Lotus Elise R
Une Lotus Elise R, d'un jaune bien flashy, à 200 mètres de chez moi!
Pour l'instant, dans la rue, je n'ai vu que des Elise (mis à part une Elan, une fois.) Même sur les Champs Elysées, point d'Evora.
Lotus manque de moyens. Lorsque même les communiqués officiels disent "on n'a plus d'argent", c'est que ça va très mal. Tous les jours ou presque, on a une rumeur qui terni un peu plus le tableau.
Personnellement, je me suis assez plein des feuilletons pour ne pas faire dans "le ragot sur Lotus du jour".
Il est de bon ton de taper sur Dany Bahar. Tout n'est pas à jeter chez lui. Après tout, Lotus s'était endormi depuis les années 90. Pas de réelles nouveautés, pas de programme sportif, juste des Elise à toutes les sauces et des photos sépias de Colin Chapman, Jim Clark, Graham Hill... Bahar a dépoussiéré tout ça. Les "chaps" sont bien gentils, mais qu'on le veuille ou non, le potentiel, il est plutôt sur le nouveau riche à mini-crète.
Le problème de Bahar, c'est qu'il a tout voulu trop vite et que ça partait dans tous les sens. Toutes proportions gardées, ça rappelle la famille Schlumberger et Venturi: mise au point de nouveaux modèles, investissement en F1 (avec Larrousse), lancement du Venturi Trophy, co-fondation du BPR, partenariat avec Carbone Industrie (pour la 400 GT), projet Dakar, etc. La suite, on la connait...
Ni Lotus, ni Proton n'avait la surface financière pour financer les projets de Bahar. Les banques ont du exiger des emprunts remboursables à court-terme. Lotus misait sur une augmentation de la production... Au lieu de ça, la demande a diminué. Apparemment, il n'y a qu'en Chine que les affaires marchent bien. Quoi qu'il en soit, Lotus est criblé de dettes et en plus, il a besoin de davantage de financements pour lancer l'Exige et achever l'Esprit.
La reprise par Youngman, je n'y crois pas trop. Peut-être qu'un jour, Lotus-Youngman sera un poids-moyen de l'industrie chinoise. En attendant, il produit 50 000 voitures par an (en comptant large) et techniquement, il s'appuie intégralement sur Lotus Engineering et Proton. Il n'a que faire de voitures de sports et de programmes mondiaux en compétition. Par contre, si Lotus est acheté par un tiers, il est dans la [censuré]. D'où, à mon avis, son offre sur Lotus Cars. Mais il a tout à gagner d'un statu quo, avec Lotus et Proton sous le parapluie DRB-Hicom.
Pour l'instant, dans la rue, je n'ai vu que des Elise (mis à part une Elan, une fois.) Même sur les Champs Elysées, point d'Evora.
Lotus manque de moyens. Lorsque même les communiqués officiels disent "on n'a plus d'argent", c'est que ça va très mal. Tous les jours ou presque, on a une rumeur qui terni un peu plus le tableau.
Personnellement, je me suis assez plein des feuilletons pour ne pas faire dans "le ragot sur Lotus du jour".
Il est de bon ton de taper sur Dany Bahar. Tout n'est pas à jeter chez lui. Après tout, Lotus s'était endormi depuis les années 90. Pas de réelles nouveautés, pas de programme sportif, juste des Elise à toutes les sauces et des photos sépias de Colin Chapman, Jim Clark, Graham Hill... Bahar a dépoussiéré tout ça. Les "chaps" sont bien gentils, mais qu'on le veuille ou non, le potentiel, il est plutôt sur le nouveau riche à mini-crète.
Le problème de Bahar, c'est qu'il a tout voulu trop vite et que ça partait dans tous les sens. Toutes proportions gardées, ça rappelle la famille Schlumberger et Venturi: mise au point de nouveaux modèles, investissement en F1 (avec Larrousse), lancement du Venturi Trophy, co-fondation du BPR, partenariat avec Carbone Industrie (pour la 400 GT), projet Dakar, etc. La suite, on la connait...
Ni Lotus, ni Proton n'avait la surface financière pour financer les projets de Bahar. Les banques ont du exiger des emprunts remboursables à court-terme. Lotus misait sur une augmentation de la production... Au lieu de ça, la demande a diminué. Apparemment, il n'y a qu'en Chine que les affaires marchent bien. Quoi qu'il en soit, Lotus est criblé de dettes et en plus, il a besoin de davantage de financements pour lancer l'Exige et achever l'Esprit.
La reprise par Youngman, je n'y crois pas trop. Peut-être qu'un jour, Lotus-Youngman sera un poids-moyen de l'industrie chinoise. En attendant, il produit 50 000 voitures par an (en comptant large) et techniquement, il s'appuie intégralement sur Lotus Engineering et Proton. Il n'a que faire de voitures de sports et de programmes mondiaux en compétition. Par contre, si Lotus est acheté par un tiers, il est dans la [censuré]. D'où, à mon avis, son offre sur Lotus Cars. Mais il a tout à gagner d'un statu quo, avec Lotus et Proton sous le parapluie DRB-Hicom.
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