Tour du monde: 22, Wenzhou, Chery A1

Jusqu'à récemment, chaque voiture chinoise (y compris celles des joint-ventures) avait une histoire incroyable. La Chery A1 ne fait pas exception.

C'est Malcolm Bricklin qui demande à Giugiaro de concevoir une version plus cossue (et rallongée) de la QQ. Bricklin veut alors vendre des Chery aux USA sous la marque "Visionnary Vehicle". Le projet industriel fait long feu, mais le constructeur garde les ex-futures Visionnary Vehicle (dont l'A1) qu'il lance lui-même.
Puis Chrysler s'invite chez Chery et lui propose de vendre l'A1 en tant que "Dodge Breeze" pour le marché Sud-américain. Néanmoins, l'A1 n'est pas dans le coup et Chrysler se charge d'améliorer sa finition. Là encore, le projet tombe à l'eau. En revanche, Chery profite des améliorations apportées par Chrysler pour créer une A1 "2.0".

Aujourd'hui, l'A1 se vend davantage à l'export qu'en Chine. Elle réalise des scores honorables en Amérique du sud, en Australie, en Russie et même en Serbie.
Par contre, Chery semble atteindre un plafond de verre. Il est vrai que curieusement, aucune des nouveautés récentes du constructeur n'a quitté la Chine. Or, je suis persuadé que s'il veut continuer à croitre, il lui faut des voitures plus modernes.

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