999Motorsports Hacker

J'adore conduire, j'adore les voitures de courses et j'adore les voitures un peu exotiques. Alors pouvoir piloter une voiture de course thaïlandaise...

En prime, c'était la première fois que je pilotais vraiment à Dreux (avec les Classe E, on roulait au ralenti pour tester le Distronic Plus.)

D'ordinaire, le principal sur une voiture de course, c'est la performance. Si vous êtes douillet ne montez pas dans une monoplace! Appuyez sur l'embrayage, la pédale de frein, tourner le volant ou passer les vitesses y demandent un vrai effort physique. Au démarrage, vous allez caler, c'est inévitable. Et à la fin, vous êtes plein de courbatures.

A entendre les stagiaires monté avant moi dans la Hacker, j'avais un peur peur. Quand je me suis installé ("rampé" serait plus exact) dans le baquet, j'ai pensé: "Dans quelle galère tu t'es mis? Dans 5 minutes, tu vas être complètement cassé, alors que t'as 100 bornes à faire pour revenir!"
En attendant, le top, j'ai essayé de prendre mes marques. Là, surprises, tout est facile à manipuler! Pas besoin d'appuyer comme un malade sur les pédales!

Vous n'avez même pas besoin de maintenir le moteur à 2 000 tours au démarrage! Et je n'ai vu personne caler.

Côté voitures de course, ma référence, c'est toujours la Tatuus FR2.0 d'Euroformula. Elle se pilote pas, elle se dompte.
La Hacker, par contre, j'en garde l'image d'une voiture facile à conduire. C'est le meilleur jouet pour apprendre: elle est très linéaire. On se sent vite en confiance. Accessoirement, c'est la voiture de course la plus confortable que j'ai vu!