ePrix de Paris 2019 : 3. la course
Le dimanche, on attaquait le dur : place à la course de l'ePrix de Paris 2019 !
Voici le récit de ma journée...
Le village
En arrivant, branle-bas de combat à la sécurité : il y avait une banderole à la gloire du Qatar, sur la piste ! Sans doute un reliquat de l'an dernier, lorsque le pays sponsorisait l'ePrix de Paris. Durant les essais, une caméra s'est arrêtée dessus et ça n'a pas plus aux Saoudiens, qui sponsorisent la série...
Si vous souhaitez assister à la course, mon conseil, c'est d'aller au village. C'est gratuit et vous avez une vue imprenable sur les virages 8, 9, 10, 11 et 12 ! Alors pourquoi payez une fortune pour aller en tribune ?
Les constructeurs sont présents en force en Formule e. Chacun exposait sa monoplace :
Je suis partagé sur cette prise de pouvoir des constructeurs. Certes, le grand public préfère voir des BMW, des Jaguar ou des Audi en piste, plutôt que des Techeetah, des Virgin ou des Venturi. Reste que la Formule e est surtout une bulle médiatique. Est-ce que le titre constructeur 2017-2018 d'Audi lui a permis de vendre davantage de voitures ? J'en doute sérieusement.
Qui plus est, pour l'instant, les constructeurs font à peine mieux que les privés. Jaguar a ouvert son palmarès à Rome, pour sa troisième saison !
Que se passera-t-il le jour où un constructeur ouvre les yeux et découvre que les tant d'un point de vue sportif, que d'un point de vue qualitatif, son engagement en Formule e ne lui apporte rien ? Le risque évident, c'est que cela crée ensuite un effet domino...
En attendant, Mercedes-Benz vient étape par étape. En 2017-2018, via HWA, il soutenait Venturi (y plaçant deux pilotes, Edoardo Mortara et Maro Engel, au passage.) Cette saison, il utilise le faux-nez de HWA et dispose de sa propre équipe. Dans quelques mois, l'équipe HWA deviendra l'équipe Mercedes-Benz et la monoplace prendra le nom de "EQ".
L'an prochain, Porsche sera là. Porsche en monoplace, c'était un éléphant blanc depuis la brève fourniture de moteurs pour Footwork, il y a près de 30 ans... En prime, Porsche sort d'une domination outrageuse en WEC, avec la 919 Hybrid.
Autant dire qu'ils sont attendus. Brendon Hartley, pressenti pour la seconde voiture, a préféré signer en WEC avec Toyota. Pour le remplacer, je pense qu'il faudrait un "jeune", pur-produit de la marque. Je pense aux Français Julien Andlauer, Florian Latorre ou Valentin Hasse-Clot, bien sûr. Mais aussi à Jaxon Evans, Dan Cammish, Andrew Tang, Linus Lundqvist... Autant de pilotes rapides, qui ont fait leurs classes en monoplace et qui seraient cohérents, en terme de marketing.
J'ai peur que comme tout le monde, Porsche ne s'oriente vers un exclu de la F1. D'une part, ce côté "voie de garage pour pilotes en courbe descendante" dessert la FE. Et on l'a vu avec Felipe Massa, Felipe Nasr ou Stoffel Vandoorne, un pilote sortant de n saisons de F1, parti sur un licenciement, manque de motivation pour redémarrer autre chose (Pascal Wehrlein étant l'exception qui confirme la règle.)
Et bien sûr, les constructeurs exposaient aussi leurs électriques pour la route... Oubliez la golfette. La voiture électrique des années 2020 sera un SUV full-size ou une grande berline. Tesla a montré la voie. Jaguar, Mercedes-Benz et Porsche s'y engouffrent, tandis que BMW effectue un virage de bord. Le mouvement de bôme est violent, chez le Bavarois !
En attendant, les écologistes se sont bien plantés. Ils avaient prédit la fin des "grosses bagnoles" et des déplacement de longues distances. Or là, on en revient aux "Autobahnkurier" !
Pour voir des anciennes, il restait bien sûr les food-trucks vintage, incontournable dans les villes... Pour l'anecdote, j'ai commandé mon déjeuner dans le Peugeot J9.
Hasard ou coïncidence, un Citroën Type H fait face à un Jumper recarrossé par FC Automobili :
Jaguar I-Pace eTrophy
Il faut reconnaitre que par rapport à l'an dernier, il y a des améliorations.
Déjà, il y a désormais une épreuve en ouverture, le Jaguar I-Pace eTrophy. Des SUV électriques de 2t, avec une vitesse maximale de 180km/h, ça a de quoi décontenancer les fans. Mais au moins, cela meuble un peu les ePrix !
Côté pilotes, ce sont des seconds couteaux. Ex-pilote de Champ Car, Katherine Legge fait un peu n'importe quoi, pourvue qu'elle ait un programme ! Simon Evans est surtout "le petit-frère de Mitch Evans" (et comme son grand-frère est pilote Jaguar FE...) Caca Bueno, lui, est un peu l'Yvan Muller Brésilien.
Au bout du paddock, il y a un I-Pace bien particulier... Ses couleurs sont celles des XJR "soie coupe" de la fin des années 80. Et pour ceux qui n'auraient pas compris, il y a écrit "TWR" sur les flancs.
Le pilote est au moins aussi intéressant que la voiture : le Canadien Stefan Rzadzinski. C'est une déception permanente ! Double-vice-champion de FF 1600 Ontario, il débutait en Indy Lights en 2011. Faute de budget, il descendit en Star Mazda pour 2012. Puis, toujours faute de budget, il descendit en US F2000, en 2013. Il a ainsi fait les trois marches de la Road to Indy, mais à l'envers ! Normalement, un pilote d'Indy Lights, il se balade en US F2000 (cf. Alex Baron.) Mais "Razzy", lui, il ne décrocha qu'un podium. En 2015, Nissan Canada monta une Micra Cup. La plupart des participants étaient des concessionnaires Nissan. Le constructeur y ajouta deux finalistes de la Gran Turismo Academy. Là encore, "Razzy" ne put faire mieux que 3e en 2015 et 4e en 2016. C'est un pilote ayant sans doute des qualités, mais il est incapable de se sublimer.
Le Jaguar I-Pace eTrophy, c'est une course par meeting ! Avec douze voitures (six "pro", cinq amateurs et un invité), la grille est clairsemée. Mais il faut se dire que ce n'est qu'un début. Au moins, contrairement à l'Electric GT, l'I-Pace eTrophy existe. En espérant que l'an prochain, il y ait davantage de concurrents...
L'épreuve Parisienne était comme un présage de l'ePrix de Paris : la pluie qui entraine un safety-car et en vue de l'arrivée, un accrochage qui provoque une fin prématurée, derrière le safety-car.
L'accrochage final, c'était Bueno et Legge. Bryan Sellers (inconnu au bataillon) fut déclaré vainqueur, devant Rzadzinski. Le Canadien est le seul pro à ne s'être pas encore imposé !
ePrix de Paris
Deux heures plus tard, les nuages étaient partis et la piste était sèche. Place à l'épreuve-reine, la Formule e.
La pré-grille, avec ses mécanos et sa foule, ressemblait à n'importe quelle grille. Néanmoins, point de rugissement des moteurs. Alors pour faire du bruit, il y a des biomans avec des tambours. Ah, je crois qu'ils se sont rendu compte que je me fichais d'eux...
Patron d'Audi Sport, Allan McNish traverse la grille avec son blouson aux quatre anneaux. L'Ecossais est ancien lauréat du McLaren Autosport Award, pilote d'essai Lola (F3000 et F1), pilote Toyota en F1 et surtout triple-vainqueur au Mans. Pourtant, il traversa la grille comme ça. Aucun VIP ne lui demanda un selfie et les TV le snobèrent !
La foule n'a d'yeux que pour les deux VIP du jour : Diane Kruger et Jean Todt. Tous les médias les encerclent. Il y a aussi des wanabee qui veulent les coller pour être dans le champ des caméras. Diane Kruger porte une couronne de fleurs, histoire d’émerger de la foule. La presse Britannique, toujours acerbe, avait surnommé Todt "Napoléon" (rapport à sa petite taille et à ses grandes ambitions.) Avec 1,67m, le président de la FIA était littéralement submergé. Il faut le deviner, à droite de l'actrice.
Pendant ce temps, Alain Prost papote avec Sébastien Buemi, 2e sur la grille. L'an dernier, le quadruple-champion était coresponsable d'eDAMS. D'où la présence du fiston dans l'autre voiture.
Puis c'est le signal de l'évacuation. En quelques secondes, VIP et starlettes s'évanouirent. On pouvait enfin distinguer les voitures ! Les mécanos s'affairaient pour d'ultimes réglages, avec leurs "valises".
Ce fut une course bizarre. Un départ lancé, alors que la piste était sèche. Le leader Oliver Rowland qui bloquait ses roues, en pneus froids, comme un débutant. Robin Frijns qui prit les commandes, au détriment de Sébastien Buemi. Puis la pluie. La panne de cerveau de Felipe Massa. Tom Dillmann qui pétait les plombs alors qu'il pouvait marquer ses premiers points. Et la belle remontée de Jean-Eric Vergne, hélas interrompue par un énième safety-car.
Dans le "plus", il faut noter que les robocops se sont évaporés. Terminés, les vigiles qui virent les spectateurs massés contre les grilles. Il y a visiblement eu des efforts dans l'organisation.
Dommage que les courses ne durent que 45 minutes, cette année. Avec un nouveau drapeau vert, "JEV" aurait pu remonter jusqu'au podium...
En attendant, par une douce ironie, l'épreuve débuta par la disqualifications de Pascal Wehrlein, qui aurait du être en pole et elle se termina par l'accrochage de Jérôme d'Ambrosio. Les Mahindra ont donc joué un rôle important dans l'ePrix de Paris... Même si ce n'était pas celui voulu par l'écurie...
Pour favoriser l'évacuation du site, une fois l'épreuve terminée, des grilles étaient déplacées. Ainsi, on pouvait apercevoir la Venturi d'Edoardo Mortara et la Jaguar de Mitch Evans. Le Suisse avait harponné le Néo-zélandais, entrainant l'avant-dernier safety-car.
Voilà, l'ePrix de Paris 2019 appartenait désormais au passé. La foule filait plein nord, vers une station Invalides pourtant fermée. Le bon plan, c'était de filer plein sud, vers la station Saint-François-Xavier, qui elle, était ouverte. Je mmarchais donc à contre-sens, dans une esplanade des Invalides déserte.
Sur le tapis rouge (NDLA : façon de parler, vu qu'il n'y a pas de tapis et que le fond est bleu...), les race queen tournaient une vidéo pour TikTok.
Voici le récit de ma journée...
Le village
En arrivant, branle-bas de combat à la sécurité : il y avait une banderole à la gloire du Qatar, sur la piste ! Sans doute un reliquat de l'an dernier, lorsque le pays sponsorisait l'ePrix de Paris. Durant les essais, une caméra s'est arrêtée dessus et ça n'a pas plus aux Saoudiens, qui sponsorisent la série...
Si vous souhaitez assister à la course, mon conseil, c'est d'aller au village. C'est gratuit et vous avez une vue imprenable sur les virages 8, 9, 10, 11 et 12 ! Alors pourquoi payez une fortune pour aller en tribune ?
Les constructeurs sont présents en force en Formule e. Chacun exposait sa monoplace :
Je suis partagé sur cette prise de pouvoir des constructeurs. Certes, le grand public préfère voir des BMW, des Jaguar ou des Audi en piste, plutôt que des Techeetah, des Virgin ou des Venturi. Reste que la Formule e est surtout une bulle médiatique. Est-ce que le titre constructeur 2017-2018 d'Audi lui a permis de vendre davantage de voitures ? J'en doute sérieusement.
Qui plus est, pour l'instant, les constructeurs font à peine mieux que les privés. Jaguar a ouvert son palmarès à Rome, pour sa troisième saison !
Que se passera-t-il le jour où un constructeur ouvre les yeux et découvre que les tant d'un point de vue sportif, que d'un point de vue qualitatif, son engagement en Formule e ne lui apporte rien ? Le risque évident, c'est que cela crée ensuite un effet domino...
En attendant, Mercedes-Benz vient étape par étape. En 2017-2018, via HWA, il soutenait Venturi (y plaçant deux pilotes, Edoardo Mortara et Maro Engel, au passage.) Cette saison, il utilise le faux-nez de HWA et dispose de sa propre équipe. Dans quelques mois, l'équipe HWA deviendra l'équipe Mercedes-Benz et la monoplace prendra le nom de "EQ".
L'an prochain, Porsche sera là. Porsche en monoplace, c'était un éléphant blanc depuis la brève fourniture de moteurs pour Footwork, il y a près de 30 ans... En prime, Porsche sort d'une domination outrageuse en WEC, avec la 919 Hybrid.
Autant dire qu'ils sont attendus. Brendon Hartley, pressenti pour la seconde voiture, a préféré signer en WEC avec Toyota. Pour le remplacer, je pense qu'il faudrait un "jeune", pur-produit de la marque. Je pense aux Français Julien Andlauer, Florian Latorre ou Valentin Hasse-Clot, bien sûr. Mais aussi à Jaxon Evans, Dan Cammish, Andrew Tang, Linus Lundqvist... Autant de pilotes rapides, qui ont fait leurs classes en monoplace et qui seraient cohérents, en terme de marketing.
J'ai peur que comme tout le monde, Porsche ne s'oriente vers un exclu de la F1. D'une part, ce côté "voie de garage pour pilotes en courbe descendante" dessert la FE. Et on l'a vu avec Felipe Massa, Felipe Nasr ou Stoffel Vandoorne, un pilote sortant de n saisons de F1, parti sur un licenciement, manque de motivation pour redémarrer autre chose (Pascal Wehrlein étant l'exception qui confirme la règle.)
Et bien sûr, les constructeurs exposaient aussi leurs électriques pour la route... Oubliez la golfette. La voiture électrique des années 2020 sera un SUV full-size ou une grande berline. Tesla a montré la voie. Jaguar, Mercedes-Benz et Porsche s'y engouffrent, tandis que BMW effectue un virage de bord. Le mouvement de bôme est violent, chez le Bavarois !
En attendant, les écologistes se sont bien plantés. Ils avaient prédit la fin des "grosses bagnoles" et des déplacement de longues distances. Or là, on en revient aux "Autobahnkurier" !
Pour voir des anciennes, il restait bien sûr les food-trucks vintage, incontournable dans les villes... Pour l'anecdote, j'ai commandé mon déjeuner dans le Peugeot J9.
Hasard ou coïncidence, un Citroën Type H fait face à un Jumper recarrossé par FC Automobili :
Jaguar I-Pace eTrophy
Il faut reconnaitre que par rapport à l'an dernier, il y a des améliorations.
Déjà, il y a désormais une épreuve en ouverture, le Jaguar I-Pace eTrophy. Des SUV électriques de 2t, avec une vitesse maximale de 180km/h, ça a de quoi décontenancer les fans. Mais au moins, cela meuble un peu les ePrix !
Côté pilotes, ce sont des seconds couteaux. Ex-pilote de Champ Car, Katherine Legge fait un peu n'importe quoi, pourvue qu'elle ait un programme ! Simon Evans est surtout "le petit-frère de Mitch Evans" (et comme son grand-frère est pilote Jaguar FE...) Caca Bueno, lui, est un peu l'Yvan Muller Brésilien.
Au bout du paddock, il y a un I-Pace bien particulier... Ses couleurs sont celles des XJR "soie coupe" de la fin des années 80. Et pour ceux qui n'auraient pas compris, il y a écrit "TWR" sur les flancs.
Le pilote est au moins aussi intéressant que la voiture : le Canadien Stefan Rzadzinski. C'est une déception permanente ! Double-vice-champion de FF 1600 Ontario, il débutait en Indy Lights en 2011. Faute de budget, il descendit en Star Mazda pour 2012. Puis, toujours faute de budget, il descendit en US F2000, en 2013. Il a ainsi fait les trois marches de la Road to Indy, mais à l'envers ! Normalement, un pilote d'Indy Lights, il se balade en US F2000 (cf. Alex Baron.) Mais "Razzy", lui, il ne décrocha qu'un podium. En 2015, Nissan Canada monta une Micra Cup. La plupart des participants étaient des concessionnaires Nissan. Le constructeur y ajouta deux finalistes de la Gran Turismo Academy. Là encore, "Razzy" ne put faire mieux que 3e en 2015 et 4e en 2016. C'est un pilote ayant sans doute des qualités, mais il est incapable de se sublimer.
Le Jaguar I-Pace eTrophy, c'est une course par meeting ! Avec douze voitures (six "pro", cinq amateurs et un invité), la grille est clairsemée. Mais il faut se dire que ce n'est qu'un début. Au moins, contrairement à l'Electric GT, l'I-Pace eTrophy existe. En espérant que l'an prochain, il y ait davantage de concurrents...
L'épreuve Parisienne était comme un présage de l'ePrix de Paris : la pluie qui entraine un safety-car et en vue de l'arrivée, un accrochage qui provoque une fin prématurée, derrière le safety-car.
L'accrochage final, c'était Bueno et Legge. Bryan Sellers (inconnu au bataillon) fut déclaré vainqueur, devant Rzadzinski. Le Canadien est le seul pro à ne s'être pas encore imposé !
ePrix de Paris
Deux heures plus tard, les nuages étaient partis et la piste était sèche. Place à l'épreuve-reine, la Formule e.
La pré-grille, avec ses mécanos et sa foule, ressemblait à n'importe quelle grille. Néanmoins, point de rugissement des moteurs. Alors pour faire du bruit, il y a des biomans avec des tambours. Ah, je crois qu'ils se sont rendu compte que je me fichais d'eux...
Patron d'Audi Sport, Allan McNish traverse la grille avec son blouson aux quatre anneaux. L'Ecossais est ancien lauréat du McLaren Autosport Award, pilote d'essai Lola (F3000 et F1), pilote Toyota en F1 et surtout triple-vainqueur au Mans. Pourtant, il traversa la grille comme ça. Aucun VIP ne lui demanda un selfie et les TV le snobèrent !
La foule n'a d'yeux que pour les deux VIP du jour : Diane Kruger et Jean Todt. Tous les médias les encerclent. Il y a aussi des wanabee qui veulent les coller pour être dans le champ des caméras. Diane Kruger porte une couronne de fleurs, histoire d’émerger de la foule. La presse Britannique, toujours acerbe, avait surnommé Todt "Napoléon" (rapport à sa petite taille et à ses grandes ambitions.) Avec 1,67m, le président de la FIA était littéralement submergé. Il faut le deviner, à droite de l'actrice.
Pendant ce temps, Alain Prost papote avec Sébastien Buemi, 2e sur la grille. L'an dernier, le quadruple-champion était coresponsable d'eDAMS. D'où la présence du fiston dans l'autre voiture.
Puis c'est le signal de l'évacuation. En quelques secondes, VIP et starlettes s'évanouirent. On pouvait enfin distinguer les voitures ! Les mécanos s'affairaient pour d'ultimes réglages, avec leurs "valises".
Ce fut une course bizarre. Un départ lancé, alors que la piste était sèche. Le leader Oliver Rowland qui bloquait ses roues, en pneus froids, comme un débutant. Robin Frijns qui prit les commandes, au détriment de Sébastien Buemi. Puis la pluie. La panne de cerveau de Felipe Massa. Tom Dillmann qui pétait les plombs alors qu'il pouvait marquer ses premiers points. Et la belle remontée de Jean-Eric Vergne, hélas interrompue par un énième safety-car.
Dans le "plus", il faut noter que les robocops se sont évaporés. Terminés, les vigiles qui virent les spectateurs massés contre les grilles. Il y a visiblement eu des efforts dans l'organisation.
Dommage que les courses ne durent que 45 minutes, cette année. Avec un nouveau drapeau vert, "JEV" aurait pu remonter jusqu'au podium...
En attendant, par une douce ironie, l'épreuve débuta par la disqualifications de Pascal Wehrlein, qui aurait du être en pole et elle se termina par l'accrochage de Jérôme d'Ambrosio. Les Mahindra ont donc joué un rôle important dans l'ePrix de Paris... Même si ce n'était pas celui voulu par l'écurie...
Pour favoriser l'évacuation du site, une fois l'épreuve terminée, des grilles étaient déplacées. Ainsi, on pouvait apercevoir la Venturi d'Edoardo Mortara et la Jaguar de Mitch Evans. Le Suisse avait harponné le Néo-zélandais, entrainant l'avant-dernier safety-car.
Voilà, l'ePrix de Paris 2019 appartenait désormais au passé. La foule filait plein nord, vers une station Invalides pourtant fermée. Le bon plan, c'était de filer plein sud, vers la station Saint-François-Xavier, qui elle, était ouverte. Je mmarchais donc à contre-sens, dans une esplanade des Invalides déserte.
Sur le tapis rouge (NDLA : façon de parler, vu qu'il n'y a pas de tapis et que le fond est bleu...), les race queen tournaient une vidéo pour TikTok.
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