Le truc de Nissan
Un Nissan Atleon, alias Eco-T. Il n'est pas si vieux que ça : il possède un logo post-1992. Mais il aurait besoin d'une remise à neuf... Pour info, il était fabriqué en Espagne, chez l'ex-Ebro.
L'autre soir, sur France 5, il y avait Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil. Une histoire de camionneurs, un peu aventuriers, en plein désert. Le film a été tourné en 1964, au Maroc. Or, à l'époque, Berliet y possédait une unité d'assemblage. Le constructeur a prêté des camions en échange d'un placement-produit à la "discrétion" digne d'Europa Corp... L'en des "acteurs" du film était exposé au Mondial de Paris 2016.
L'an prochain, on fêtera les 100 ans de Paul Berliet. On peut dire qu'avec lui, Berliet s'est spécialisé dans le génie civil et les semi-remorques, manquant complétement l'essor des utilitaires moyens. D'ailleurs, après le rachat, Renault s'est empressé de lui filer un porteur. Mais Berliet Jr fut surtout le premier à comprendre que le marché du camion allait devenir mondial. Les acteurs locaux -comme Ebro- étaient condamnés. Il fallait croitre et conquérir les marchés étrangers. Il ouvrit des chaines d'assemblage un peu partout dans le monde. Le camion électrique eCanter de Fuso avec justement produit dans une ex-usine Berliet, au Portugal. Le Chinois Shaanxi vient de dévoiler un camion-toupie électrique -le premier du genre-. Or, Shaanxi a lui aussi débuté en assemblant des Berliet. On pourrait aussi dire qu'en Algérie, l'entreprise d'état qui copilote l'assemblage des Logan/Symbol fut montée pour piloter l'assemblage de camions Berliet...
Mais en 1978, quand Berliet fut fondu dans Renault V.I., la firme au losange déclara que tout ce qu'avait fait Paul Berliet, c'était du caca. Donc, ils ont coupé les ponts juste parce que ça avait été fait par Paul Berliet... C'est un cas typique d'équipe sortante. Un PDG veut mettre sa "patte" et ça signifie faire l'opposé de ce qu'à fait son prédécesseur. Et il trouvera toujours une armée de yesmen pour lui dire "patron, c'est génial ce que vous faites."
L'autre soir, sur France 5, il y avait Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil. Une histoire de camionneurs, un peu aventuriers, en plein désert. Le film a été tourné en 1964, au Maroc. Or, à l'époque, Berliet y possédait une unité d'assemblage. Le constructeur a prêté des camions en échange d'un placement-produit à la "discrétion" digne d'Europa Corp... L'en des "acteurs" du film était exposé au Mondial de Paris 2016.
L'an prochain, on fêtera les 100 ans de Paul Berliet. On peut dire qu'avec lui, Berliet s'est spécialisé dans le génie civil et les semi-remorques, manquant complétement l'essor des utilitaires moyens. D'ailleurs, après le rachat, Renault s'est empressé de lui filer un porteur. Mais Berliet Jr fut surtout le premier à comprendre que le marché du camion allait devenir mondial. Les acteurs locaux -comme Ebro- étaient condamnés. Il fallait croitre et conquérir les marchés étrangers. Il ouvrit des chaines d'assemblage un peu partout dans le monde. Le camion électrique eCanter de Fuso avec justement produit dans une ex-usine Berliet, au Portugal. Le Chinois Shaanxi vient de dévoiler un camion-toupie électrique -le premier du genre-. Or, Shaanxi a lui aussi débuté en assemblant des Berliet. On pourrait aussi dire qu'en Algérie, l'entreprise d'état qui copilote l'assemblage des Logan/Symbol fut montée pour piloter l'assemblage de camions Berliet...
Mais en 1978, quand Berliet fut fondu dans Renault V.I., la firme au losange déclara que tout ce qu'avait fait Paul Berliet, c'était du caca. Donc, ils ont coupé les ponts juste parce que ça avait été fait par Paul Berliet... C'est un cas typique d'équipe sortante. Un PDG veut mettre sa "patte" et ça signifie faire l'opposé de ce qu'à fait son prédécesseur. Et il trouvera toujours une armée de yesmen pour lui dire "patron, c'est génial ce que vous faites."
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