Valeo-lvo

Un proto "micro-hybride" Valeo sur base Volvo.

On ne parle pas assez des équipementiers automobile.

Valeo a pourtant une histoire incroyable. L'entreprise nait en 1980 de la fusion de plusieurs PME françaises, dont Ferodo, Marchal et Cibié. Plus tard, Valeo s'offre des équipementiers US, Japonais et Coréens. Sa force est d'arriver malgré tout à se comporter comme un vrai groupe industriel.

Aujourd'hui, les équipementiers sont très impliqués dans la conception des voitures.
Par exemple, pour la présentation de l'Avensis, Toyota s'était vanté d'avoir fait perdre 20g de CO2 au 2,0l D-4D. Ca veut dire qu'en gros, les ingés de Toyota ont convoqué les équipementiers, qu'ils ont mis un D-4D au milieu de la salle et qu'ils ont dit: "Voilà, aujourd'hui, il émet 139g. Personne ne sort d'ici tant qu'il n'en émet pas 119g!" Et chacun (constructeur et équipementier) doit chercher des solutions: nouvelles bielles, nouvelles soupapes, nouvel échappement, etc.

Le seul reproche que je ferai à Valeo, c'est qu'ils ne savent pas se "vendre". Contrairement à Bosch, Magnetti Marelli ou ZF, ils communiquent peu auprès du grand public.
En 1991, ils avaient développé un embrayage spécial pour la Ferrari Mondial T. Cela permettait de n'avoir que deux pédales, tout en conservant la fameuse grille. Mais aujourd'hui, on a plutôt tendance à associer Bosch aux boite semi-automatiques.
En 1999, ils développent le Dynalto avec Citroën. Un stop&start avant l'heure. Hélas, la firme aux chevrons n'a pas suivi: trop complexe. Le stop&start fut lancé en 2004, avec parcimonie. Total, Citroën n'a même pas imposé cette appellation !

Commentaires

Articles les plus consultés