Mondial 2012: 3. Ferrari

J'aime bien aller chez Ferrari. Non pas que je sois un tifoso. C'est juste le plaisir de pouvoir entrer sur le stand. C'est mon 14e Mondial de Paris. Pendant des années, comme tout le monde, j'en étais réduit à m'agglutiner au monde devant le constructeur de Modène. Entre deux bousculades, j'arrivais à prendre une unique photo. Souvent floue et mal cadrée.

Mais maintenant, je peux entrer!

Au fond du stand, il y a cette California blanche. Elle est là pour montrer les possibilités du programme Tailor Made.

Sur le stand, il y a une espèce de lounge avec des livres et des miniatures. Après tout, j'imagine que si on interrogeait les acheteurs, ils diraient un truc du genre: "Pour mon Brevet du collège, on m'a offert une Testarossa Bburago au 1/18e et à partir de là, j'avais le virus..."

Quand on pense aux progrès de ces 20 dernières années, on songe à internet, aux téléphones portables, aux ordinateurs, etc. Mais qui pense aux modèles réduits?
Vers 1990, au rayon jouet des grandes surfaces et dans les stations services, c'était Bburago, Solido ou rien! Et le choix était très limité. Chaque fabricant devait avoir à peine une cinquantaine de références (dont une belle proportion de voitures des années 20/30.) Et chaque année, ils n'avaient qu'une ou deux nouveautés!
Puis, ça a été l'invasion des miniatures fabriquées en Asie. En quelques années, ça a été l'explosion! Aujourd'hui, on trouve presque tout au 1/18e et au 1/43e, avec un luxe inouïe de détails, en plus. Dommage que Bburago n'y ait pas survécu.