204 chez béhème
C'est le bonus de la soirée BMW X2 ! Une Peugeot 204, visiblement utilisée au quotidien. En témoigne ses "jolies" housses de siège...
L'air de rien, la 204 était une révolution, pour Peugeot ! Depuis la fin de la guerre, la firme au lion était fidèle au modèle unique, avec la 202, puis la 203. Mais avec la 403, le constructeur montait en gamme. Mais avec la 403 "sept" à moteur de 203, il ne pouvait plus couvrir tout le spectre. Il lui fallait une "6cv", alors que le segment était très compétitif. Peugeot avait compris qu'il était face à une clientèle qui cherchait une voiture moderne.
D'où le choix d'une berline traction, à moteur transversal (un 1,1l 53ch.) Ce qui était relativement nouveau, au début des années 60. Pininfarina a donné un coup de main pour le look. Les designers Italiens ont toujours été adeptes du recyclage. Un avant du concept-car Jacqueline (sur base Cadillac), l'arrière de la MG Ado 34 (un projet mort-né de roadster sur base Mini) et voilà !
Accessoirement, elle me fait un peu penser à la Shanghai SH 760, apparue vers 1975. J'imagine le designer de SATC (l'actuelle SAIC), travaillant au sein d'une équipe décimée par la révolution culturelle et s'appuyant sur un catalogue de 204 obtenu on-ne-sait-comment, pour relifter la "Phoenix"...
Retour à la France. La 204 eu droit à un dérivé plus cossu, la 304. La 204 fut un temps la voiture la plus vendue en France. Elle eu droit à un break, une fourgonnette, un coupé et un cabriolet. Elle a permit à Peugeot de prendre le virage des années 60 et de grignoter des parts de marché à Citroën et Simca. Le constructeur pouvait ensuite poursuivre sa diversification, avec la 104 et la 604. En dix ans, il passa ainsi du modèle unique, à une gamme complète !
Comme toutes les Peugeot des années 60-70, la 204 prit un coup de vieux dans les années 80. Puis elle fut victime des primes à la casse. Aujourd'hui, elle possède un statut "collection" indéniable et on les préserve. Pour autant, elles échappent à la folie de l'envolée des prix (à part les versions cabriolets.)
Tiens, une question : dans quelle catégorie placerait-on la 204, aujourd'hui ? Les petites berlines 3 volumes, ça n'existe plus vraiment, en 2018... Surtout, le binôme 204/304 fut splitté en 104 et 305. Alors est-ce une citadine ou une compacte ?
L'air de rien, la 204 était une révolution, pour Peugeot ! Depuis la fin de la guerre, la firme au lion était fidèle au modèle unique, avec la 202, puis la 203. Mais avec la 403, le constructeur montait en gamme. Mais avec la 403 "sept" à moteur de 203, il ne pouvait plus couvrir tout le spectre. Il lui fallait une "6cv", alors que le segment était très compétitif. Peugeot avait compris qu'il était face à une clientèle qui cherchait une voiture moderne.
D'où le choix d'une berline traction, à moteur transversal (un 1,1l 53ch.) Ce qui était relativement nouveau, au début des années 60. Pininfarina a donné un coup de main pour le look. Les designers Italiens ont toujours été adeptes du recyclage. Un avant du concept-car Jacqueline (sur base Cadillac), l'arrière de la MG Ado 34 (un projet mort-né de roadster sur base Mini) et voilà !
Accessoirement, elle me fait un peu penser à la Shanghai SH 760, apparue vers 1975. J'imagine le designer de SATC (l'actuelle SAIC), travaillant au sein d'une équipe décimée par la révolution culturelle et s'appuyant sur un catalogue de 204 obtenu on-ne-sait-comment, pour relifter la "Phoenix"...
Retour à la France. La 204 eu droit à un dérivé plus cossu, la 304. La 204 fut un temps la voiture la plus vendue en France. Elle eu droit à un break, une fourgonnette, un coupé et un cabriolet. Elle a permit à Peugeot de prendre le virage des années 60 et de grignoter des parts de marché à Citroën et Simca. Le constructeur pouvait ensuite poursuivre sa diversification, avec la 104 et la 604. En dix ans, il passa ainsi du modèle unique, à une gamme complète !
Comme toutes les Peugeot des années 60-70, la 204 prit un coup de vieux dans les années 80. Puis elle fut victime des primes à la casse. Aujourd'hui, elle possède un statut "collection" indéniable et on les préserve. Pour autant, elles échappent à la folie de l'envolée des prix (à part les versions cabriolets.)
Tiens, une question : dans quelle catégorie placerait-on la 204, aujourd'hui ? Les petites berlines 3 volumes, ça n'existe plus vraiment, en 2018... Surtout, le binôme 204/304 fut splitté en 104 et 305. Alors est-ce une citadine ou une compacte ?
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