Paris to Brighton
Le moyen de transport qui me fascine le plus, c'est... L'avion. En quelques heures, vous parcourez des distances formidables. Des distances qui demandaient auparavant des jours, voir des semaines. Surtout, prendre l'avion, aujourd'hui, c'est complètement banal. Alors que pendant plusieurs milliers d'années, l'homme osait à peine rêver de s'élever dans les airs... Mais bon, inconvénient N°1, c'est ultra-fliqué (néanmoins ça reste des passoires pour les terroristes) et une fois assis, vous avez droit à 0,5m3 d'espace vital. Accessoirement, vous ne voyez rien du paysage. Généralement, ça se limite à une épaisse couche de nuage entre vous et le plancher des vaches. En voiture, vous pouvez davantage apprécier le décor. Surtout, c'est vous qui êtes au volant. Un petit creux, une envie pressante ? Vous pouvez vous arrêter. Moi, j'adore effectuer de longues distances derrière le volant. Je ne sais pas décrire ce sentiment, mais c'est un des trucs que j'adore faire.
Donc, j'ai eu l'idée d'un Paris-Brighton en voiture. Nissan a accepté de me repasser leur 350Z. Une sacrée bagnole. Un road trip en 207 HDI, ça n'aurait aucun intérêt. Ce qui est marrant, c'est qu'en France, la Nissan attire les regards. A contrario, en Grande-Bretagne, non.
Au menu de ce road trip, un pèlerinage à Thruxton et un essai de MG3. Pourquoi Thruxton ? Parce que Mémoires des stands avait raconté une virée à Thruxton, pour assister à une épreuve de F2. C'était marrant de voir le tracé, au petit matin. Et puis, on est loin du Paul Ricard ! L'unique bâtiment en dur est tout petit. Le reste, c'est du préfabriqué. Il y a 10 ans, le BTCC était moribond. Ils se sont remis en question et ils se sont recentrés sur les fondamentaux : ouverture au public et limitation des coûts. En BTCC, le podium, c'est une benne de camion, aménagée spécialement, au milieu du paddock. Pas de zone VIP. Pas besoin de 15 badges pour voir les pilotes. Régulièrement, le BTCC s'offre des présentations statiques dans les villes environnantes. En prime, il embarque les disciplines qui passent en ouverture. Quand une sanction tombe, les teams l'acceptent. La communication est abondante, avec des photos de qualités. Et c'est curieux, avec tout ça, le BTCC -et ses courses en ouverture- font le plein.
Alors qu'en France, on a des gens qui se croient plus malins que tout le monde (et le disent tout haut.) Des gens qui proclament qu'il est urgent de ne rien changer (heureusement que France Télécom a arrêté le minitel, sinon le 3615 FFSA serait toujours là...) Des gens adeptes du yaka-fokon (parce que le problème, il est toujours chez les autres.) Et des Calimero au volant. Mais on a des championnats circuits tristes à pleurer. Peut-être qu'il y a un lien de causalité...
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