Dealership : Volkswagen... 3000 !

Voici une pub pour un concessionnaire Volkswagen disparu. Je sais qu'il a disparu, car la rue Ampère, j'en viens et je n'y ai pas vu de concessionnaire Volkswagen ! C'est visiblement une pub de la fin des années 90 : après les numéros de téléphones à 10 chiffres (1996), mais avant le logo "3D" (2000.)

Le concessionnaire n'est plus là, mais le panneau, oui.

J'adore le nom : Pontoise Autos 3000. On le croirait sorti de Bref !

Après le concessionnaire Citroën fermé, il y en a qui ont ricané sur les Citroën... Mais si vous cliquez sur le tag "vieilles pierres", vous verez que presque toutes les marques y sont représentées ! C'est la vie de l'industrie automobile : ça ouvre, ça ferme... Ce sont des PME. Un investissement trop lourd, une gamme devenue inadaptée aux besoins de la zone géographique, un patron qui part en retraite sans être remplacé, un concédant qui juge que le concessionnaire n'est plus digne de son panneau, etc. Et c'est le rideau de fer.

Volkswagen, ça me rappelle aussi mon temps au Blog... Les médias web sont volontiers accusés d'être pro-Allemandes, voire pro-VW. J'avais critiqué je-ne-sais-plus quel généraliste et un lecteur avait répondu "Lui, c'est un pro-VW, il suffit de lire ses essais..." J'ai répondu : "Pourrais-tu me rafraichir la mémoire ? Je ne retrouve plus ces essais de VW..." En 11 ans de Blog, j'avais essayé qu'une seul Volkswagen, une 1300. Donc le lecteur du reconnaitre que non, je n'avais pas de carte de fidélité au parc presse de VW... Par contre, après, c'était devenu n'importe quoi. Le chouchou a testé 13 voitures du groupe VW, rien qu'en 2017. Et ça, ce n'était qu'une personne ! Les deux autres principaux essayeurs en ont essayé respectivement 2 et 4, toujours en 2017. En prime, c'était pour des publi-reportages. Heureusement que j'avais mes essais rétros pour diversifier un peu la rubrique ! On allait à la soupe, deux fois par mois, chez VW. On faisait exactement ce qu'on reprochait au print ! Je dis "on" car je faisais parti de cet équipe. Donc, même si moi, je ne testais pas de VW, j'étais de facto d'accord avec cette orientation. Jusqu'au jour où j'étais senti que je n'étais plus solidaire de ce "on". Cela faisait des années que je disais que l'on fonçait sur un mur. Au mieux, on ne m'écoutait pas et au pire, on m'engueulait. Je n'ai jamais été un lâcheur, mais il y a un moment où je ne pouvais plus cautionner cela. Et à défaut de pouvoir changer le cap, je n'avais plus qu'à partir.

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