Les bonus du Taklimakan Rally : 8. Pékin


Suite et fin de ces "bonus". Le retour s'étale sur 48h, c'est comme des sas. L'avion d'Aksu nous dépose à Urumqi. On retourne à notre point de départ pour une très courte nuit. Il s'est passé tellement de choses en trois semaines que mon premier séjour à Urumqi me semble si loin... Surtout, à l'époque, elle m'apparaissait comme une petite ville orientale. Mais après avoir vu d'autres villes du Xinjiang, j'ai désormais l'impression que c'est une grande ville occidentalisée !
Et au petit matin, on file à Pékin. Terminé, l'exotisme du Xinjiang, où nous étions les seuls étrangers ! Dans la capitale, notre faciès n'étonne plus. A l'hôtel, les réceptionnistes parlent anglais, le restaurant sert du café au petit déjeuner et il y a un McDo, ainsi qu'un KFC à un jet de pierre. On retourne à la civilisation ! Je regarde les autres clients en pensant : "Vous, vous ne connaissez pas la vraie Chine !"


C'est la première fois que je viens à Pékin. Je suis obligé de voir la Cité Interdite et la Place Tienanmen (faute de temps, la Grande Muraille devra patienter.) Sur le chemin, je croise cette Byd e6. Un monospace 5 places tout électrique. Byd essaye de le fourguer comme taxi aux occidentaux.


On est fin mai, ce qui correspond à la date anniversaire du printemps de Pékin. Donc la moitié de la place Tienanmen est fermée, la Cité Interdite est fermée et il y a un Robocop au m² : le pouvoir craint d'éventuelles protestations. Entre deux barrières et deux Robocop, j'arrive à prendre quelques photos. Puis je tombe sur ce camion de pompier Renault. Renault Trucks n'a pas de représentation officielle en Chine. Comment et pourquoi a-t-il été importé ? Mystère.

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