Mazda fait la Fiesta !
Quelle est la voiture ci-dessus ? Une Ford Fiesta "BE91" ? Perdu ! Vous y étiez presque : c'est une Mazda 121. De 1995 à 2002, Mazda a vendu cette Fiesta dont seule la calandre différait (Mazda avait aussi rajouté un bandeau sur le hayon.)
Le badge-engineering, c'est la négation du design sur l'autel de l'argent facile. A quoi bon bâtir un univers et des codes stylistiques, si vous expliquez ensuite qu'il suffit d'un badge pour qu'une voiture entre dans votre gamme. Le roi du marketing est nu... A la limite, il y a trois cas où c'est acceptable. Le premier, c'est lorsqu'un constructeur n'a pas les moyens de développer lui-même un véhicule (cf. la Kia Pride -qui ironie de l'histoire, était une précédente 121 qui fut ensuite badgée Ford- ou le Hyundai Galoper.) Le second, c'est lorsque les volumes sont trop faibles pour justifier un développement (comme nombre de voitures des pays émergents, telle la Ford Versailles -une VW Santana rebadgée-.) Le troisième cas, c'est lorsqu'un constructeur doit aller vraiment vite, parce que sa gamme possède des trous (cf. le Fiat Fremont, ainsi que les Lancia Thema, Voyager et Flavia.) Avec en bonus, le cas des utilitaires, où l'acheteur se contrefiche du badge. Depuis les années 70, la plupart des utilitaires légers et moyens ont ainsi deux ou trois badges.
Sauf qu'ici, Ford et Mazda n'entraient dans aucun des cas. C'est vrai que la rondouillarde 121, lancée en 1991, avait fait son temps. C'est vrai aussi que Ford cherchait à donner du volume à son usine de Dagenham, en Grande-Bretagne. Mais pourquoi avoir bâclé le boulot ? Sans surprise, la 121 fut un bide. Et ce fut hélas fatal pour l'usine. En 2002, la 121 céda de facto sa place à la Mazda2. Les premiers prototypes étaient juste des Ford Fusion rebadgées. Heureusement, pour la série, Mazda fit davantage d'efforts...
Le badge-engineering, c'est la négation du design sur l'autel de l'argent facile. A quoi bon bâtir un univers et des codes stylistiques, si vous expliquez ensuite qu'il suffit d'un badge pour qu'une voiture entre dans votre gamme. Le roi du marketing est nu... A la limite, il y a trois cas où c'est acceptable. Le premier, c'est lorsqu'un constructeur n'a pas les moyens de développer lui-même un véhicule (cf. la Kia Pride -qui ironie de l'histoire, était une précédente 121 qui fut ensuite badgée Ford- ou le Hyundai Galoper.) Le second, c'est lorsque les volumes sont trop faibles pour justifier un développement (comme nombre de voitures des pays émergents, telle la Ford Versailles -une VW Santana rebadgée-.) Le troisième cas, c'est lorsqu'un constructeur doit aller vraiment vite, parce que sa gamme possède des trous (cf. le Fiat Fremont, ainsi que les Lancia Thema, Voyager et Flavia.) Avec en bonus, le cas des utilitaires, où l'acheteur se contrefiche du badge. Depuis les années 70, la plupart des utilitaires légers et moyens ont ainsi deux ou trois badges.
Sauf qu'ici, Ford et Mazda n'entraient dans aucun des cas. C'est vrai que la rondouillarde 121, lancée en 1991, avait fait son temps. C'est vrai aussi que Ford cherchait à donner du volume à son usine de Dagenham, en Grande-Bretagne. Mais pourquoi avoir bâclé le boulot ? Sans surprise, la 121 fut un bide. Et ce fut hélas fatal pour l'usine. En 2002, la 121 céda de facto sa place à la Mazda2. Les premiers prototypes étaient juste des Ford Fusion rebadgées. Heureusement, pour la série, Mazda fit davantage d'efforts...
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