Soirée M chez By My Car : 1. le show room
Après la BMW M3 des boulons dans la galette, voici une soirée M5 ! En fait, chaque année By My Car organise une soirée "M" et cette année, c'était l'occasion de dévoiler au public la nouvelle M5.
Ne dites plus "Garage du bac". Désormais, il s'appelle "By My Car Bac". C'est dommage, car le nom était évocateur...
Il est situé dans une zone industrielle au fin fond du 94 (juste à côté du concessionnaire Fiat qui m'avait invité au lancement de la 500X.) En cette soirée de semaine, tout est calme. Puis, au dernier moment, de la musique, des jeux de lumières, des BMW en parking sauvage (NDLA : les stéréotypes sont rarement basés sur du vent...) Pas de doute, c'est là !
Pour l'occasion, BMW a tenté de réunir d'anciennes M5. Dans les années 70, Mercedes régnait en maitre sur le premium Allemand. BMW n'était qu'un spécialiste des moyennes cylindrées, au même titre qu'Alfa Romeo et Lancia. Avec la CSL, il s'était (re)fait un nom dans les 6 cylindres. Dans les berlines, il voulait avoir la même approche élitiste (comme plus tard Audi avec la RS2...) Car à l'époque, Mercedes n'osait pas aller sur le terrain du sport pur et dur. Accessoirement, je pense qu'il voulait amortir le coût de conception du 6 cylindres 3,5l "M88" de la M1. La première M535i (E12) en avait une version très assagie, de 210ch. Avec la E28, il y avait une 535i "normale". La M535i disposait de trains roulants spécifiques. Puis, sur la fin (pour écouler les stocks ?), il y eu la M5, avec le fameux moteur M88...
Malgré un appel lancé sur Facebook, point de M535i (E12) ou de M5 (E28.) La généalogie commence avec la M5 (E34.)
Une autre E34. Bien sûr, ce break n'est pas une M5. Avec l'E34, BMW concurrençait les "berlines popus" (Ford Scorpio, Opel Omega, R25...) Quitte à lancer des versions sous-motorisées (518i et 524td) pour rafler la mise. D'où une image pas très flatteuse. En plus, elle a été un peu l'oubliée de l'époque. Le vaisseau-amiral, c'était la série 7 (E32.) La série 3 (E30, puis E36) faisait le gros des volumes. Ce fut la première BMW déclinée en plusieurs carrosseries (d'abord la 4 portes, puis le cabriolet et le break.) Et elle profitait d'un programme sportif. Au milieu de cela, donc, la série 5 manquait de visibilité.
Avec l'E39, la série 5 reçoit un V8 et bien sûr, la M5 y a droit. Du reste, esthétiquement, elle était très conservatrice...
Puis c'est l'E60, du Chris Bangle pur sucre ! A Francfort, l'ex-fils prodige a tenu une conférence de presse pour expliquer que ce que les designers font, c'est nul (NDLA : comme si on avait besoin de lui pour s'en rendre compte...) et que lui, il faisait des trucs géniaux...
Notez qu'elle est propulsée par un V10 atmo, inspiré par les F1.
On passe aux modernes. Le service marketing n'a jamais voulu d'une "M7". Néanmoins, il y a une demande pour de grandes berlines sportives. D'où la M760Li et son V12 biturbo 609ch.
La M5 sortante :
Une i8.
Et tout au bout, il y avait un corner MINI. Surprise : il y avait une Mini Cooper dedans !
Ne dites plus "Garage du bac". Désormais, il s'appelle "By My Car Bac". C'est dommage, car le nom était évocateur...
Il est situé dans une zone industrielle au fin fond du 94 (juste à côté du concessionnaire Fiat qui m'avait invité au lancement de la 500X.) En cette soirée de semaine, tout est calme. Puis, au dernier moment, de la musique, des jeux de lumières, des BMW en parking sauvage (NDLA : les stéréotypes sont rarement basés sur du vent...) Pas de doute, c'est là !
Pour l'occasion, BMW a tenté de réunir d'anciennes M5. Dans les années 70, Mercedes régnait en maitre sur le premium Allemand. BMW n'était qu'un spécialiste des moyennes cylindrées, au même titre qu'Alfa Romeo et Lancia. Avec la CSL, il s'était (re)fait un nom dans les 6 cylindres. Dans les berlines, il voulait avoir la même approche élitiste (comme plus tard Audi avec la RS2...) Car à l'époque, Mercedes n'osait pas aller sur le terrain du sport pur et dur. Accessoirement, je pense qu'il voulait amortir le coût de conception du 6 cylindres 3,5l "M88" de la M1. La première M535i (E12) en avait une version très assagie, de 210ch. Avec la E28, il y avait une 535i "normale". La M535i disposait de trains roulants spécifiques. Puis, sur la fin (pour écouler les stocks ?), il y eu la M5, avec le fameux moteur M88...
Malgré un appel lancé sur Facebook, point de M535i (E12) ou de M5 (E28.) La généalogie commence avec la M5 (E34.)
Une autre E34. Bien sûr, ce break n'est pas une M5. Avec l'E34, BMW concurrençait les "berlines popus" (Ford Scorpio, Opel Omega, R25...) Quitte à lancer des versions sous-motorisées (518i et 524td) pour rafler la mise. D'où une image pas très flatteuse. En plus, elle a été un peu l'oubliée de l'époque. Le vaisseau-amiral, c'était la série 7 (E32.) La série 3 (E30, puis E36) faisait le gros des volumes. Ce fut la première BMW déclinée en plusieurs carrosseries (d'abord la 4 portes, puis le cabriolet et le break.) Et elle profitait d'un programme sportif. Au milieu de cela, donc, la série 5 manquait de visibilité.
Avec l'E39, la série 5 reçoit un V8 et bien sûr, la M5 y a droit. Du reste, esthétiquement, elle était très conservatrice...
Puis c'est l'E60, du Chris Bangle pur sucre ! A Francfort, l'ex-fils prodige a tenu une conférence de presse pour expliquer que ce que les designers font, c'est nul (NDLA : comme si on avait besoin de lui pour s'en rendre compte...) et que lui, il faisait des trucs géniaux...
Notez qu'elle est propulsée par un V10 atmo, inspiré par les F1.
On passe aux modernes. Le service marketing n'a jamais voulu d'une "M7". Néanmoins, il y a une demande pour de grandes berlines sportives. D'où la M760Li et son V12 biturbo 609ch.
La M5 sortante :
Une i8.
Et tout au bout, il y avait un corner MINI. Surprise : il y avait une Mini Cooper dedans !
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