Porsche 64 (dixit Le Parisien)


Une Porsche 911 (964) Carrera 2 cabriolet. La 911 "J" est arrivée avant ma naissance. Pendant mon enfance, la 911 était quasi-immuable. Elle avait l'air immortelle. La 964 fut donc un choc. D'autant plus que Porsche a pris son temps : d'abord la Carrera 4, puis la Carrera 2  (avec le cabriolet), puis la Carrera RS et enfin, la Turbo... Immédiatement suivie par la 993. Flute, plus qu'à recommencer ! Aujourd'hui, une nouvelle 911 arrive accompagnée d'un cabriolet et d'un turbo. Au pire, on attend 6 mois. Mais à l'époque, les déclinaisons prenaient des mois, voir des années. Y compris chez les généralistes !

La 964 marquait un changement de paradigme. A Zuffenhausen, on avait fait le deuil des 944 et 928. Le public n'en voulait pas. Retour aux fondamentaux, au tout 911. La coupe troqua donc ses 944 pour des 911. Le groupe C était mort et les GT revenaient en force. Avec Jürgen Barth, Porsche fut d'ailleurs l'un des cofondateurs du BPR. Même s'il fallu attendre la 993 et la 911 GT2 pour revoir une vraie 911 compétition-client.

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