Concerto pour Honda, oraison funèbre pour Rover
Une Rover série 200 (type AR8) ? Non, regardez le badge sur la calandre : c'est bien un "H". Donc c'est une Honda Concerto.
A écouter AROnline, c'était une bonne idée. Honda crée une 5 portes (pour combler le trou entre la Civic et l'Accord.) Charge ensuite à Rover de la décliner en 3 portes, 4 portes et break (ainsi qu'un cabriolet.) D'ailleurs, la Concerto et la 200/400 sont sorties en même temps.
Mais ça a surtout souligné que Rover ne fait plus que de la Honda rebadgée (donc a priori moins fiables et moins bien finies que l'original.) Pourquoi s'embêter à acheter une copie ? Autant prendre l'original ! Rover fera le minimum syndical de développement avec un unique moteur essence (le "K", dont dérivent les 1,8l turbo et 1,5l atmo des MG actuelles.) Le diesel est fourni par PSA (qui s'occupe également des boites de vitesses.) Bref, un boulot de constructeur de second plan, incapable de développer une voiture de A à Z.
Au début des années 80, c'est Honda qui cherche à s'appuyer sur Austin-Rover et profiter de son implantation européenne. 10 ans plus tard, le rapport de force s'est inversé et c'est Rover qui s'appuie sur Honda pour concevoir ses modèles. Le Rover des années 90 est un Rover rentable ; mais c'est surtout un Rover trop petit pour vivre seul. La suite est prévisible, lorsque BMW solde la marque aux "Phoenix Four", il n'y a aucun savoir-faire, aucune valeur ajoutée. Chrysler, après le divorce avec Daimler, sera dans la même situation. Et le problème de Renault, c'est qu'il devient le "Rover" de Nissan. Une tendance appelée à s'accélérer, car Renault veut davantage se rapprocher esthétiquement des Nissan. Et si demain, Nissan quittait "l'Alliance" ? Et bien comme Honda, ils diront : "Ca, c'est à nous, ça aussi, ça aussi, ça et ça, aussi. Bref, tout est à nous !" Je sais, ça ne peut pas arriver, ils sont BFF ! Pourtant, l'histoire récente nous apprend que tout peut arriver. Et la pingrerie et le manque d'ambition des dirigeants de Renault ne me rappelle que trop ceux de Rover...
A écouter AROnline, c'était une bonne idée. Honda crée une 5 portes (pour combler le trou entre la Civic et l'Accord.) Charge ensuite à Rover de la décliner en 3 portes, 4 portes et break (ainsi qu'un cabriolet.) D'ailleurs, la Concerto et la 200/400 sont sorties en même temps.
Mais ça a surtout souligné que Rover ne fait plus que de la Honda rebadgée (donc a priori moins fiables et moins bien finies que l'original.) Pourquoi s'embêter à acheter une copie ? Autant prendre l'original ! Rover fera le minimum syndical de développement avec un unique moteur essence (le "K", dont dérivent les 1,8l turbo et 1,5l atmo des MG actuelles.) Le diesel est fourni par PSA (qui s'occupe également des boites de vitesses.) Bref, un boulot de constructeur de second plan, incapable de développer une voiture de A à Z.
Au début des années 80, c'est Honda qui cherche à s'appuyer sur Austin-Rover et profiter de son implantation européenne. 10 ans plus tard, le rapport de force s'est inversé et c'est Rover qui s'appuie sur Honda pour concevoir ses modèles. Le Rover des années 90 est un Rover rentable ; mais c'est surtout un Rover trop petit pour vivre seul. La suite est prévisible, lorsque BMW solde la marque aux "Phoenix Four", il n'y a aucun savoir-faire, aucune valeur ajoutée. Chrysler, après le divorce avec Daimler, sera dans la même situation. Et le problème de Renault, c'est qu'il devient le "Rover" de Nissan. Une tendance appelée à s'accélérer, car Renault veut davantage se rapprocher esthétiquement des Nissan. Et si demain, Nissan quittait "l'Alliance" ? Et bien comme Honda, ils diront : "Ca, c'est à nous, ça aussi, ça aussi, ça et ça, aussi. Bref, tout est à nous !" Je sais, ça ne peut pas arriver, ils sont BFF ! Pourtant, l'histoire récente nous apprend que tout peut arriver. Et la pingrerie et le manque d'ambition des dirigeants de Renault ne me rappelle que trop ceux de Rover...
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