Le Type H, roi des food-trucks ?
L'autre jour, j'étais à Giverny. La maison et le jardin de Claude Monet valent le détour. Mais le décorum autour est un peu surfait. Pas mal d'attrape-touristes pour visiteurs friqués... Devant un restaurant (pas trop mal, au demeurant), il y avait ce Citroën Type H food truck.
Oui, encore un ! A croire que tout le monde s'est donné le mot ! Des food-trucks basés sur d'autres vans vintage, j'en ai très rarement croisé. Le plus curieux, c'est que cet aspect "restauration" est très récente pour le Type H. Quand j'étais petit, la star des camion-pizza et autre glacier ambulant, c'étaient les Peugeot J7 et J9 !
L'explication, c'est sans doute le look. Avec son arrière en tôle ondulé, ses portes suicides, sa calandre très massive et son aspect plutôt costaud, le Type H est reconnaissable entre mille. Il n'a pas le côté rural du J7 ou du C35 et il est plus gros que l'Estafette. Un Master aménagé, façon Camion qui fume, c'est plus pratique. Mais le Type H possède un côté décalé, idéal pour les hipsters. Pour avoir conduit un HY food-truck, je peux témoigner que vu de 2018, il est inconfortable et très lent. Mais tout ces food-trucks sont souvent statiques.
Chez un boulanger près de chez moi, j'ai vu un Type H miniature. Et si c'était aussi le côté franchouillard et viril qui plaisait ? Ce qui peut se lire soit comme une nostalgie de cette époque, soit au contraire comme une relique pour bien souligner que ce temps révolu.
Citroën a un peu surfé là-dessus. Avec Le Coq Sportif, ils ont habillé un HY et un Jumpy aux couleurs de l'équipementier. Il y aussi eu le concept-car Tubik, du Mondial 2012, accueilli fraichement.
La demande en utilitaire léger et moyen augmente. Les bobos n'ont pas de voiture ; ils se font tout livrer. Dans le même temps, les poids-lourd se font chasser des centre-villes. De tout temps, l'utilitaire était un panneau publicitaire ambulant. Sauf que dans un environnement propret, le Peugeot Expert blanc avec 300 000km au compteur, qui fume noir et qui n'a pas un panneau de carrosserie nickel, ça fait tache... Les marques vont vouloir des utilitaires lookés, qui reflèteront leur image. Notamment dans l'événementiel premium, la livraison de produits haut de gamme, la restauration de luxe, etc. C'est un marché trop petit pour que les constructeurs investissent. C'est une niche où les carrossiers industriels pourraient eux, s'engouffrer. Ils ont la flexibilité pour. Par exemple, je suis sûr qu'il y aurait une demande pour un Jumpy food-truck un peu "H-isé" avec quelques chromes...
Oui, encore un ! A croire que tout le monde s'est donné le mot ! Des food-trucks basés sur d'autres vans vintage, j'en ai très rarement croisé. Le plus curieux, c'est que cet aspect "restauration" est très récente pour le Type H. Quand j'étais petit, la star des camion-pizza et autre glacier ambulant, c'étaient les Peugeot J7 et J9 !
L'explication, c'est sans doute le look. Avec son arrière en tôle ondulé, ses portes suicides, sa calandre très massive et son aspect plutôt costaud, le Type H est reconnaissable entre mille. Il n'a pas le côté rural du J7 ou du C35 et il est plus gros que l'Estafette. Un Master aménagé, façon Camion qui fume, c'est plus pratique. Mais le Type H possède un côté décalé, idéal pour les hipsters. Pour avoir conduit un HY food-truck, je peux témoigner que vu de 2018, il est inconfortable et très lent. Mais tout ces food-trucks sont souvent statiques.
Chez un boulanger près de chez moi, j'ai vu un Type H miniature. Et si c'était aussi le côté franchouillard et viril qui plaisait ? Ce qui peut se lire soit comme une nostalgie de cette époque, soit au contraire comme une relique pour bien souligner que ce temps révolu.
Citroën a un peu surfé là-dessus. Avec Le Coq Sportif, ils ont habillé un HY et un Jumpy aux couleurs de l'équipementier. Il y aussi eu le concept-car Tubik, du Mondial 2012, accueilli fraichement.
La demande en utilitaire léger et moyen augmente. Les bobos n'ont pas de voiture ; ils se font tout livrer. Dans le même temps, les poids-lourd se font chasser des centre-villes. De tout temps, l'utilitaire était un panneau publicitaire ambulant. Sauf que dans un environnement propret, le Peugeot Expert blanc avec 300 000km au compteur, qui fume noir et qui n'a pas un panneau de carrosserie nickel, ça fait tache... Les marques vont vouloir des utilitaires lookés, qui reflèteront leur image. Notamment dans l'événementiel premium, la livraison de produits haut de gamme, la restauration de luxe, etc. C'est un marché trop petit pour que les constructeurs investissent. C'est une niche où les carrossiers industriels pourraient eux, s'engouffrer. Ils ont la flexibilité pour. Par exemple, je suis sûr qu'il y aurait une demande pour un Jumpy food-truck un peu "H-isé" avec quelques chromes...
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