. Puis ces mêmes sorciers posaient en costume du dimanche, tout ému, devant leur création. L'époque où les pilotes, cheveux gominés et clope au bec, avaient des airs de stars de cinecitta. L'époque où vous pouviez demander à un pilote de F1 de mettre au point la voiture, sans avoir à négocier avec son manager et il le faisait sans être payé. Les stands, c'était une planche et des tréteaux (en guise de table), quelques chaises, des outils, des pièces en vrac et... Des bouteilles de blanc.

Tout n'était pas parfait, certes. Mais je trouve qu'aujourd'hui, il y a un manque d'âme évident. Plus d'improvisation. Les stands sont d'une propreté clinique, les employés portent des uniformes et leurs gestes sont précis, les pilotes ne disent pas un mot sans l'accord de leur manager... C'est un autre monde, tout simplement.

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