The Art of Performance avec Jaguar, à Mortefontaine

Jaguar-Land Rover a dépassé les 600 000 ventes en 2017 (621 109 unités, pour être précis.) Dont 178 601 pour Jaguar, un énième record. En 2018, la marque au félin devrait dépasser les 200 000 unités. Avec six modèles, la gamme est désormais très complète. Dire qu'il y a 5 ans, elle n'avait que trois modèles et elle plafonnait à 50 000 unités annuelles...
Pour autant, il ne s'agit pas que de lancer des nouveaux modèles ; il faut aussi bâtir une image de marque. D'où cette tournée The Art of Performance, tournée sur les SUV.

JLR a planté sa tente à Mortefontaine. Indubitablement, on pense au Jaguar-Land Rover Festival de Montlhéry, compte tenu des ateliers. Sauf qu'ici, la présentation est davantage axée sur la conduite.

A peine arrivée, un minibus m'emmène à l'aire plaine. Un E-Pace D240 m'attend. C'est le seul véhicule du jour que je n'ai pas conduit. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'E-Pace n'est pas un F-Pace raccourci. Il reprend la plateforme D8 de l'Evoque et du Discovery Sport.
L'atelier consiste en un slalom sur les différents mode. Sans surprise, je constate qu'en "sport", les suspensions sont plus fermes et le volant, plus dur. Je remarque surtout qu'il a 1 831kg à transporter, soit 200kg de plus qu'un Audi Q3, par exemple. La faute à une plateforme une peu vieille (dérivée de la Focus 2.) Du coup, malgré 240ch, contre 184ch pour l'Allemand, le F-Pace est à peine plus performant. Par contre, il a davantage soif (6,9l contre 5l au 100km) et surtout il est beaucoup plus prodigue en CO2 (175g contre 132g.) Au moins, grâce à une boite ZF à 9 rapports, il est assez nerveux.
On me dit de me garer à hauteur d'un Range Rover Velar. Un second instructeur m'invite à m'élancer sur l'anneau. Lors du Jaguar-Land Rover Festival, j'avais pu faire du hors-piste en Velar. Il est nettement plus à l'aise sur le bitume.

C'est ma quatrième visite à Mortefontaine, mais c'est la première fois que je conduit sur l'anneau. C'est un vrai billard ! A 180 sur la deuxième fois, le Velar est sur des rails. C'est sûr que pour un client, c'est rassurant. Moi, j'aurais préféré être au ras du sol et d'être davantage secoué...
Une fois le Velar garé, second minibus direction le tracé routier... Que l'on prend à contresens ! Ma monture, c'est un F-Pace. Sauf erreur, c'est la version S, V6 essence 340ch, qui n'est plus importée (car trop généreuse en CO2, avec les nouvelles normes...) Pour rappel, le F-Pace dispose de la plateforme iQ, tout en aluminium. Du coup, il est 60kg plus léger que l'E-Pace, pourtant nettement plus compact.

J'ai déjà conduit un F-Pace 300ch V6 diesel, le temps d'un tour de pâté de maison. Là, je peux appuyer ! Bien sûr, ça ne vaut pas la Caterham de Continental, mais c'est assez jouissif... Et je préfère largement un routier bien sinueux à un anneau rectiligne, quand bien même on peut rouler plus vite sur celui-ci.
Le terminus, c'est l'entrée de la piste tout-terrain. Des Land Rover m'attendent et j'opte pour un Discovery, a priori plus adapté. Mon expérience du Discovery se limite à un passage de gué à Montlhéry !

Le Discovery repose sur la plateforme de l'actuel Range Rover, d'où ses dimensions imposantes. Depuis la disparition du Defender, il fait figure de dernier vrai quat'quat de la gamme.

En tout-terrain, il fait merveille. Avec Continental, on avait emprunté cette piste avec un ix35. Du moins, on avait pris les chemins les plus facile et il fallait bien faire attention à là où l'on posait les roues...
Avec le Disco, c'est du gâteau ! En enclenchant le rapport court et le mode "piste", il grimpe aux arbres ! En descente, on peut même s'amuser à arriver en survitesse : il corrige lui-même l'allure. L'autre morceau de bravoure, c'était un bain de boue (5cm, à vue de nez) et on sent à peine un petit blocage. Même pas besoin de réfléchir à la trajectoire ! Et bien sûr, il passe dans des endroits inaccessibles au ix35.

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