Cointreau fizz
Après le Type H Moët, voici l'Estafette Cointreau ! Le fabricant d'apéritif a garé son utilitaire Renault près de la Dame de Canton, une jonque transformé en restaurant. Et moi, vous savez, tout ce qui touche à la Chine...
C'est la magie de Facebook. Comme j'avais liké l'apéro de Moët, le réseau m'a proposé d'aller à celui de Cointreau. Je vais m'arrêter là pour les apéros, parce que mon foie n'apprécierait pas. Tant pis pour le J7 de Ricard ou le Combi d'Havana Club...
Andrew Lewis a dit "si c'est gratuit, vous n'êtes pas un client. Vous êtes le produit." Il faut bien avoir conscience que tout ce que les réseaux comme Facebook se nourrissent de vos donnés (les gens que vous fréquentez, les groupes auxquels vous appartenez, les messages que vous likez et bien sûr, les endroits où vous allez. Le discours officiel, c'est que ça lui permet de vous proposer des activités qui vous plaisent : "Vous aimez les voitures ? Tiens voici justement un groupe de passionnés et un article sur les voitures !" En pratique, ils le revendent à des entreprises. "Tenez, M. Cointreau, pour 30€, je vous trouve 600 personnes vivant à Paris et qui aiment les apéros." Les lois US en matière d'utilisation des donnés sont peu contraignantes. Et les législateurs nationaux, comme la CNIL, ont toujours un métro de retard.
Un peu plus loin, une restaurant utilise des bidons dépliés et relookés en combi VW, en guise de murets.
Dans mon dernier post, j'ai écrit que la voiture ne fait pas parti de l'univers des hipsters. Comme moyen de transport, non. Mais comme objet décoratif, oui ! Ce qui vous pose un restaurant à thème, ce n'est pas les nappes en carreaux vichy ou la viande congelé de l'Aubrac, c'est la 404 devant ! L'autre jour, j'étais dans un Au bureau. Les murs étaient tapissés de photos en noir et blanc. J'avais l'impression qu'ils avaient pris des images en vrac chez Getty : un motard des années 30 se préparant avant une course sur terre battue, Jim Clark en glissade à Brands Hatch, une élégante devant le Trocadéro, avec une Delahaye 145... Des voitures partout, sauf dans les rues. Drôle de paradoxe, non ?
C'est la magie de Facebook. Comme j'avais liké l'apéro de Moët, le réseau m'a proposé d'aller à celui de Cointreau. Je vais m'arrêter là pour les apéros, parce que mon foie n'apprécierait pas. Tant pis pour le J7 de Ricard ou le Combi d'Havana Club...
Andrew Lewis a dit "si c'est gratuit, vous n'êtes pas un client. Vous êtes le produit." Il faut bien avoir conscience que tout ce que les réseaux comme Facebook se nourrissent de vos donnés (les gens que vous fréquentez, les groupes auxquels vous appartenez, les messages que vous likez et bien sûr, les endroits où vous allez. Le discours officiel, c'est que ça lui permet de vous proposer des activités qui vous plaisent : "Vous aimez les voitures ? Tiens voici justement un groupe de passionnés et un article sur les voitures !" En pratique, ils le revendent à des entreprises. "Tenez, M. Cointreau, pour 30€, je vous trouve 600 personnes vivant à Paris et qui aiment les apéros." Les lois US en matière d'utilisation des donnés sont peu contraignantes. Et les législateurs nationaux, comme la CNIL, ont toujours un métro de retard.
Un peu plus loin, une restaurant utilise des bidons dépliés et relookés en combi VW, en guise de murets.
Dans mon dernier post, j'ai écrit que la voiture ne fait pas parti de l'univers des hipsters. Comme moyen de transport, non. Mais comme objet décoratif, oui ! Ce qui vous pose un restaurant à thème, ce n'est pas les nappes en carreaux vichy ou la viande congelé de l'Aubrac, c'est la 404 devant ! L'autre jour, j'étais dans un Au bureau. Les murs étaient tapissés de photos en noir et blanc. J'avais l'impression qu'ils avaient pris des images en vrac chez Getty : un motard des années 30 se préparant avant une course sur terre battue, Jim Clark en glissade à Brands Hatch, une élégante devant le Trocadéro, avec une Delahaye 145... Des voitures partout, sauf dans les rues. Drôle de paradoxe, non ?
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