24 heures du Mans: 2. Le circuit

Les 24 heures du Mans sont un gentil anachronisme.

Il faut se souvenir que son origine remonte à 1923. A l'époque, le sport (mécanique ou athlétique) est vu comme une recherche de limites. C'est le temps des épreuves de natation ou de cyclisme sur plusieurs jours d'affilés. D'où l'idée d'une épreuve de 24 heures non-stop pour mettre à rude épreuve hommes et mécaniques.
Par ailleurs, le concept de circuit permanent reste encore flou. On préfère les grandes boucles de plusieurs dizaines de kilomètres. Peu d'arrêts aux stands: il faut réparer soi-même au bord de la piste.
Le circuit du Mans est l'un des derniers qui emprunte des routes.

Du karting jusqu'aux Hunaudières (en passant par la ligne droite des stands), c'est du classique: une piste bordée par des tribunes et des constructions en "dur" avec un paddocks.

Mais au-delà, le site vous fait découvrir ses charmes... Pour gagner les autres portions, il faut se faufiler.

Pour atteindre le virage Porsche, ci-contre, il faut traverser la D92. Ensuite, vous débouchez sur... Un terrain de camping.
On nous a ensuite emmené à Indianapolis. L'accès est situé au bout du bout d'un chemin vicinal, en pleine forêt.

C'est aussi ça, la magie du Mans. Vous roulez, vous roulez et d'un seul coup, la piste jaillit.
Le soir, lors des essais libres, on nous a amené à la chicane Playstation (alias "Forza".) Nous voici dans une grande maison de campagne, à voir passer les bolides à 300km/h!

Ca change (en bien) des tribunes. C'est un tout autre rapport à la piste. Je comprends parfaitement les gens qui partent camper à 10 mètres du tracé.

Par ailleurs, ça m'a donné envie de monter dans un bagnole et d'en faire un tour. Même en tant que passager. Ne serait-ce que pour les Hunaudières: malgré les chicanes, c'est pied-dedans! Et en plus, la nuit, on n'y voit rien (vu qu'il n'y a pas de halo lumineux.)

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