Rétromobile 2020 : 15. Venturi 600 SLM
A chaque édition de Rétromobile, il y a toujours au moins une Venturi. L'an dernier, il y avait une 600LM. Cette année, c'est carrément une 600SLM.
La 600SLM, je l'ai vu rouler aux 1000km de Paris 1995. Elle a été grise, puis bleue. Une 600SLM rouge et dans une exécution routière, cela mérite une investigation...
Le BPR de 1994 était une émanation de la Carrera Cup et du Venturi Trophy. La plupart des pilotes étaient issus de ses deux coupes.
Michel Neugarten faisait parti de ceux-là. Aux essais des 24 heures du Mans 1993, le Belge fit parti des dix (!) pilotes de la 500LM BBA. Mais il disputa la course avec la voiture d'Eric Graham (c'est-à-dire la 600LM que j'ai évoqué l'an dernier.)
En 1994, il couru pour le Jacadi Racing de Michel Ferté, en parallèle du Venturi Trophy (qu'il remporta.) Ferté et Neugarten s'imposèrent à Dijon et à Spa. La voiture était une 500LM qui fut ensuite "montée" en 600LM.
En 1995, les McLaren F1 débarquèrent. Très vite, nos gentlemen-drivers comprirent que leurs Venturi étaient surclassées. Certains choisirent de s'offrir une McLaren ou de passer en GT2 avec la nouvelle 911 (993), dont l'esprit restait "gentlemen". D'autres enfin se dirent qu'ils avaient assez rigolé et ils raccrochèrent le casque.
Le nombre de Venturi fondit donc comme neige au soleil. La modeste équipe RSG récupéra la Venturi "Jacadi" et tenta de courir avec Jean-Bernard Bouvet (futur coach de Sacha Fenestraz.)
C'est donc cette voiture, la ex-RSG et ex-Jacadi qui est désormais présentée comme une 600SLM "routière".
Ce n'est pas complètement apocryphe. Les Trophy, 500LM, 600LM et 600SLM n'étaient que des évolutions. Certaines Trophy furent ainsi mises à jour au fil des saisons. Et il y eu des 400GT qui furent a posteriori converties en voitures de route !
La 600SLM, je l'ai vu rouler aux 1000km de Paris 1995. Elle a été grise, puis bleue. Une 600SLM rouge et dans une exécution routière, cela mérite une investigation...
Le BPR de 1994 était une émanation de la Carrera Cup et du Venturi Trophy. La plupart des pilotes étaient issus de ses deux coupes.
Michel Neugarten faisait parti de ceux-là. Aux essais des 24 heures du Mans 1993, le Belge fit parti des dix (!) pilotes de la 500LM BBA. Mais il disputa la course avec la voiture d'Eric Graham (c'est-à-dire la 600LM que j'ai évoqué l'an dernier.)
En 1994, il couru pour le Jacadi Racing de Michel Ferté, en parallèle du Venturi Trophy (qu'il remporta.) Ferté et Neugarten s'imposèrent à Dijon et à Spa. La voiture était une 500LM qui fut ensuite "montée" en 600LM.
En 1995, les McLaren F1 débarquèrent. Très vite, nos gentlemen-drivers comprirent que leurs Venturi étaient surclassées. Certains choisirent de s'offrir une McLaren ou de passer en GT2 avec la nouvelle 911 (993), dont l'esprit restait "gentlemen". D'autres enfin se dirent qu'ils avaient assez rigolé et ils raccrochèrent le casque.
Le nombre de Venturi fondit donc comme neige au soleil. La modeste équipe RSG récupéra la Venturi "Jacadi" et tenta de courir avec Jean-Bernard Bouvet (futur coach de Sacha Fenestraz.)
C'est donc cette voiture, la ex-RSG et ex-Jacadi qui est désormais présentée comme une 600SLM "routière".
Ce n'est pas complètement apocryphe. Les Trophy, 500LM, 600LM et 600SLM n'étaient que des évolutions. Certaines Trophy furent ainsi mises à jour au fil des saisons. Et il y eu des 400GT qui furent a posteriori converties en voitures de route !
https://www.fa-automobile.com/detail-vente.php?langue=fr&v=681
RépondreSupprimerTruffés d'erreurs, parmis les erreurs se n'est pas une SLM et la SLM n'a jamais fait les 1000 km de Paris, une SLM homologuées route ( sans commentaires ! ) et avant d'être comme ça ce n'était pas du tout la 500/600 LM bleue jacadi
RépondreSupprimerJ'avais pas vu mais "des 400GT qui furent a posteriori converties en voitures de route !" ; évidement les 400 GT sont les 400 qui n'étaient pas vouées à êtres sur la piste mais sur la route.
RépondreSupprimerC'est bien de parler des Venturi mais faudrait être un peu plus pro quand même dans les rédactions.