Rétromobile 2018 : 31. Lotus 100T
Cette année, Rétromobile s'étalait sur trois halls. Mon boitier n'avait plus de batteries après le second (je ne l'avais pas rechargé avant de partir...) Mais heureusement, il me restait mon portable ! J'ai ainsi pu immortaliser cette Lotus 100T de 1988, ex-Nelson Piquet, sur le stand Lotus.
Nelson Piquet est un pilote sous-estimé. Il a eu le malheur d'être contemporain d'Alain Prost et d'Ayrton Senna, les surdoués. Donc, forcément, il avait l'air moins bon. Après, on ne remporte pas trois titres de F1 par hasard... En plus, à l'heure de la surmédiatisation de la F1, il n'était très "corporate". Prost et Senna avaient des images lisses, de gendres idéaux. Lorsque la Brésilien partait à la chasse à la galinette cendrée, il le faisait loin des caméras... Piquet, lui, ne cachait pas sa contribution à la démographie Brésilienne...
En 1986-1987, Piquet avait connu le meilleur et le pire chez Williams. Le meilleur, c'étaient les 7 victoires et le titre 1987, son troisième. Le pire, c'était une ambiance épouvantable. Franck Williams attisant la rivalité avec son équipier Nigel Mansell. Au point où, en 1986, Alain Prost en profita pour imposer sa McLaren, pourtant inférieure.
Cela expliqua sans doute pourquoi Piquet claqua la porte de l'écurie. En fait, mis à part Jacques Villeneuve, tous les champions du monde avec Williams partirent après leur titre ! Sauf que pour 1988, les meilleurs baquets étaient déjà attribués. L'un des gros transferts, c'était le départ de Senna chez McLaren. Sa Lotus était donc vacante. Après tout, en 1987, il avait remporté deux victoires avec...
Sauf qu'entre 1987 et 1988, la voiture avait perdu sa suspension active et la FIA avait imposé une réduction des turbos. Satoru Nakajima était le second pilote, grâce à Honda. Sur l'archipel, le premier Japonais a avoir fait carrière en F1, était une star. D'ailleurs, on retrouvera sa Lotus dans Rad Racer et dans Continental Circus. Mais vu d'Europe, on se souvient surtout d'un pilote assez lent et assez brouillons, obligé de se balader en permanence avec un traducteur. En 1988, "Naka-san" fut le premier pilote Lotus à se retrouver non-qualifié à une course ! Piquet, lui, enchaina deux podiums, avant une longue traversée du désert. A mon avis, il savait que c'était fichu. Avec le retour des moteurs atmos, les cartes allaient être redistribuées (nouveaux motoristes, nouveaux sponsors...) et il y aurait de nouveau des baquets vacants. 1988 ne fut donc qu'une saison d'attente...
En 1989, Piquet rempila chez Lotus, faute de mieux. Il du faire avec un Judd atmo. Benetton et son nouveau team-manager, Flavio Briatore, avaient misés sur les "jeunes" Johnny Hebert et Emannuele Pirro. Ce fut un échec et Briatore préféra miser sur l'expérience, avec Piquet. Le Brésilien finit enfin sa traversée du désert et il retrouva la victoire...
Pour Lotus, ce fut hélas le début de la fin. Avec le départ de "chameau", l'écurie s'est retrouvée sans gros sponsor. La 102 et la 107 furent utilisées chacune trois saisons et elles furent confiées à de seconds couteaux. Début 1995, l'écurie annonça son retrait de la F1.
Nelson Piquet est un pilote sous-estimé. Il a eu le malheur d'être contemporain d'Alain Prost et d'Ayrton Senna, les surdoués. Donc, forcément, il avait l'air moins bon. Après, on ne remporte pas trois titres de F1 par hasard... En plus, à l'heure de la surmédiatisation de la F1, il n'était très "corporate". Prost et Senna avaient des images lisses, de gendres idéaux. Lorsque la Brésilien partait à la chasse à la galinette cendrée, il le faisait loin des caméras... Piquet, lui, ne cachait pas sa contribution à la démographie Brésilienne...
En 1986-1987, Piquet avait connu le meilleur et le pire chez Williams. Le meilleur, c'étaient les 7 victoires et le titre 1987, son troisième. Le pire, c'était une ambiance épouvantable. Franck Williams attisant la rivalité avec son équipier Nigel Mansell. Au point où, en 1986, Alain Prost en profita pour imposer sa McLaren, pourtant inférieure.
Cela expliqua sans doute pourquoi Piquet claqua la porte de l'écurie. En fait, mis à part Jacques Villeneuve, tous les champions du monde avec Williams partirent après leur titre ! Sauf que pour 1988, les meilleurs baquets étaient déjà attribués. L'un des gros transferts, c'était le départ de Senna chez McLaren. Sa Lotus était donc vacante. Après tout, en 1987, il avait remporté deux victoires avec...
Sauf qu'entre 1987 et 1988, la voiture avait perdu sa suspension active et la FIA avait imposé une réduction des turbos. Satoru Nakajima était le second pilote, grâce à Honda. Sur l'archipel, le premier Japonais a avoir fait carrière en F1, était une star. D'ailleurs, on retrouvera sa Lotus dans Rad Racer et dans Continental Circus. Mais vu d'Europe, on se souvient surtout d'un pilote assez lent et assez brouillons, obligé de se balader en permanence avec un traducteur. En 1988, "Naka-san" fut le premier pilote Lotus à se retrouver non-qualifié à une course ! Piquet, lui, enchaina deux podiums, avant une longue traversée du désert. A mon avis, il savait que c'était fichu. Avec le retour des moteurs atmos, les cartes allaient être redistribuées (nouveaux motoristes, nouveaux sponsors...) et il y aurait de nouveau des baquets vacants. 1988 ne fut donc qu'une saison d'attente...
En 1989, Piquet rempila chez Lotus, faute de mieux. Il du faire avec un Judd atmo. Benetton et son nouveau team-manager, Flavio Briatore, avaient misés sur les "jeunes" Johnny Hebert et Emannuele Pirro. Ce fut un échec et Briatore préféra miser sur l'expérience, avec Piquet. Le Brésilien finit enfin sa traversée du désert et il retrouva la victoire...
Pour Lotus, ce fut hélas le début de la fin. Avec le départ de "chameau", l'écurie s'est retrouvée sans gros sponsor. La 102 et la 107 furent utilisées chacune trois saisons et elles furent confiées à de seconds couteaux. Début 1995, l'écurie annonça son retrait de la F1.
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