Rétromobile 2020 : 9. Renault
Chaque année, Renault vient avec un stand imposant à Rétromobile. Cette année, ce sont les internautes qui ont choisi quelles voitures exposées.
On commence avec cette R12 break ex-Jean-Claude Briavoine. Briavoine était un de ces aventuriers, comme Thierry Sabine ou les frères Marreau. Rallyman, il a également disputé les 24 heures du Mans et il s'est lancé dans les rallyes tout-terrain avec un buggy Baboulin. En 1976, il s'élance à l'Abidjan-Nice (alias Côte-Côte) avec cette R12 transformée en 4x4 par Sinpar. Il gagne l'épreuve, dont ce fut la 2e et dernière édition, car en 1978, l'aventure du Paris-Dakar débutait...
En 1992, Renault remportait les titres pilote et constructeur, en F1, avec Williams et Nigel Mansell. Après 15 années d'efforts, cela méritait bien une Renault spéciale ! Ce fut donc la Clio Williams. C'était aussi un bon moyen de raviver la flamme avant le premier facelift de la Clio. Accessoirement, elle servait pour l'homologation de la Clio kit-car en rallye. Outre ses jantes dorées, elle se signalait par un 2,0l 16S 145ch (issue de la R19 16S.) La FIA imposait 2 500 unités, mais devant le succès, il y eu une Williams faceliftée et la production se poursuivit jusqu'au deuxième facelift !
Après 3 ans et 12 000 unités, le service marketing décida de mettre plutôt en avant la Megane Coupé, en rallye, comme en circuit. La Clio Williams quitta donc la scène.
Pour moi, la Williams est la dernière vraie GTI, de part son côté diamant brut. Après, les normes de sécurité ont alourdi les caisses. Puis on a installé des béquilles électroniques. On jugeait aussi que les sportives devaient être plus sobres. Ainsi, les GTI ont perdu en agilité et en exubérance.
J'ai toujours aimé la Fuego. Je pense que c'est une voiture arrivée à une période compliquée de Renault. Elle n'eu donc pas eu droit à toute la promotion qu'elle aurait pu mériter.
Cette version US est dans un style très... Début des années 80. J'imagine le conducteur, en moto de fourrure, se garant pour entrer dans le Studio 54. En tout cas, c'est un must-have pour le prochain Vendôme 80.
Au milieu des années 50, Renault cherchait à pénétrer le marché Sud-Américain. En Argentine, Kaiser-Frazer avait une filiale, IKA, qui se retrouvait livrée à elle-même, suite à la fusion entre Kaiser et Willys. L'usine IKA de Cordoba commença à assembler des Dauphine. Kaiser-Jeep présenta ensuite Renault à Willys do Brasil, qui avait également une usine sous-employée.
Quelques années plus tard, American Motors racheta Kaiser-Jeep. Les filiales Sud-Américaines, jugées non-stratégiques, furent vendues à Renault. Juste avant, IKA avait lancé une Rambler American relookée par Pininfarina. En hommage à son designer Italien, elle fut baptisée Torino.
La Torino était un de ces exemples de voitures créée par une filiale du bout du monde. En 1975, IKA prit officiellement le nom de Renault et il y eu ainsi une "Renault Torino".
Cette barquette a moteur 4cv commença sa vie en 1953. La SER en commanda deux exemplaires à Pichon-Parat. L'une d'elles, accidentée, fut recarrossée par Heuliez pour Marcel Riffard (l'homme de la Nervasport de record.) Elle devint Riffard-Renault, en 1958.
En 2018, elle était à vendre chez ArtCurial, avec une livrée complètement fantaisiste. Renault l'a restauré dans sa configuration 1958.
En voyant ce gros prototype, je pense à la R40 (alias Torino IV.) Je croise justement quelqu'un qui me confirme que c'est une R40... De retour chez moi, j'apprends qu'il s'agit du Projet H. J'ai l'air d'autant plus fin que j'en ai parlé récemment... Vous allez croire que je fais appel à des nègres pour taper mes textes !
Pour rappel, au milieu des années 60, Peugeot et Renault songeaient à une très grosses berlines. Comme le marché était restreint, ils voulurent s'associer pour mutualiser les coûts. Finalement, chacun décida de créer son projet dans son coin. Par contre, le V8 qui devait les propulser, devint un V6 et avec l'appui de Volvo, il donna naissance au célèbre V6 PRV.
Le Projet H, lui, fut également rétréci et il fut produit, via les R20/R30.
On commence avec cette R12 break ex-Jean-Claude Briavoine. Briavoine était un de ces aventuriers, comme Thierry Sabine ou les frères Marreau. Rallyman, il a également disputé les 24 heures du Mans et il s'est lancé dans les rallyes tout-terrain avec un buggy Baboulin. En 1976, il s'élance à l'Abidjan-Nice (alias Côte-Côte) avec cette R12 transformée en 4x4 par Sinpar. Il gagne l'épreuve, dont ce fut la 2e et dernière édition, car en 1978, l'aventure du Paris-Dakar débutait...
En 1992, Renault remportait les titres pilote et constructeur, en F1, avec Williams et Nigel Mansell. Après 15 années d'efforts, cela méritait bien une Renault spéciale ! Ce fut donc la Clio Williams. C'était aussi un bon moyen de raviver la flamme avant le premier facelift de la Clio. Accessoirement, elle servait pour l'homologation de la Clio kit-car en rallye. Outre ses jantes dorées, elle se signalait par un 2,0l 16S 145ch (issue de la R19 16S.) La FIA imposait 2 500 unités, mais devant le succès, il y eu une Williams faceliftée et la production se poursuivit jusqu'au deuxième facelift !
Après 3 ans et 12 000 unités, le service marketing décida de mettre plutôt en avant la Megane Coupé, en rallye, comme en circuit. La Clio Williams quitta donc la scène.
Pour moi, la Williams est la dernière vraie GTI, de part son côté diamant brut. Après, les normes de sécurité ont alourdi les caisses. Puis on a installé des béquilles électroniques. On jugeait aussi que les sportives devaient être plus sobres. Ainsi, les GTI ont perdu en agilité et en exubérance.
J'ai toujours aimé la Fuego. Je pense que c'est une voiture arrivée à une période compliquée de Renault. Elle n'eu donc pas eu droit à toute la promotion qu'elle aurait pu mériter.
Cette version US est dans un style très... Début des années 80. J'imagine le conducteur, en moto de fourrure, se garant pour entrer dans le Studio 54. En tout cas, c'est un must-have pour le prochain Vendôme 80.
Au milieu des années 50, Renault cherchait à pénétrer le marché Sud-Américain. En Argentine, Kaiser-Frazer avait une filiale, IKA, qui se retrouvait livrée à elle-même, suite à la fusion entre Kaiser et Willys. L'usine IKA de Cordoba commença à assembler des Dauphine. Kaiser-Jeep présenta ensuite Renault à Willys do Brasil, qui avait également une usine sous-employée.
Quelques années plus tard, American Motors racheta Kaiser-Jeep. Les filiales Sud-Américaines, jugées non-stratégiques, furent vendues à Renault. Juste avant, IKA avait lancé une Rambler American relookée par Pininfarina. En hommage à son designer Italien, elle fut baptisée Torino.
La Torino était un de ces exemples de voitures créée par une filiale du bout du monde. En 1975, IKA prit officiellement le nom de Renault et il y eu ainsi une "Renault Torino".
Cette barquette a moteur 4cv commença sa vie en 1953. La SER en commanda deux exemplaires à Pichon-Parat. L'une d'elles, accidentée, fut recarrossée par Heuliez pour Marcel Riffard (l'homme de la Nervasport de record.) Elle devint Riffard-Renault, en 1958.
En 2018, elle était à vendre chez ArtCurial, avec une livrée complètement fantaisiste. Renault l'a restauré dans sa configuration 1958.
En voyant ce gros prototype, je pense à la R40 (alias Torino IV.) Je croise justement quelqu'un qui me confirme que c'est une R40... De retour chez moi, j'apprends qu'il s'agit du Projet H. J'ai l'air d'autant plus fin que j'en ai parlé récemment... Vous allez croire que je fais appel à des nègres pour taper mes textes !
Pour rappel, au milieu des années 60, Peugeot et Renault songeaient à une très grosses berlines. Comme le marché était restreint, ils voulurent s'associer pour mutualiser les coûts. Finalement, chacun décida de créer son projet dans son coin. Par contre, le V8 qui devait les propulser, devint un V6 et avec l'appui de Volvo, il donna naissance au célèbre V6 PRV.
Le Projet H, lui, fut également rétréci et il fut produit, via les R20/R30.
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