Dealership : tout commence, tout fini...

Un Speedy en cours de démolition. Ce n'est pas n'importe quel Speedy, c'est "mon" Speedy. J'ai toujours eu l'impression qu'il était là... J'y ai amené la Fiesta, la MX-5, la Logan (la Yaris n'ayant pas encore besoin d'entretien.) Une équipe très pro, qui remplaçait juste le nécessaire. Il y avait toujours une promotion sur des batteries, des pneus, des forfaits d'entretien et le matin, je passais devant...

Ca me fera bizarre de ne plus le voir.
Sauf erreur, le terrain appartenait au Bricorama mitoyen. Un promoteur a racheté ce terrain, ainsi que ceux appartenant à des PME environnantes. L'objectif est d'y construire un énième immeuble "de standing" à proximité d'une future station du Grand Paris.

L'une des problématiques du Grand Paris, c'est que les bassins d'emploi sont dans des zones peu, voire pas du tout desservie par les transports en commun. Ce qui impose l'utilisation de la voiture. Certaines grandes entreprises affrètent des cars et il y a ainsi un afflux vers telle ou telle petite gare, pas du tout prévue pour cela.
Le Grand Paris devait amener le métro dans ces bassins d'emploi de la moyenne ceinture... Sauf qu'une fois les tracés connus, la pression foncière devint énorme. Du coup, les PME (à commencer par les garages...) durent déménager encore plus loin de Paris... Vers des zones non-desservies par les transports en commun.
Au moins, l'histoire de "mon" Speedy se termine bien. Car à 200 mètres de là, un nouveau Speedy va ouvrir. L'histoire va continuer...

Il y avait un atelier de peinture, fermé depuis des lustres. C'était là que j'ai surpris la "Ferrari emballée". Le franchisé l'a racheté et en seulement deux mois, ils l'ont transformé en Speedy ! J'ai même vu les ouvriers travailler le samedi.

C'est donc là que j’amènerai la Yaris...

Commentaires

Articles les plus consultés